Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés à Paris, ce samedi 1er mars, devant la caisse d’Assurance-maladie du 19e. Ils continuent de protester contre la possible fermeture partielle du centre médical Stalingrad. Les patients craignent de ne plus avoir accès à toutes les spécialités médicales. Finis les rendez-vous chez le kinésithérapeute, le radiologue ou l’endocrinologue ? Pas question pour les nombreux manifestants réunis ce 2 mars à Paris. Ils fréquentent régulièrement le centre médical Stalingrad, géré par l’Assurance-maladie. Ce centre accueille plus de 30 000 patients par an, mais plusieurs de ses services sont menacés de fermeture. Huit services pourraient disparaitre dans les prochains mois. La mobilisation est d’autant plus forte car cette structure médicale est cruciale pour le quartier. La manifestation est bien suivie, avec notamment la présence de Claude Fainzang. Cette habituée redoute la fermeture du centre médical car elle y reçoit des soins à des tarifs abordables. «Il est crucial que le centre ne ferme pas car il offre des soins accessibles à tous, quel que soit le revenu, sans dépassement. C’est vital pour le quartier,» estime-t-elle. Alors que la situation médicale du quartier est préoccupante, un projet de réduction de l’offre de soins est envisagé. «C’est une véritable catastrophe, car même l’Assurance-maladie classe ce quartier comme étant en pénurie de médecins,» souligne Alain Ivkovic, représentant du syndicat Force Ouvrière. La caisse régionale d’Assurance-maladie estime que ce centre n’est pas assez rentable. Un argument difficilement accepté par les élus présents à la manifestation. «D’un côté, vous avez ces centres qui s’adressent aux plus précaires, et de l’autre côté, vous avez des grands groupes qui ouvrent des centres, qui optimisent la tarification à l’acte. Ils viennent aspirer tout l’argent, au détriment des centres qui sont là pour les personnes en difficulté,» déplore Anne-Claire Bouk, adjointe à la maire de Paris en charge de la santé. En cas de fermeture partielle, 25 des 75 personnels médicaux et administratifs pourraient perdre leur emploi. À Paris, une quarantaine de centres de santé publics ou associatifs seraient menacés de fermeture. Un centre médical risque de fermer partiellement, les patients en colère poursuivent leur mobilisation.

Several hundred protesters gathered in Paris on Saturday, March 1st, in front of the 19th district health insurance office. They continue to mobilize against the partial closure of the Stalingrad medical center. These patients fear they will no longer have access to all medical specialties.

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No more consultations with the physiotherapist, radiologist, or endocrinologist? Not acceptable for the hundreds of people who gathered in Paris on March 2nd. They are regulars at the Stalingrad medical center, managed by Health Insurance.

The center welcomes more than 30,000 patients each year, but several of its services are at risk of closure. In a few months, eight services could disappear.

The medical facility is important for this neighborhood, hence the stronger mobilization.

The ranks are full in this protest. Among the participants is Claude Fainzang. This regular fears the closure of this medical center. It allows her to receive treatment at reasonable prices. «It must not close because we have access to care for everyone, regardless of income, without overcharging. It’s vital for the neighborhood,» she says.

A reduction in healthcare services is being considered, despite the medical situation in the area being problematic. «It’s a real disaster, as even Health Insurance classifies this area as somewhat lacking in doctors,» points out Alain Ivkovic, a representative of the Force Ouvrière union.

Main benefit that the mobilized individuals fear losing: healthcare without overcharging.

© Wilfried Redonnet / France Télévisions

According to the regional Health Insurance office, this center is not profitable enough. An argument that is difficult to accept for the elected officials participating in the protest. «On one side, you have these centers that cater to the most vulnerable, and on the other side, you have large groups opening centers, optimizing fee-for-service. They come and suck up all the money, to the detriment of centers that are there for people in need,» laments Anne-Claire Bouk, deputy mayor of Paris in charge of health.

A direct consequence of partial closure: 25 out of the 75 medical and administrative staff are at risk of losing their jobs. In the capital, around forty public or associative health centers are facing closure. Two have already closed their doors in recent months.

Eight specialties of this medical center in the 19th arrondissement of Paris are threatened.

© Wilfried Redonnet / France Télévisions

The staff representatives and elected officials have met with the Minister of Health. They hope to obtain a favorable response for the entire healthcare offering at this medical center.

Written by Toky Nirhy-Lanto with Cécile Claveaux

Anne-Claire Bouk, adjointe à la maire de Paris en charge de la santé, exprime sa préoccupation face à la situation actuelle des centres de santé. D’un côté, les centres qui servent les plus précaires sont confrontés à des difficultés, tandis que de l’autre côté, de grands groupes ouvrent des centres et optimisent leur tarification, aspirant ainsi les ressources au détriment des centres dédiés aux personnes en difficulté.

Cette situation inquiétante se reflète dans la possible fermeture partielle du centre médical Stalingrad, menaçant ainsi l’emploi de 25 personnels médicaux et administratifs. À Paris, une quarantaine de centres de santé publics ou associatifs pourraient également être contraints de fermer, avec déjà deux fermetures récentes.

Face à ces menaces, les représentants du personnel et des élus ont sollicité une rencontre avec le ministre de la Santé pour obtenir un soutien en faveur de l’offre de soins dans ce centre médical crucial pour la communauté.

La mobilisation des manifestants à Paris démontre l’importance du centre médical Stalingrad, qui accueille plus de 30 000 patients par an et risque de perdre huit services essentiels. Cette mobilisation souligne l’inquiétude des habitués, comme Claude Fainzang, qui souligne l’accessibilité des soins à des prix raisonnables offerte par le centre.

Alors que le quartier est déjà en difficulté en termes d’offre de soins, la possible réduction de cette offre est perçue comme une catastrophe par Alain Ivkovic, représentant du syndicat Force Ouvrière. Il souligne que même l’Assurance-maladie reconnaît le quartier comme étant en pénurie de médecins.

Il est crucial de soutenir ces centres de santé pour garantir l’accès aux soins pour tous, indépendamment des revenus, et pour préserver les emplois du personnel médical et administratif qui jouent un rôle essentiel dans la santé de la communauté.

Principal avantage que redoutent de perdre les personnes mobilisées : des soins sans dépassement d’honoraires.

© Wilfried Redonnet / France Télévisions

D’après la caisse régionale d’Assurance-maladie, ce centre ne serait pas assez rentable. Argument difficilement recevable, pour les élus participant à la manifestation. «D’un côté, vous avez ces centres qui s’adressent aux plus précaires, et de l’autre côté, vous avez des grands groupes qui ouvrent des centres, qui optimisent la tarification à l’acte. Ils viennent aspirer tout l’argent, au détriment des centres qui sont là pour les personnes en difficulté«, déplore Anne-Claire Bouk, adjointe à la maire de Paris en charge de la santé.

Conséquence directe en cas de fermeture partielle : 25 des 75 personnels médicaux et administratifs risquent de perdre leur emploi. Dans la capitale, une quarantaine de centres de santé publics ou associatifs seraient menacés de fermeture. Deux ont déjà fermé leurs portes ces derniers mois.

Huit spécialités de ce centre médical du 19e arrondissement de Paris sont menacées.

© Wilfried Redonnet / France Télévisions

Les représentants du personnel et des élus ont rencontré le ministre de la Santé. Ils espèrent obtenir une réponse favorable pour toute l’offre de soins, dans ce centre médical.

Écrit par Toky Nirhy-Lanto avec Cécile Claveaux

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