Tout ce que vous devez savoir sur ce dispositif : Après la réduction de la vitesse à 50 km/h, le périphérique parisien continue sa transformation. Une voie de covoiturage entre en vigueur ce lundi sur une grande partie du périphérique ainsi que sur certains tronçons de l’A1 et de l’A13. Voici comment cela fonctionne. «Nous souhaitons diminuer le nombre de voitures en circulation en optimisant leur taux de remplissage afin de réduire le bruit et la pollution de l’air», résume David Belliard, adjoint écologiste chargé des mobilités, rappelant que 80% des usagers du périphérique sont autosolistes. À partir de ce lundi, le périphérique réserve désormais aux heures de pointe sa voie de circulation la plus à gauche aux véhicules qui transportent «au moins deux passagers», hors poids lourds, ainsi qu’aux transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite. Sur le périphérique parisien, la voie sera active dès lors que des panneaux au losange blanc sur fond bleu seront allumés, du lundi au vendredi de 7h à 10h30 et de 16h à 20h. Par précaution, la préfecture de police pourra la désactiver en cas de bouchons importants. Certains tronçons de l’autoroute A1, au nord de Paris, et de l’A13 à l’ouest sont également concernés. Sur l’A1, ce sont 11,3 km dans le sens province-Paris de 6h30 à 10h, et 3 km dans le sens inverse de 17h00 à 18h30. Et l’A13, uniquement en direction de Paris, sur 7 km, entre 07h et 10h. Au sud, 7 des 35 kilomètres, qui séparent le quai d’Issy de la porte de Bercy, y échappent faute d’avoir été des «voies olympiques» desservant des sites pendant les JO, mais la Ville compte investir sept millions d’euros en signalétique dynamique et radars de formes pour les inclure. Dès ce lundi, une première phase «pédagogique» de contrôle permettra de détecter via «l’intelligence artificielle» les contrevenants. Tout ce qu’il faut savoir sur ce dispositif

Après la baisse de la vitesse à 50 km/h, le périphérique parisien continue de se transformer. Une voie de covoiturage entre en vigueur ce lundi sur une grande partie du périphérique et certains tronçons de l’A1 et de l’A13. Mode d’emploi.

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«Nous souhaitons diminuer le nombre de voitures en circulation en optimisant leur taux de remplissage afin de réduire le bruit et la pollution de l’air», résume David Belliard, adjoint écologiste chargé des mobilités, rappelant que 80% des usagers du périphérique sont autosolistes.

À partir de ce lundi, le périphérique réserve désormais aux heures de pointe sa voie de circulation la plus à gauche aux véhicules qui transportent «au moins deux passagers», hors poids lourds, ainsi qu’aux transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite.

Ces axes seront concernés par la mise en place d’une voie réservée au covoiturage.

© France Télévisions

Sur le périphérique parisien, la voie sera active dès lors que des panneaux au losange blanc sur fond bleu seront allumés, du lundi au vendredi de 7h à 10h30 et de 16h à 20h. Par précaution, la préfecture de police pourra la désactiver en cas de bouchons importants.

Certains tronçons de l’autoroute A1, au nord de Paris, et de l’A13 à l’ouest sont également concernés. Sur l’A1, ce sont 11,3 km dans le sens province-Paris de 6h30 à 10h, et 3 km dans le sens inverse de 17h00 à 18h30. Et l’A13, uniquement en direction de Paris, sur 7 km, entre 07h et 10h.

Au sud, 7 des 35 kilomètres, qui séparent le quai d’Issy de la porte de Bercy, y échappent faute d’avoir été des «voies olympiques» desservant des sites pendant les JO, mais la Ville compte investir sept millions d’euros en signalétique dynamique et radars de formes pour les inclure.

La voie de covoiturage est celle située sur la gauche de chaque côté du périphérique.

© France Télévisions

Dès ce lundi, une première phase «pédagogique» de contrôle permettra de détecter via «l’intelligence artificielle» les contrevenants.

Les conducteurs verront alors un message s’afficher sur les panneaux pour leur demander de changer de voie.

Les premières contraventions, d’un montant de 135 euros, seront appliquées à partir du 1er mai, la police municipale étant chargée d’analyser chaque cliché de vidéo-verbalisation au préalable.

Cette expérimentation, sans date de fin selon la mairie, fera l’objet d’une publication hebdomadaire d’indicateurs de suivi (congestion, bruit, pollution, covoiturage), avec des bilans intermédiaires prévus en septembre, décembre et mars.

Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a indiqué mercredi que l’expérimentation sur l’A1 et l’A13 serait évaluée en septembre pour décider de maintenir ou suspendre la mesure.

Les radars pourront détecter le nombre de personnes dans chaque véhicule.

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Avec environ 1,5 million de déplacements quotidiens, le boulevard périphérique est «l’espace le plus pollué de la capitale», qui concentre «2 à 2,5 fois plus de particules ultrafines que sur les sites urbains», argumente la Ville.

L’exécutif entend aussi amplifier les effets positifs observés depuis l’abaissement de la vitesse maximale à 50 km/h le 1er octobre.

Selon l’Atelier parisien d’urbanisme, les embouteillages ont diminué de 15%, les accidents de 16%, le bruit de 2,6 db (soit une réduction de quasiment de moitié), la pollution liée au dioxyde d’azote de 16%, aux particules fines de 15%.

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Afin de réduire la congestion, le bruit et la pollution sur le boulevard périphérique de Paris, une expérimentation de voie de covoiturage a été lancée. Les conducteurs verront un message s’afficher sur les panneaux pour leur demander de changer de voie. Les premières contraventions, d’un montant de 135 euros, seront appliquées à partir du 1er mai, avec la police municipale chargée d’analyser chaque cliché de vidéo-verbalisation.

Cette expérimentation, organisée «sans date de fin» selon la mairie, fera l’objet d’une publication hebdomadaire d’indicateurs de suivi tels que la congestion, le bruit, la pollution et le covoiturage. Des bilans intermédiaires sont prévus en septembre, décembre et mars. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a également annoncé une évaluation en septembre pour décider de maintenir ou suspendre la mesure.

Avec environ 1,5 million de déplacements quotidiens, le boulevard périphérique est considéré comme «l’espace le plus pollué de la capitale», avec 2 à 2,5 fois plus de particules ultrafines que sur les sites urbains, selon la Ville. Depuis l’abaissement de la vitesse maximale à 50 km/h le 1er octobre, les effets positifs ont été observés, tels qu’une diminution des embouteillages de 15%, des accidents de 16%, du bruit de 2,6 db, de la pollution au dioxyde d’azote de 16% et aux particules fines de 15%.

La voie de covoiturage sur le périphérique vise à continuer cette transformation en encourageant le covoiturage et en réduisant l’impact environnemental et sanitaire de la circulation routière. Les conducteurs sont invités à se conformer aux nouvelles règles de circulation pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air et de la vie en ville.

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