Il a soutenu qu’il cherchait seulement à l'»écarter», sans aucune intention «de le faire chuter, et encore moins de le blesser», car il se trouvait sur son chemin.
Dans une vidéo postée sur Mediapart, on voit un policier de la Brav-M en train de percuter un observateur de la Ligue des droits de l’Homme.
Le gardien de la paix visait à interpeller une personne avec une capuche, «qui a jeté un projectile» en direction de la police: «je fonce vers la personne qui a jeté le projectile, je veux écarter l’obstacle, je le pousse, je vois que je n’arriverai pas à l’interpeller, donc je me replie», décrit le policier après plusieurs visionnages de la vidéo filmée par un manifestant.
Cette vidéo montre le policier se dirigeant vers la foule et percutant l’observateur de ses deux mains, le faisant chuter au sol, au milieu des manifestants. Les juges ont considéré que l’action du policier était une violence volontaire.
Pour Daniel.B, qui participe aux défilés du 1er mai «depuis 6 ou 7 ans», il a clairement été visé parce qu’il était présent «en tant qu’observateur de la LDH, parce que j’étais en train de filmer l’action des forces de police». «Il faut aussi protéger les manifestants, mais pas les agresser», a-t-il fait valoir.
Le policier a lui assuré ne pas avoir perçu qu’il s’agissait d’un observateur. «Je ne les identifie pas comme des observateurs, beaucoup sont habillés de couleurs différentes, surtout le 1er mai», avec «beaucoup de revendications différentes».
Daniel.B a lui estimé au contraire avoir été «très identifiable avec la mention «Ligue des droits de l’homme», des casques bleu clair, des chasubles blancs et nous sommes volontairement observables».
Un policier de la Brav-M a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Paris de violence envers un observateur de la Ligue des droits de l’homme lors d’une manifestation le 1er mai 2021. Les juges ont conclu que l’action du policier était intentionnelle et violente.
Le policier âgé de 30 ans a été condamné à suivre un stage de citoyenneté pour avoir violemment poussé à terre Daniel.B, un journaliste à la retraite qui se trouvait sur place en tant qu’observateur pour la Ligue des droits de l’homme lors d’une manifestation en soutien aux droits des travailleurs. Le policier de la brigade de répression de l’action violente motorisée (Brav-M) a poussé et fait chuter l’ancien journaliste au milieu des manifestants. Il a affirmé qu’il cherchait simplement à «écarter» Daniel.B, sans aucune intention de le faire tomber ou de lui causer des blessures, car il était sur son chemin.
Dans une vidéo diffusée sur Mediapart, on peut voir le policier de la Brav-M percuter violemment un observateur de la Ligue des droits de l’homme. Le gardien de la paix visait à interpeller une personne portant une capuche, «qui avait lancé un projectile» en direction de la police : «je me précipite vers la personne qui a jeté le projectile, je veux écarter l’obstacle, je le pousse, je réalise que je ne pourrai pas l’interpeller, donc je me retire», a décrit le policier après avoir visionné la vidéo plusieurs fois, filmée par un manifestant.
La vidéo montre le policier se dirigeant vers la foule et percutant l’observateur avec ses deux mains, le faisant chuter au sol au milieu des manifestants. Les juges ont estimé que l’action du policier était une violence délibérée. Pour Daniel.B, qui participe aux défilés du 1er mai depuis «6 ou 7 ans», il a clairement été visé parce qu’il était présent en tant qu’observateur de la LDH et qu’il filmait l’action des forces de police. Il a souligné qu’il est important de protéger les manifestants et non de les agresser. Le policier, quant à lui, a affirmé qu’il n’avait pas identifié Daniel.B comme un observateur, car beaucoup de personnes présentes étaient habillées de manière différente ce jour-là, avec diverses revendications.
Daniel.B a soutenu, au contraire, qu’il était très identifiable en tant qu’observateur de la Ligue des droits de l’homme, portant une mention claire, des casques bleus clairs et des chasubles blanches, afin d’être facilement repérable. Please rewrite this sentence.
SOURCE
Deja una respuesta