Suivez l’interrogatoire de l’ex-chirurgien sur son parcours professionnel et les accusations portées à son encontre

Le procès de Joël Le Scouarnec se poursuit avec de nouvelles déclarations attendues. Après avoir examiné sa personnalité et ses carnets détaillant les noms de ses victimes et les récits de sévices, la cour criminelle du Morbihan se penche sur son itinéraire professionnel. Joël Le Scouarnec, un ancien chirurgien, est jugé depuis le 24 février pour des viols et agressions sexuelles sur près de 300 patients.

Lors de son interrogatoire, Joël Le Scouarnec a déclaré qu’il était prêt à assumer certains faits qu’il avait précédemment dissimulés. Il a admis : «Aujourd’hui, je me sens prêt à reconnaître certains faits de viols que j’ai voulu cacher ou nier.» Cette déclaration intervient après une «introspection» de cinq heures au cours de laquelle il a tenté d’expliquer son basculement dans la pédocriminalité. Il a avoué : «Je me suis laissé envahir par cette perversion. J’étais un chirurgien ayant un comportement normal. Et à côté, j’effectuais des actes pédophiles.»

En parallèle, l’Ordre national des médecins a critiqué les instances du Finistère et de Charente-Maritime pour leur attitude dans l’affaire Joël Le Scouarnec. L’Ordre a révélé qu’il n’avait eu connaissance de la condamnation de Joël Le Scouarnec pour des faits de consultation et détention d’images pédopornographiques qu’en 2008, alors que ce dernier demandait à transférer son lieu d’exercice. Le Conseil départemental de Charente-Maritime n’avait pas pris les mesures appropriées malgré cette information. L’Ordre des médecins a même été critiqué pour s’être constitué partie civile à l’ouverture du procès.

Le procès de Joël Le Scouarnec continue de susciter l’indignation et de lever le voile sur des pratiques criminelles choquantes. Restez informés en suivant notre direct pour les dernières mises à jour sur cette affaire. L’accusé s’est montré bavard et a tenté d’expliquer sa descente dans la pédocriminalité. «Je me suis laissé emporter par cette perversion», a-t-il déclaré. «J’étais un chirurgien avec un comportement normal. Et en parallèle, je commettais des actes pédophiles», a-t-il affirmé.

L’Ordre des médecins désapprouve les décisions de ses instances départementales. Dans un communiqué publié lundi et consulté par franceinfo, l’Ordre national des médecins a critiqué l’attitude de ses branches du Finistère et de Charente-Maritime. «Ce n’est qu’en 2008 que le Conseil national de l’Ordre des médecins a pris connaissance de la condamnation de Joël Le Scouarnec en 2005 pour des faits de consultation et de possession d’images pédopornographiques, alors qu’il demandait à transférer son lieu d’exercice», écrit l’Ordre national. Cependant, le Conseil départemental de Charente-Maritime n’a pas pris les mesures appropriées en conséquence. Au début du procès, l’Ordre des médecins a été critiqué par des associations pour s’être porté partie civile.

SOURCE

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *