To combat rural desertification and bring life back to the small village of D’Huison-Longueville (Essonne), a solidarity grocery store is trying to rebuild the connection between economic actors and residents.
It’s a solidarity grocery store that operates on membership. In D’Huison-Longueville, in the south of Essonne, Ecojolie Terres Vivantes is the only store for several kilometers around: «It’s a necessity. It’s so pleasant and practical not to take the car to buy bread, to buy two or three small items,» emphasizes Sylviane Sacilotto, a volunteer at the grocery store.
The association organizes a snack in front of the school in the village
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The association also organizes other activities such as snacks after school. Michel Mombrun, leading the organization, has made the revitalization of rural areas his cause, through healthy, local, and accessible food: «Financial balance is a necessity. It’s not easy every day in a small shop, in a small village like here. We buy from local producers who are often small market gardeners or associations of market gardeners, at a price that allows them to live. Without their work, we have nothing to offer locally.»
François Bataillard is one of the local suppliers. He runs an integration project in Avrainville (Essonne) that produces flowers, fruits, and vegetables. He shares the same values as Michel and contributes to the development of the territory: «The direction we are taking with Michel is one of justice, sharing, and fairness, to allow people to live better in situations of rural isolation.»
François Bataillard and Michel Mombrun
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According to Michel Mombrun: «There are about fifty villages in southern Essonne […] that no longer have any services or shops, or schools for the most part. And there, it’s abandonment, it’s humiliation.»
To combat the desertification of villages, Michel Mombrun has found a way to act and create a virtuous economic circle.
Contre la désertification rurale, pour remettre de la vie dans le petit village de D’Huison-Longueville (Essonne), une épicerie solidaire tente de recréer du lien ente les acteurs économiques et les habitants.
C’est une épicerie solidaire qui fonctionne sur adhésion. À D’Huison-Longueville, dans le sud de l’Essonne, l’Ecojolie Terres Vivantes est le seul commerce à plusieurs kilomètres à la ronde : «C’est une nécessité. C’est tellement plaisant et tellement pratique de ne pas prendre la voiture pour aller acheter du pain, pour aller acheter deux ou trois petits articles», souligne Sylviane Sacilotto, bénévole à l’épicerie.
L’association organise un goûter devant l’école du village
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L’association organise également d’autres activités comme des goûters en sortie d’école. Michel Mombrun, à la tête de l’organisation, a fait de la revitalisation des zones rurales son combat, à travers une alimentation saine, locale et accessible : «L’équilibre financier est une nécessité. Ce n’est pas facile tous les jours dans une petite boutique, dans un petit village comme ici. On achète à des producteurs locaux qui sont souvent des petits maraîchers ou des associations de maraîchers, au prix qui leur permet de vivre. Sans leur travail, nous n’avons rien à proposer aux gens localement».
François Bataillard est un des fournisseurs locaux. Il dirige un chantier d’insertion à Avrainville (Essonne) qui produit des fleurs, des fruits et des légumes. Il partage les mêmes valeurs que Michel et participe à l’aménagement du territoire : «La direction dans laquelle on s’engage avec Michel c’est celle de la justice, du partage, de l’équitable, pour permettre à des gens de mieux vivre des situations d’isolement rural».
François Bataillard et Michel Mombrun
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D’après Michel Mombrun : «Il y a une cinquantaine de villages dans le sud Essonne […] qui n’ont strictement plus aucun service ni commerce, ni d’école pour la plupart. Et là, c’est la déshérence, c’est l’humiliation».
Contre la désertification des villages, Michel Mombrun a trouvé le moyen d’agir et de créer un cercle économique vertueux. Un reportage de Bruno Lopez, Wilfried Redonnet et Anne-Sarah Sfez nous plonge dans l’initiative de l’épicerie solidaire Ecojolie Terres Vivantes, située à D’Huison-Longueville, dans le sud de l’Essonne. Cette épicerie, fonctionnant sur adhésion, représente un véritable lien social pour les habitants de ce petit village en proie à la désertification rurale. Sylviane Sacilotto, bénévole à l’épicerie, souligne l’importance de cet établissement dans la vie quotidienne des habitants en évitant des déplacements inutiles en voiture pour des achats de première nécessité.
L’Ecojolie Terres Vivantes va au-delà de sa fonction commerciale en organisant diverses activités pour dynamiser la vie locale, telles que des goûters en sortie d’école. Michel Mombrun, à la tête de l’organisation, s’engage pour la revitalisation des zones rurales à travers une alimentation saine, locale et accessible. Il insiste sur l’équilibre financier nécessaire pour soutenir les petits producteurs locaux et garantir une offre de qualité aux habitants.
Parmi ces fournisseurs locaux, on retrouve François Bataillard, dirigeant d’un chantier d’insertion à Avrainville (Essonne) spécialisé dans la production de fleurs, fruits et légumes. Partageant les mêmes valeurs que Michel, il contribue à l’aménagement du territoire en favorisant la justice, le partage et l’équité pour améliorer les conditions de vie des populations rurales isolées.
Cette initiative exemplaire illustre l’importance de la solidarité et de l’engagement communautaire pour lutter contre la désertification rurale et redonner vie à des villages en déclin. Grâce à des acteurs locaux impliqués et à une démarche responsable, l’épicerie solidaire Ecojolie Terres Vivantes incarne un modèle de développement durable ancré dans une vision collective et solidaire.
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