Pourquoi l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, proposé par les Etats-Unis, risque à nouveau d’échouer, malgré la médiation en cours et les positions divergentes des parties concernées. Pourquoi le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas proposé par les États-Unis risque à nouveau d’échouer. Pourquoi l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas proposé par les États-Unis est susceptible de ne pas aboutir une fois de plus.
Le Hamas a annoncé avoir répondu samedi soir à la proposition américaine de trêve dans la bande de Gaza. Mais Washington a dénoncé une position «complètement inacceptable» du mouvement islamiste, et a critiqué un retour en arrière.
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Des volutes de fumée s’élèvent à la suite d’une frappe israélienne sur une maison à l’ouest de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 1er juin 2025. (BASHAR TALEB / AFP)
Malgré la médiation des Etats-Unis, les dernières discussions entre Israël et le Hamas n’ont toujours pas abouti à une trêve. Le mouvement islamiste palestinien a remis, samedi 31 mai, sa réponse au dernier plan pour un cessez-le-feu proposé par l’émissaire américain Steve Witkoff. Il en acceptait certains termes, mais tenait à en négocier d’autres. Une position jugée «totalement inacceptable» par Washington, qui y voit un recul dans le processus diplomatique.
Derrière ces âpres négociations se dessine la principale revendication du Hamas, à laquelle Israël continue de s’opposer fermement : transformer une pause des combats en une fin définitive des hostilités.
As discussions stall, Israeli Defense Minister Israel Katz ordered the army on Sunday to move forward in Gaza, «independently of any negotiations.»
The initial plan proposed by Washington, and accepted by Israel, was based on several key steps. According to the document obtained by CBS News, it involved a sixty-day ceasefire, during which Hamas agreed to release, in two stages, 10 Israeli hostages alive as well as the bodies of 18 other deceased detainees in the enclave. In exchange, Israel was to release 125 prisoners «sentenced to life» as well as 1,111 Palestinian detainees, and return 180 bodies of deceased Palestinians. The agreement also included strengthening the delivery of humanitarian aid to Gaza, under the auspices of the United Nations and other agencies.
While Hamas accepted the conditions for the exchange of hostages and prisoners, they set a condition: that the sixty-day ceasefire would not just be a temporary suspension of fighting, but the start of a permanent ceasefire. They also demanded the complete withdrawal of Israeli forces from Gaza, as well as firm guarantees for the continuous delivery of humanitarian aid to the Gazan population.
If the agreement was still not signed on Sunday morning, both sides blamed each other for the deadlock. «The Hamas proposal is totally unacceptable and only sets us back,» denounced Steve Witkoff on X. The American envoy called on the Islamist movement to accept the discussion basis proposed by his country in order to quickly initiate talks. «This is the only way to reach a sixty-day ceasefire agreement in the coming days,» he insisted.
On the other hand, Hamas claims to have responded «positively» to the American proposal, aiming to meet the minimal expectations of the Gaza population. Basem Naïm, a member of the movement’s political bureau, accused Israel of rejecting the points on which a preliminary agreement had been reached between Hamas and Washington.
While Israel officially accepted the general framework of the plan proposed by Washington, the Israeli state refuses several of the conditions demanded by Hamas, particularly the complete military withdrawal from Gaza, reports the Washington Post. Prime Minister Benjamin Netanyahu had stated that the cessation of hostilities would only occur when Hamas «lays down their arms, is no longer in government [and] its leaders are exiled from Gaza,» as reported by the BBC.
These conditions, reiterated for months by Israel, are deemed unacceptable by the Palestinian Islamist movement, which sees them as both a political and military eviction attempt.
Israeli authorities fear that a complete military withdrawal would allow Hamas to maintain its influence in Gaza. In the long term, Israel is concerned that the Palestinian organization could rebuild its military capabilities and prepare for new attacks like that of October 7. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu also faces internal threats. His far-right partners, supporters of total war against Hamas, could bring down his government if he ends the war.
Since the start of the conflict, the issue of hostages remains at the heart of negotiations and tensions between Israel and Hamas. According to Israeli authorities, around twenty people still alive, as well as the bodies of over thirty others, are still held in Gaza. While Hamas is willing to concede releases in the early days of a ceasefire, they must obtain solid guarantees to preserve their negotiating capacity.
On the other hand, Israel insists that any temporary pause in hostilities does not prevent a resumption of military operations if Hamas does not surrender and disarm, reports the New York Times. This raises concerns for the Palestinian Islamist movement that Israel will unilaterally end the ceasefire once some hostages are recovered, as had happened last March.
In this context, voices in Israel are calling for a compromise. The Forum of Hostage Families, for example, supports the need for an immediate comprehensive agreement to bring all captives home. «Neither Israel nor Hamas want to give in, but at the same time, they are doing nothing to change the course of this war,» summarized Peer de Jong, vice president of the Themiis institute, on Franceinfo on Saturday evening.
