Moins de congestion et moins d’accidents selon une étude

«. 

Pourtant, une étude de l’APUR, l’atelier parisien d’urbanisme, constate un certain nombre de progrès. Des évolutions positives que les usagers du boulevard périphérique ne semblent pas vraiment relever. 

Au volant, un automobiliste également motard explique que «les motos vont beaucoup plus vite que les voitures désormais«, un danger pour la visibilité d’après lui. «On perd du temps ! C’est déjà l’enfer dans Paris et tout autour… c’est vraiment une mesure inutile !«, s’agace la femme de la voiture suivante. 

Après des années à 90, 80, 70 km/h, 50 km/h serait-elle enfin la bonne vitesse pour le périphérique parisien ? En tout cas, cette baisse de 20 km/h entraîne une baisse de 16 % du taux d’embouteillage, avec un débit de véhicules en baisse.

Peut-être une conséquence du trafic légèrement réduit, les accidents sont aussi moins nombreux : une forte baisse de 17 % a été enregistrée sur les cinq derniers mois. Ils se concentrent principalement aux portes d’Auteuil, d’Asnières, des Lilas et de Bagnolet.

Les nuits sont plus calmes qu’avant. L’APUR observe une baisse de la vitesse de 7 % en journée et de 18 % la nuit. Cette baisse de la vitesse est associée à la baisse de l’accidentologie et de la congestion. Mais elle entraîne aussi une baisse des nuisances sonores. Au niveau de la porte de Vincennes, on mesure une baisse moyenne de 2,6 décibels sur les cinq mois.

Côté pollution, les données sont plus complexes et impliquent l’imbrication de différents facteurs, notamment climatiques. Mais les concentrations de dioxyde d’azote observées ont baissé, en fonction de la météo.

À suivre dans les prochaines semaines, les conséquences d’une autre expérimentation controversée du périphérique parisien. Celle de la voie réservée au covoiturage, crée le 3 mars dernier.

Reportage réalisé par Frédérique Hovasse, Marion Lompageu et Pierre-Julien Quiers. 

Le 1er octobre, la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien a été réduite à 50 km/h. Une étude de l’APUR confirme que cette mesure a entraîné une diminution significative de diverses nuisances, telles que le bruit et les embouteillages. Cependant, les avis des automobilistes sur cette nouvelle limitation sont mitigés.

Certains conducteurs estiment qu’il y a désormais plus d’embouteillages sur le périphérique, tandis que d’autres pensent que la situation n’a pas vraiment changé et que la limitation de vitesse n’est pas respectée. Malgré ces perceptions, l’étude de l’APUR souligne des progrès positifs que les usagers du boulevard périphérique ne semblent pas remarquer.

Un automobiliste qui est également motard affirme que les motos roulent désormais beaucoup plus vite que les voitures, ce qui constitue selon lui un danger pour la visibilité. D’autres conducteurs expriment leur frustration envers cette mesure, affirmant qu’elle ne fait que leur faire perdre du temps et que la situation du trafic à Paris et ses environs est déjà chaotique.

La réduction de la vitesse de 20 km/h sur le périphérique parisien semble avoir des effets positifs, tels qu’une baisse de 16 % des embouteillages et une diminution du nombre d’accidents de 17 % au cours des cinq derniers mois, principalement aux portes d’Auteuil, d’Asnières, des Lilas et de Bagnolet.

Par ailleurs, les nuits sont plus calmes depuis la mise en place de cette mesure, avec une baisse de la vitesse de 7 % en journée et de 18 % la nuit. Cette diminution de la vitesse est associée à une baisse de l’accidentologie, de la congestion et des nuisances sonores, avec une réduction moyenne de 2,6 décibels à la porte de Vincennes sur cinq mois.

Concernant la pollution, les données sont plus complexes et dépendent de facteurs variés, tels que les conditions météorologiques. Cependant, les concentrations de dioxyde d’azote ont diminué en fonction de la météo.

Il reste à observer dans les semaines à venir les conséquences d’une autre expérimentation controversée sur le périphérique parisien, à savoir la voie réservée au covoiturage mise en place le 3 mars dernier. Les résultats de cette expérience seront suivis de près pour évaluer son impact sur la circulation et l’environnement.

En conclusion, la réduction de la vitesse sur le périphérique parisien semble avoir des effets positifs sur les embouteillages, les accidents, les nuisances sonores et peut-être même la pollution. Malgré les réactions mitigées des automobilistes, les chiffres montrent des améliorations notables qui méritent d’être prises en compte dans le débat sur la régulation du trafic routier dans la capitale. La voie réservée au covoiturage a été créée le 3 mars dernier.

SOURCE

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *