La région Auvergne-Rhône-Alpes suffoque sous des températures anormalement élevées. En cause : un phénomène météorologique atypique surnommé «blocage en oméga», qui maintient une bulle d’air brûlant sur la France. La vigilance orange canicule est activée sur le Rhône et l’Isère à partir de vendredi.
C’est la première vague de chaleur de 2025 à l’échelle nationale, et elle s’annonce intense. Dans le Rhône, en Ardèche, en Isère ou dans la Drôme, les thermomètres vont s’affoler dès vendredi 19 juin. Météo France alerte sur des nuits tropicales et des maximales frôlant les 38°C. Et ce n’est peut-être qu’un début.
La canicule qui s’installe n’est pas un simple coup de chaud passager. Elle est liée à un phénomène atmosphérique appelé « blocage en oméga », du nom de la forme en Ω que dessinent les masses d’air sur les cartes météo. «Pour cela, il faut deux ingrédients, ce qu’on appelle les gouttes froides, côté Portugal et côté Grèce, et au milieu, un axe de haute pression, un gros anticyclone, et sur les cartes météo, ces éléments, ça dessine un oméga«, explique Gabriel Chantrel, prévisionniste à MétéoFrance. Concrètement, une dépression se forme à l’ouest du pays, une autre à l’est, et entre les deux, une puissante cellule anticyclonique coince l’air chaud sur la France. Résultat : la chaleur stagne, sans échappatoire.
Ce type de configuration est redouté car il rend les vagues de chaleur plus durables et plus intenses. Et cette fois, Auvergne-Rhône-Alpes est en première ligne. Selon Météo-France, les maximales grimperont entre 36 et 38°C dès samedi dans la Drôme et l’Ardèche. À Lyon, les nuits resteront étouffantes avec des minimales proches de 25°C en centre-ville. «C’est une configuration que l’on retrouve régulièrement, d’être piégé sous les hautes pressions et avec donc des vagues de chaleur associées«, ajoute le météorologue. «C’est juste que dans un contexte de changement climatique, dans une situation en oméga aujourd’hui, il fait beaucoup plus chaud qu’avant«.
Vendredi, la chaleur s’installera progressivement : 32 à 34°C sont attendus de la Loire à la Bresse, jusqu’à 36°C dans la vallée du Rhône. Samedi et dimanche, l’ensemble de la région subira des pics compris entre 34 et 38°C en plaine, et plus de 30°C jusque sur les reliefs. À Valence, Montélimar ou Privas, le seuil de canicule pourrait être franchi. En Isère aussi, la chaleur s’annonce accablante : autour de Grenoble et dans le Grésivaudan, les 35°C seront atteints ou dépassés, tandis que les nuits resteront lourdes, en particulier en fond de vallée. «En terme d’intensité, de température élevées, ce n’est pas notre zone qui est la plus impactée, mais c’est peut-être plutôt nos régions qui vont être le plus touchées«, ajoute Gabriel Chantrel.
Lyon pourrait connaître plusieurs nuits « tropicales », au-dessus de 20°C, avec un pic possible à 25°C dimanche matin. De telles températures en juin rappellent les précédentes vagues de chaleur historiques : 2003, 2019 ou 2022.
Météo France prévoit une baisse modérée des températures dès lundi 23 juin, mais le mercure restera élevé, souvent au-dessus de 30°C en journée. La semaine prochaine s’annonce globalement très chaude, dans un contexte d’incertitude sur l’ampleur de la chaleur. «Pour l’instant, les modèles nous disent que la température baisse par rapport au week-end de manière assez sensible, mais cela demande encore à être confirmé, puisqu’on n’est pas dans la zone où l’air chaud s’évacue franchement«, détaille Gabriel Chantrel.
Cette vague de chaleur est la première de l’année, mais probablement pas la dernière. En Auvergne-Rhône-Alpes, 31 vagues de chaleur ont été recensées entre 1993 et 2023, contre seulement 4 entre 1947 et 1977. Une explosion due au changement climatique.
Les climatologues sont formels : les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes, plus intenses, plus longues et plus précoces. La région Auvergne-Rhône-Alpes suffoque sous des températures anormalement élevées. En cause : un phénomène météorologique atypique surnommé «blocage en oméga», qui maintient une bulle d’air brûlant sur la France. La vigilance orange canicule est activée sur le Rhône et l’Isère à partir de vendredi.
C’est aussi une caractéristique du changement climatique, les vagues de chaleur arrivent de plus en plus tôt en saison. Aujourd’hui, on est plutôt autour de la mi-juin, pour les premières vagues de chaleur, les premières canicules, mais en 2050, ce sera plutôt au début du juin, et puis après, au-delà, on s’approchera plutôt de la mi-mai. Donc la saison chaude prend de l’ampleur avec le changement climatique», précise le spécialiste de Météo France.
Face à cette réalité, les autorités sanitaires rappellent l’importance des gestes de prévention : s’hydrater régulièrement, éviter les efforts physiques en journée, prendre soin des personnes fragiles et limiter l’exposition au soleil.
C’est la première vague de chaleur de 2025 à l’échelle nationale, et elle s’annonce intense. Dans le Rhône, en Ardèche, en Isère ou dans la Drôme, les thermomètres vont s’affoler dès vendredi 19 juin. Météo France alerte sur des nuits tropicales et des maximales frôlant les 38°C. Et ce n’est peut-être qu’un début.
