Lors d’un entretien à la chaîne NBC, Donald Trump a menacé Téhéran «de bombardements» en l’absence d’un accord sur le nucléaire iranien.

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Lors d’un entretien à la chaîne NBC, Donald Trump a menacé Téhéran «de bombardements» en l’absence d’un accord sur le nucléaire iranien.
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L’Iran répond aux menaces du président américain. Après que Donald Trump a assuré, dimanche 30 mars, dans un entretien à la chaîne américaine NBC qu’il y aurait «des bombardements» en cas d’échec des négociations sur la question nucléaire, un proche conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei a mis en garde : «à un moment donné, si vous optez pour des bombardements», l’Iran «n’aura d’autre choix pour la sécurité du pays» que de recourir à l’arme nucléaire «parce que le peuple le demandera» pour sa défense, a déclaré ce proche du guide suprême iranien, Ali Larijani, à l’intention des Américains.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, avait promis plus tôt une «riposte ferme» de l’Iran si le pays était bombardé en cas d’échec de la diplomatie sur la question du nucléaire.
Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Le pays rejette ces allégations et affirme que son programme n’existe qu’à des fins civiles, notamment pour l’énergie.
L’Iran a conclu en 2015 un accord avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Chine, Russie, Etats-Unis, France et Royaume-Uni) et l’Allemagne pour encadrer ses activités nucléaires, en échange d’un allègement des sanctions internationales.
En 2018, lors de son premier mandat, Donald Trump avait retiré les États-Unis de l’accord de manière unilatérale et rétabli les sanctions américaines. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le président des États-Unis se dit désormais ouvert au dialogue avec Téhéran. Cependant, en parallèle, Donald Trump a renforcé sa politique de «pression maximale» à l’encontre de l’Iran, en décidant de sanctions supplémentaires pour réduire à zéro les exportations de pétrole et les sources de revenus de la république islamique. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a réitéré dimanche que son pays s’opposait à des négociations directes avec les États-Unis sous la menace, mais était prêt à échanger avec Washington indirectement. Lors d’un entretien à la chaîne NBC, Donald Trump a menacé Téhéran de bombardements en l’absence d’un accord sur le nucléaire iranien. L’Iran a répondu aux menaces du président américain. Suite à la déclaration de Donald Trump le dimanche 30 mars, selon laquelle des bombardements pourraient avoir lieu en cas d’échec des négociations sur la question nucléaire, un proche conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei a répliqué en mettant en garde. Il a affirmé que si des bombardements étaient choisis comme option, l’Iran n’aurait d’autre choix que de recourir à l’arme nucléaire pour assurer la sécurité du pays, car le peuple le demanderait pour sa défense. Ces propos émanaient du proche du guide suprême iranien, Ali Larijani, adressés aux Américains.
L’ayatollah Ali Khamenei lui-même avait promis une riposte ferme de l’Iran en cas de bombardement en cas d’échec des pourparlers sur la question nucléaire. Les pays occidentaux, en particulier les États-Unis, suspectent depuis des décennies l’Iran de chercher à se doter de l’arme nucléaire. En réponse, l’Iran rejette ces accusations, affirmant que son programme nucléaire est exclusivement à des fins civiles, notamment pour l’énergie.
En 2015, l’Iran avait conclu un accord avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Allemagne pour encadrer ses activités nucléaires en échange d’un assouplissement des sanctions internationales. Cependant, en 2018, lors de son premier mandat, Donald Trump avait retiré les États-Unis de cet accord de manière unilatérale et rétabli les sanctions américaines.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le président américain s’est dit ouvert au dialogue avec Téhéran. Cependant, en parallèle, il a renforcé sa politique de «pression maximale» contre l’Iran, en imposant des sanctions supplémentaires pour réduire à zéro les exportations de pétrole et les sources de revenus de la république islamique.
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a réaffirmé dimanche que son pays s’opposait à des négociations directes avec les États-Unis sous la menace. Néanmoins, Téhéran est prêt à dialoguer indirectement avec Washington, comme il l’a précisé dans une vidéo diffusée par la télévision d’État.
Les tensions entre l’Iran et les États-Unis restent vives, malgré les récents efforts pour renouer le dialogue. La situation demeure précaire et le risque d’escalade demeure présent. Il est crucial pour les deux parties de chercher des voies diplomatiques pour éviter une confrontation aux conséquences potentiellement dévastatrices pour la région et au-delà.
During an interview on NBC, Donald Trump threatened Tehran with «bombing» in the absence of an agreement on the Iranian nuclear issue.
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Iran has responded to the threats from the American president. After Donald Trump stated, on Sunday, March 30, in an interview with the American channel NBC, that there would be «bombings» in case of failure of the negotiations on the nuclear issue, a close advisor to Ayatollah Ali Khamenei warned: «at some point, if you choose bombings,» Iran «will have no other choice for the country’s security» but to resort to nuclear weapons «because the people will demand it» for their defense, said this close aide to Iran’s supreme leader, Ali Larijani, addressing the Americans.
The Iranian supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei, had earlier promised a «strong response» from Iran if the country was bombed in case of diplomatic failure on the nuclear issue.
Western countries, led by the United States, have suspected Iran of seeking nuclear weapons for decades. The country rejects these allegations and claims its program exists only for civilian purposes, notably for energy.
In 2015, Iran reached an agreement with the permanent members of the UN Security Council (China, Russia, United States, France, and the United Kingdom) and Germany to regulate its nuclear activities in exchange for lifting international sanctions.
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