Plus de 1 130 manifestants ont été arrêtés depuis le début de la contestation provoquée par l’arrestation du maire d’Istanbul.

Une répression massive. Plus de 1 130 manifestants ont été arrêtés en Turquie depuis le début, mercredi, de la vague de contestation déclenchée par l’arrestation du maire d’opposition d’Istanbul, ont annoncé lundi 24 mars les autorités, qui ont interdit temporairement tout rassemblement dans les trois principales villes du pays. Ainsi, «1 133 suspects ont été arrêtés dans le cadre d’activités illégales menées entre le 19 et le 23 mars 2025», a écrit sur X le ministre de l’Intérieur turc, Ali Yerlikaya. Suivez notre direct.

L’UE exhorte la Turquie à «respecter les valeurs démocratiques». «Nous voulons que la Turquie reste ancrée à l’Europe, mais cela passe par un engagement clair en faveur des normes et des pratiques démocratiques», a affirmé lundi Guillaume Mercier, un porte-parole de la Commission européenne.

Arrestations de journalistes. Dix journalistes turcs, dont un photographe de l’Agence France-Presse, ont été interpellés à leur domicile à Istanbul et Izmir, troisième ville du pays, a rapporté l’association turque de défense des droits humains MLSA.

Nouveaux appels à manifester. La contestation ne faiblit pas après l’incarcération du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, avec de nouveaux appels à manifester lundi soir à travers le pays pour le sixième jour consécutif. Ekrem Imamoglu, principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan, a passé sa première nuit en prison à Silivri, dans l’ouest d’Istanbul.

Ekrem Imamoglu désigné candidat à la présidentielle. Le maire d’Istanbul, suspendu de ses fonctions et incarcéré dimanche, a été officiellement désigné par son parti candidat à la prochaine élection présidentielle prévue en 2028.

Condamnations internationales. L’arrestation et l’incarcération d’Ekrem Imamoglu constituent «des atteintes graves à la démocratie», a déploré la diplomatie française. Le président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, Marc Cools, a réclamé sa «libération immédiate», estimant que son placement en détention était une «manœuvre calculée» et sapait «l’équité des processus électoraux».

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Ekrem Imamoglu, le principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan, a passé sa première nuit en prison à Silivri, à l’ouest d’Istanbul.

Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul suspendu de ses fonctions et incarcéré dimanche, a été officiellement désigné candidat à la prochaine élection présidentielle prévue en 2028 par son parti.

Les condamnations internationales se sont multipliées suite à l’arrestation et l’incarcération d’Ekrem Imamoglu. La diplomatie française a déploré que ces actes constituent «des atteintes graves à la démocratie». Le président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, Marc Cools, a demandé sa «libération immédiate», estimant que son placement en détention était une «manœuvre calculée» qui sapait «l’équité des processus électoraux».

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