While the Parc Floral de Paris hosts the 7th edition of the Vélo in Paris festival until Sunday, sales of new bicycles are slowing down while the market for reconditioning and maintenance is accelerating. A report from a repair shop in Montmartre, where customers are flocking back with the arrival of warmer days.
Les pentes de la butte ont beau être pentues, pas de quoi décourager les cyclistes. «J’ai acheté mon vélo d’occasion 80 euros. J’ai déjà fait changer les roues, depuis aucun souci«, raconte Anne-Lise, qui pédale avec sa bicyclette vintage dans les rues de Montmartre, dans le 18e arrondissement.
Quentin, lui, est au guidon d’un VTC électrique flambant neuf, d’une valeur de 4000 euros : «Je l’ai acheté il y a un mois. Je prévois un premier entretien au bout de 400 km. C’est un vélo de bonne qualité, il faut faire gaffe.«
À quelques coups de pédales, rue d’Orsel, au pied du Sacré-Coeur, la boutique Véloparis fait face à un peloton de clients en début d’après-midi. «C’est le rush. Dès qu’il fait beau, en avril ou en mai, on a beaucoup de demandes, que ce soit pour la location, la vente ou la réparation«, explique Ludovic Cohen-Solal, le gérant, au milieu des cadres suspendus, des selles entreposées, ainsi que des clés et des outils éparpillés.
La boutique, située à Montmartre, fête ses 20 ans.
•
© Pierre de Baudouin
Ludovic Cohen-Solal, le gérant.
•
© Pierre de Baudouin
«En pleine saison, on fait entre 10 et 15 réparations par jour. Mais en hiver, c’est beaucoup plus calme«, précise-t-il. Le magasin, qui fête ses 20 ans, emploie un salarié, «avec aussi des stagiaires qui tournent, de façon récurrente«.
Selon les chiffres publiés ce vendredi par l’Union Sport & Cycle (USC), les ventes de vélos reconditionnés ont progressé de 9 % en 2024, au niveau national.
En 2024, l’étude de l’Union Sport & Cycle a enregistré une croissance de 4 % pour le segment de la maintenance des entreprises de la filière sport. Les ventes de bicyclettes neuves ont quant à elles chuté de 12 % l’an dernier, pour la troisième année consécutive. Selon le président de la commission cycle de l’USC, Patrick Guinard, cette baisse s’explique par l’évolution du comportement des Français vers plus de réutilisation et de réparation des vélos.
Les réparations les plus demandées sont principalement les crevaisons, nécessitant le changement de la chambre à air voire du pneu. Les clients viennent également pour des changements de patins, de câbles de freins et de dérailleur, ainsi que pour des ajustements de vitesses. Le prix des réparations varie entre 15 et 60 euros, selon le type d’intervention, comme le changement d’un boîtier de pédalier.
Pour entretenir son vélo, Ludovic Cohen-Solal recommande de gonfler les roues toutes les deux-trois semaines, soulignant que c’est une priorité pour assurer une bonne longévité et performance du deux-roues. Il est tout aussi crucial de dégraisser et de lubrifier sa chaîne et ses câbles de freins. Il est également essentiel de bien passer les vitesses, car cela peut causer des problèmes comme le déraillement ou la casse de la chaîne pour les débutants. Il est recommandé de faire entretenir son vélo deux fois par an. Selon le gérant, 80% des clients de sa boutique viennent pour des réparations sont des débutants en vélo, et il les conseille. Cependant, il y a aussi des cyclistes plus expérimentés. Ludovic Cohen-Solal raconte : «Ils savent déjà ce qu’ils veulent faire, et on exécute». Si la pratique du vélo a explosé après la crise sanitaire, le gérant estime que le phénomène remonte même aux grèves dans les transports parisiens en 2019. «Beaucoup de personnes ont sorti leur vieux Peugeot de la cave. Quand j’ai commencé en 2005, il y avait très peu de pistes cyclables. Puis les infrastructures se sont développées depuis le lancement du Vélib’ en 2007. Aujourd’hui, le vélo s’est vraiment démocratisé à Paris», retrace-t-il.