La canicule qui s’installe n’est pas un simple coup de chaud passager. Elle est liée à un phénomène atmosphérique appelé « blocage en oméga », du nom de la forme en Ω que dessinent les masses d’air sur les cartes météo. «Pour cela, il faut deux ingrédients, ce qu’on appelle les gouttes froides, côté Portugal et côté Grèce, et au milieu, un axe de haute pression, un gros anticyclone, et sur les cartes météo, ces éléments, ça dessine un oméga», explique Gabriel Chantrel, prévisionniste à MétéoFrance. Concrètement, une dépression se forme à l’ouest du pays, une autre à l’est, et entre les deux, une puissante cellule anticyclonique coince l’air chaud sur la France. Résultat : la chaleur stagne, sans échappatoire.
Ce type de configuration est redouté car il rend les vagues de chaleur plus durables et plus intenses. Et cette fois, Auvergne-Rhône-Alpes est en première ligne. Selon Météo-France, les maximales grimperont entre 36 et 38°C dès samedi dans la Drôme et l’Ardèche. À Lyon, les nuits resteront étouffantes avec des minimales proches de 25°C en centre-ville. «C’est une configuration que l’on retrouve régulièrement, d’être piégé sous les hautes pressions et avec donc des vagues de chaleur associées», ajoute le météorologue. «C’est juste que dans un contexte de changement climatique, dans une situation en oméga aujourd’hui, il fait beaucoup plus chaud qu’avant».
Vendredi, la chaleur s’installera progressivement : 32 à 34°C sont attendus de la Loire à la Bresse, jusqu’à 36°C dans la vallée du Rhône. Samedi et dimanche, l’ensemble de la région subira des pics compris entre 34 et 38°C en plaine, et plus de 30°C jusque sur les reliefs. À Valence, Montélimar ou Privas, le seuil de canicule pourrait être franchi. En Isère aussi, la chaleur s’annonce accablante : autour de Grenoble et dans le Grésivaudan, les 35°C seront atteints ou dépassés, tandis que les nuits resteront lourdes, en particulier en fond de vallée. «En terme d’intensité, de température élevées, ce n’est pas notre zone qui est la plus impactée, mais c’est peut-être plutôt nos régions qui vont être le plus touchées», ajoute Gabriel Chantrel.
Lyon pourrait connaître plusieurs nuits « tropicales », au-dessus de 20°C, avec un pic possible à 25°C dimanche matin. De telles températures en juin rappellent les précédentes vagues de chaleur historiques : 2003, 2019 ou 2022.
Météo France prévoit une baisse modérée des températures dès lundi 23 juin, mais le mercure restera élevé, souvent au-dessus de 30°C en journée. La semaine prochaine s’annonce globalement très chaude, dans un contexte d’incertitude sur l’ampleur de la chaleur. «Pour l’instant, les modèles nous disent que la température baisse par rapport au week-end de manière assez sensible, mais cela demande encore à être confirmé, puisqu’on n’est pas dans la zone où l’air chaud s’évacue franchement», détaille Gabriel Chantrel.
Cette vague de chaleur est la première de l’année, mais probablement pas la dernière. En Auvergne-Rhône-Alpes, 31 vagues de chaleur ont été recensées entre 1993 et 2023, contre seulement 4 entre 1947 et 1977. Une explosion due au changement climatique.
Les climatologues sont formels : les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes, plus intenses, plus longues et plus précoces. La région Auvergne-Rhône-Alpes est actuellement confrontée à des températures anormalement élevées, causées par un phénomène météorologique atypique appelé «blocage en oméga». Ce phénomène maintient une bulle d’air brûlant au-dessus de la France, ce qui a entraîné l’activation de la vigilance orange canicule sur le Rhône et l’Isère à partir de vendredi.
Selon Météo France, il s’agit de la première vague de chaleur de l’année 2025 à l’échelle nationale, et elle s’annonce intense. Dans des régions comme le Rhône, l’Ardèche, l’Isère, et la Drôme, les températures atteindront des niveaux élevés dès vendredi 19 juin. Météo France prévient des nuits tropicales et des températures maximales approchant les 38°C.
Cette canicule n’est pas temporaire mais plutôt liée à un phénomène atmosphérique spécifique appelé «blocage en oméga». Cela se produit lorsque des dépressions se forment à l’ouest et à l’est du pays, laissant une puissante cellule anticyclonique coincer l’air chaud sur la France. Cette configuration météorologique rend les vagues de chaleur plus durables et intenses, ce qui est particulièrement préoccupant dans le contexte du changement climatique actuel.
Les températures devraient continuer à monter progressivement, avec des pics attendus entre 34 et 38°C en plaine pendant le week-end. Des températures élevées sont également prévues dans des villes comme Lyon, Valence, Montélimar, et Privas. Météo France prévoit une baisse modérée des températures à partir de lundi 23 juin, mais le mercure restera élevé, généralement au-dessus de 30°C en journée.
Il est essentiel de prendre des mesures de précaution face à cette vague de chaleur, notamment en s’hydratant régulièrement, en évitant les efforts physiques pendant la journée, en prenant soin des personnes fragiles, et en limitant l’exposition au soleil. Cette situation met en évidence l’importance de s’adapter aux changements climatiques et de prendre des mesures pour protéger notre santé et notre environnement. En Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de vagues de chaleur a considérablement augmenté entre 1993 et 2023, passant de 4 à 31, en raison du changement climatique. Les experts en climatologie soulignent que ces vagues de chaleur sont devenues plus fréquentes, intenses, longues et précoces. Selon Météo France, les vagues de chaleur commenceront de plus en plus tôt dans la saison, passant de la mi-juin à la mi-mai d’ici 2050. Face à cette évolution, il est crucial de prendre des mesures de prévention telles que rester hydraté, éviter les efforts physiques pendant la journée, prendre soin des personnes vulnérables et limiter l’exposition au soleil.
SOURCE
Deja una respuesta