Un surveillant accusé de viol sur un détenu à la prison de la Santé, le verdict attendu vendredi

Il a à deux reprises dans le passé fait l’objet de deux procédures disciplinaires, faits qui n’ont pas fait l’objet de plaintes pénales.

Questionné par son avocate Léa Dordilly face à ses accusations qu’il rejette en bloc, le surveillant a expliqué ressentir «de la révolte», «beaucoup de colère», et un sentiment de «dégoût» par rapport à une administration qu’il souhaite à présent quitter malgré l’amour de son métier de surveillant.

Le verdict est attendu vendredi.

Le surveillant a été soumis à deux procédures disciplinaires par le passé, sans qu’aucune plainte pénale ne soit déposée à son encontre.

Interrogé par son avocate Léa Dordilly concernant les accusations qu’il nie catégoriquement, le surveillant a exprimé des sentiments de révolte, de colère et de dégoût envers une administration qu’il souhaite maintenant quitter malgré son amour pour son métier de surveillant.

Le verdict est prévu pour vendredi.

Un détenu a accusé un surveillant de l’avoir agressé sexuellement à plusieurs reprises à la prison de la Santé en 2022. Le surveillant, qui se présente devant la cour criminelle de Paris, conteste les allégations et évoque une possible volonté de vengeance.

Le surveillant est accusé d’avoir contraint un détenu à des actes sexuels à plusieurs reprises entre mai et août 2022, dans son bureau à la prison de la Santé, située dans le 14e arrondissement de Paris.

Il nie catégoriquement ces accusations en affirmant que les événements en question ne se sont jamais produits. Au cours de son procès, l’accusé a émis l’hypothèse selon laquelle le détenu aurait mal interprété une sanction reçue après la découverte d’un téléphone portable dans sa cellule.

Cependant, le président Bertrand Grain souligne que le détenu a eu du mal à déposer une plainte. Bien qu’il ait signalé les faits au personnel médical de l’établissement, il a semblé hésiter à dénoncer l’agression jusqu’à son audition en visioconférence depuis sa prison actuelle.

En toile de fond se trouvent la crainte de représailles en détention et la peur de subir des mauvais traitements.

Lors de son témoignage, le surveillant, en instance de divorce et père de deux enfants, qui a tardé à reconnaître son attirance pour les hommes, a mis en avant l’importance de la réciprocité et du consentement mutuel dans ses relations.

Pourtant, son passé est marqué par des incidents avec des subordonnés isolés, des avances sexuelles insistantes voire harcelantes, des exhibitions et des attouchements non consentis. Il a été impliqué dans deux procédures disciplinaires par le passé, sans qu’aucune plainte pénale ne soit déposée à son encontre.

Interrogé par son avocate Léa Dordilly concernant les accusations qu’il nie en bloc, le surveillant a exprimé des sentiments de révolte, de colère et de dégoût envers une administration qu’il souhaite maintenant quitter malgré son attachement à son métier de surveillant.

Le verdict est prévu pour vendredi.

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