Avec le temps, Ludovic Cohen-Solal dit s’être rendu compte du «lien émotionnel» qu’ont certains cyclistes avec leur bicyclette. «Quand le coût des réparations équivaut ou dépasse le prix d’un vélo d’occasion, je conseille aux clients d’en racheter un, par réflexe, explique-t-il. Certains refusent parce que ça appartenait à leur grand-père par exemple, et me demandent de le réparer, peu importe le prix. Ce n’est pas juste un vélo, il y a des sentiments dedans.» «Depuis que j’ai changé les roues, je n’ai eu aucun souci», raconte Anne-Lise en pédalant avec sa bicyclette vintage dans les rues de Montmartre, dans le 18e arrondissement.
Quentin, quant à lui, roule sur un VTC électrique tout neuf d’une valeur de 4000 euros : «Je l’ai acheté il y a un mois. Je prévois un premier entretien après 400 km. C’est un vélo de qualité, il faut en prendre soin».
À quelques coups de pédales, rue d’Orsel, en bas du Sacré-Cœur, la boutique Véloparis est animée par un groupe de clients en début d’après-midi. «C’est le rush. Dès qu’il fait beau, en avril ou en mai, nous avons beaucoup de demandes, que ce soit pour la location, la vente ou la réparation», explique Ludovic Cohen-Solal, le gérant, entouré de cadres suspendus, de selles entreposées, de clés et d’outils éparpillés.
«En pleine saison, nous réalisons entre 10 et 15 réparations par jour. Mais en hiver, c’est beaucoup plus calme», précise-t-il. Le magasin, qui célèbre ses 20 ans, emploie un salarié, «avec également des stagiaires qui tournent de manière régulière».
Selon les chiffres publiés par l’Union Sport & Cycle (USC) ce vendredi, les ventes de vélos reconditionnés ont augmenté de 9 % en 2024 au niveau national. En 2024, l’étude de l’Union Sport & Cycle a enregistré une croissance de 4 % pour le segment de la maintenance des entreprises de la filière sport. Cette croissance contraste avec la baisse de 12 % des ventes de bicyclettes neuves pour la troisième année consécutive. Selon le président de la commission cycle de l’USC, Patrick Guinard, cette tendance s’explique par un changement de comportement des Français en faveur de la réutilisation et la réparation des vélos.
Les réparations les plus courantes concernent les crevaisons, le changement de chambre à air, parfois de pneu, ainsi que les patins, câbles de freins et câbles de dérailleur. Les réglages, notamment pour les vitesses, sont également fréquents. Les prix des réparations varient entre 15 et 60 euros, par exemple pour le remplacement d’un boîtier de pédalier.
Ludovic Cohen-Solal, gérant d’une entreprise de maintenance, donne des conseils pour l’entretien des vélos, notamment le gonflage des roues toutes les deux-trois semaines. Il est également crucial de nettoyer et de lubrifier sa chaîne et ses câbles de frein. Il est essentiel de bien passer les vitesses, car pour les débutants qui ne maîtrisent pas encore cette technique, cela peut entraîner des problèmes tels que le déraillement ou la casse de la chaîne. De plus, il est recommandé de faire entretenir son vélo deux fois par an. Selon le gérant, 80% des clients qui viennent dans sa boutique pour des réparations sont des débutants en cyclisme, mais il y a aussi des cyclistes plus expérimentés à qui des conseils sont également prodigués. Ludovic Cohen-Solal raconte que les clients savent déjà ce qu’ils veulent faire, et on exécute. Si la pratique du vélo a explosé après la crise sanitaire, le gérant estime que le phénomène remonte même aux grèves dans les transports parisiens en 2019. Beaucoup de personnes ont sorti leur vieux Peugeot de la cave. Quand j’ai commencé en 2005, il y avait très peu de pistes cyclables. Puis les infrastructures se sont développées depuis le lancement du Vélib’ en 2007. Aujourd’hui, le vélo s’est vraiment démocratisé à Paris, retrace-t-il.
Avec le temps, Ludovic Cohen-Solal dit s’être rendu compte du «lien émotionnel» qu’ont certains cyclistes avec leur bicyclette. Quand le coût des réparations équivaut ou dépasse le prix d’un vélo d’occasion, je conseille aux clients d’en racheter un, par réflexe, explique-t-il. Certains refusent parce que ça appartenait à leur grand-père par exemple, et me demandent de le réparer, peu importe le prix. Ce n’est pas juste un vélo, il y a des sentiments dedans.
Ludovic Cohen-Solal conseille «de dégraisser et d’huiler sa chaîne et ses câbles de freins» régulièrement. De nombreux vélos sont garés devant le magasin.
SOURCE
Deja una respuesta