Mais Washington a vivement critiqué la position «complètement inacceptable» du mouvement islamiste et a déploré un retour en arrière. Israël devait libérer 125 prisonniers condamnés à perpétuité, ainsi que 1,111 détenus palestiniens et restituer 180 corps de Palestiniens décédés en échange. L’accord comprenait également le renforcement de l’acheminement d’aide humanitaire vers Gaza, supervisé par les Nations unies et d’autres agences.
Le Hamas a accepté les conditions d’échange d’otages et de prisonniers, mais a posé comme condition que la trêve de soixante jours ne soit pas simplement une suspension des combats, mais le début d’un cessez-le-feu permanent. Ils ont également demandé le retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, ainsi que des garanties pour l’aide humanitaire continue à la population gazaouie.
Malgré les négociations, aucun accord n’avait été signé dimanche matin, les deux parties se rejetant mutuellement la responsabilité de l’impasse. L’émissaire américain a appelé le Hamas à accepter la base de discussion proposée par les États-Unis pour entamer des pourparlers rapidement.
Le Hamas a affirmé avoir répondu de manière positive à la proposition américaine dans le but de répondre aux attentes minimales de la population de Gaza. Cependant, Israël a accepté le cadre général du plan proposé, mais a refusé plusieurs des conditions exigées par le Hamas, notamment le retrait militaire complet de Gaza.
Les autorités israéliennes craignent que le retrait militaire complet permette au Hamas de conserver son influence sur la bande de Gaza et de reconstituer ses capacités militaires pour de nouvelles attaques. Israël refuse également que toute pause temporaire dans les hostilités empêche une reprise des opérations militaires si le Hamas ne se rend pas et ne désarme pas.
La question des otages reste au cœur des négociations et des tensions entre Israël et le Hamas. Alors que le Hamas est prêt à concéder des libérations dès les premiers jours d’une trêve, Israël insiste pour que toute pause temporaire n’empêche pas une reprise des opérations militaires si le Hamas ne se rend pas.
Dans ce contexte, des voix s’élèvent en Israël en faveur d’un compromis pour ramener tous les captifs chez eux. Le Forum des familles d’otages soutient la nécessité d’un accord global immédiat. Ni Israël ni le Hamas ne semblent prêts à céder, ce qui maintient la trajectoire de la guerre inchangée. Mais Washington a vivement critiqué la position «complètement inacceptable» du mouvement islamiste et a déploré un retour en arrière. En contrepartie, Israël devait libérer 125 prisonniers «condamnés à perpétuité» ainsi que 1 111 détenus palestiniens, et restituer 180 corps de Palestiniens décédés. L’accord incluait également le renforcement de l’acheminement d’aide humanitaire vers Gaza, sous l’égide des Nations unies et d’autres agences.
Bien que le Hamas ait accepté les conditions d’échanges d’otages et de prisonniers, il a posé une condition essentielle : que la trêve de soixante jours ne soit pas simplement une suspension des combats, mais le début d’un cessez-le-feu permanent. Le mouvement a également exigé le retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, ainsi que des garanties fermes pour l’acheminement continu de l’aide humanitaire à la population gazaouie.
Malgré l’absence de signature de l’accord dimanche matin, les deux parties se rejetaient mutuellement la responsabilité de l’impasse. L’émissaire américain Steve Witkoff a critiqué la proposition du Hamas comme étant inacceptable et appelé le mouvement islamiste à accepter la base de discussion proposée par les États-Unis pour faciliter des pourparlers rapides.
Le Hamas affirme avoir répondu de manière «positive» à la proposition américaine pour répondre aux attentes minimales de la population de Gaza. Cependant, le mouvement accuse Israël d’avoir rejeté des points sur lesquels un accord de principe avait été trouvé entre le Hamas et Washington.
Israël a accepté le cadre général du plan proposé par Washington, mais refuse plusieurs des conditions exigées par le Hamas, en particulier le retrait militaire complet de Gaza. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a souligné que l’arrêt des combats dépendrait du désarmement du Hamas et de son exclusion du gouvernement de la bande de Gaza.
Les conditions posées par Israël sont jugées inacceptables par le Hamas, qui les considère comme une tentative d’éviction politique autant que militaire. Les autorités israéliennes craignent que le retrait militaire complet permette au Hamas de maintenir son influence sur la bande de Gaza et de préparer de nouvelles attaques.
La question des otages reste au cœur des négociations et des tensions entre Israël et le Hamas depuis le début du conflit. Le Hamas est prêt à libérer des personnes dès les premiers jours d’une trêve, mais cherche des garanties pour préserver sa capacité de négocier. Israël insiste pour que toute pause temporaire dans les hostilités ne compromette pas une reprise des opérations militaires si le Hamas ne se rend pas et ne désarme pas.
Dans ce contexte, des voix s’élèvent en Israël en faveur d’un compromis pour ramener tous les captifs chez eux. Le Forum des familles d’otages soutient la nécessité d’un accord global immédiat pour résoudre la situation. Please rewrite this sentence.
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