L’homme de 76 ans a écopé de huit mois de prison avec sursis ce mercredi pour outrage et provocation au meurtre pour un message publié sur les réseaux sociaux contre la présidente du tribunal au procès du Rassemblement national (RN) et de Marine Le Pen. Il a également écopé d’une amende de 3.000 euros.
Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet à l’encontre du mis en cause, au casier judiciaire vierge, mais alourdi l’amende à son encontre.
Au lendemain du verdict du procès de Marine le Pen et du RN, il avait publié une photo de guillotine accompagnée de la légende «Ce que mérite cette salope». Mardi, il avait été placé en garde à vue à la Garenne-Colombe dans les Hauts-de-Seine. Il a été jugé en comparution immédiate ce mercredi.
Selon l’AFP, il a laborieusement essayé à l’audience de convaincre que son message ne constituait pas une menace envers la magistrate Bénédicte de Perthuis.
La photo de la guillotine, «pour moi, c’était un symbole de la justice et je voulais dire que certains magistrats peut-être mériteraient d’être jugés», s’est défendu cet ancien directeur d’entreprise informatique, au ton maniéré contrastant avec la virulence de ses propos sur le réseau social X.
«En France, il y a des gens qui se sont fait trancher la tête, qui se sont fait décapiter. Derrière son téléphone chez soi, bien au chaud, certes on ne prend pas de risque, mais c’est une perche tendue à des gens violents ou qui auraient des problèmes mentaux«, a estimé le procureur dans son réquisitoire.
«On n’est pas face à un compte suivi par des milliers de «followers». La portée de ses propos est quasiment nulle«, a relativisé l’avocate de la défense. Au moment du procès, le message litigieux ne comptait que 200 vues.
Le 31 mars, Marine Le Pen, cheffe de file de l’extrême droite, a été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux fermes aménagés sous bracelet électronique, et à une amende de 100.000 euros, ainsi qu’à une inéligibilité immédiate de cinq ans qui compromet sa candidature à la présidentielle de 2027.
Au total, 24 personnes ont été condamnées dans ce dossier, en plus du parti RN.
Depuis le délibéré, les magistrats et notamment la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, sont la cible de menaces très virulentes ayant mené au placement sous protection policière de cette dernière.
La portée de ses propos est quasiment nulle«, a relativisé l’avocate de la défense. Au moment du procès, le message litigieux ne comptait que 200 vues.
Le 31 mars, Marine Le Pen, cheffe de file de l’extrême droite, a été condamnée à quatre ans d’emprisonnement, dont deux fermes aménagés sous bracelet électronique, et à une amende de 100.000 euros, ainsi qu’à une inéligibilité immédiate de cinq ans qui compromet sa candidature à la présidentielle de 2027.
Au total, 24 personnes ont été condamnées dans ce dossier, en plus du parti RN.
Depuis le délibéré, les magistrats et notamment la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, sont la cible de menaces très virulentes ayant mené au placement sous protection policière de cette dernière.
L’avocate de la défense a minimisé la portée de ses propos, en soulignant que le message litigieux n’avait été vu que 200 fois lors du procès. Marine Le Pen a été condamnée à une peine de quatre ans de prison, dont deux avec bracelet électronique, et à une amende de 100 000 euros, avec une inéligibilité immédiate de cinq ans. Au total, 24 personnes, dont le parti RN, ont été condamnées dans cette affaire. Suite à cette décision, les magistrats, notamment la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, ont fait l’objet de menaces violentes, entraînant leur placement sous protection policière.
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