Six suspects, dont l’auteur présumé du coup de couteau mortel, ont été déférés mercredi dans l’enquête sur la rixe devant un lycée de Yerres. Une information judiciaire a été ouverte, et le parquet requiert plusieurs mises en examen, dont des placements en détention provisoire.
Six hommes, soupçonnés d’avoir participé à la rixe mortelle devant un lycée de Yerres (Essonne) lundi, ont été présentés à la justice en vue de leur mise en examen, a annoncé mercredi soir le parquet d’Évry. Six suspects, dont l’auteur présumé du coup de couteau mortel, ont été déférés mercredi dans le cadre de l’enquête sur la rixe devant un lycée de Yerres. Une information judiciaire a été ouverte, et le parquet demande plusieurs mises en examen, y compris des placements en détention provisoire.
Après une garde à vue de neuf personnes en 48 heures, six suspects – cinq majeurs de 18 et 19 ans et un mineur de 17 ans – ont été présentés à la justice dans l’après-midi. Une information judiciaire a été lancée pour homicide volontaire, complicité et violences volontaires avec arme, en réunion et à proximité d’un établissement scolaire.
Le parquet demande la mise en examen et l’incarcération du suspect principal, originaire du quartier des Tournelles à Yerres. Pendant sa garde à vue, il a admis sa présence sur les lieux mais a nié être l’auteur du coup mortel, malgré des preuves vidéo et des témoignages. Un mineur du même quartier est également poursuivi pour complicité et violences volontaires, avec une demande de détention provisoire.
Les quatre autres suspects, provenant du quartier des Hautes Mardelles à Brunoy, sont poursuivis pour violences volontaires. Deux d’entre eux pourraient être incarcérés en raison de leurs antécédents, tandis que les autres seraient placés sous contrôle judiciaire strict.
Lundi après-midi, une altercation entre jeunes de Yerres et Brunoy a dégénéré devant le lycée professionnel Louis-Armand. Un adolescent de 17 ans, des Hautes Mardelles, a été mortellement poignardé dans le dos. Le maire de Yerres, Olivier Clodong, évoque une escalade des tensions entre bandes rivales depuis plusieurs jours.
Dans ce contexte, les ministres de l’Éducation et de l’Intérieur ont ordonné des contrôles aléatoires aux abords des établissements scolaires jusqu’à la fin de l’année. L’Essonne, régulièrement touchée par ces affrontements, concentre à elle seule un quart des rixes recensées en France.
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