Hadrien a été battu à mort lors d’un barbecue au bord de la rivière, en juin 2021, à Villefranche-de-Rouergue dans l’Aveyron. Après un report en septembre dernier, le procès de cinq accusés s’est ouvert ce 7 mai 2025 devant la cour d’assises.
Le 25 juin 2021, Hadrien Gand, âgé de 31 ans, est invité par un ami à un barbecue sur les berges de la rivière Alzou, à Villefranche-de-Rouergue. La soirée bascule dans une violence inouïe : il est battu à mort, plusieurs coups à la tête le laissent inconscient. Son corps est retrouvé le lendemain, à moitié immergé dans l’eau. Cinq personnes comparaissent devant la cour d’assises de l’Aveyron, depuis ce 7 mai 2025, date d’ouverture de leur procès. Deux sont poursuivis pour assassinat, les trois autres pour ne pas avoir empêché ce crime.
Hadrien Gand a-t-il été tué, victime d’un guet-apens, sur la base d’une rumeur colportée sur la place du village ? C’est ce que certains des accusés voudraient faire croire. Leur victime, Hadrien, était fragile socialement, suivi sur le plan psychiatrique. À Villefranche-de-Rouergue, il se dit également qu’il serait homosexuel et pédophile. «C’est inaudible pour les parents d’Hadrien parce que c’est un mobile qui a été inventé de toutes pièces par les accusés et qui ne correspond en rien à la personnalité de leur fils«, estime l’avocate de la mère d’Hadrien.
«C’est du vent qui a conduit à un assassinat«, cette rumeur concernant Hadrien ne repose sur rien, affirme Me Chantal Corbier d’Hauteville. Les accusés tentent vainement de justifier les gestes qu’ils ont commis, certains auraient prétexté avoir été victimes de pédophilie. «Rien ne le démontre dans le dossier«, affirme l’avocate des parties civiles.
Hadrien, 31 ans, a été victime d’une violence inouïe. Les deux principaux accusés ont déjà commis un viol pour l’un et un homicide pour l’autre.
•
© Luc Tazelmati / FTV
Comment expliquer un tel déchainement de violence ? Pour Me Chantal Corbier d’Hauteville, il faut se pencher sur la personnalité des deux principaux accusés. Sylvain H et Elvis M sont poursuivis pour assassinat et ont reconnu avoir porté les coups mortels à la victime. Les deux hommes ont déjà un lourd passé judiciaire. «Des personnes violentes intrinsèquement«, décrit l’avocate.
Trois autres accusés comparaissent en étant libres dont Renaud G, l’ami ayant invité Hadrien à ce barbecue. Ils doivent répondre d’une abstention volontaire d’empêcher un crime. Ce soir-là, ils auraient quitté les lieux avant la fin tragique. Qui a fait quoi ? Qui a porté les coups ? «Mon client attend pas mal de réponses sur le déroulé des faits, sur l’implication de chacun dans la mort de leur fils, indique Me Sylvain Alet, avocat des parties civiles. Ceux qui sont poursuivis pour la non-assistance auraient dû agir pour empêcher finalement le décès d’Hadrien.«
Les proches d’Hadrien ont le besoin légitime de savoir ce qui s’est passé. «Mon client n’est pas dans la vengeance«, assure Me Alet. «Les parties civiles attendent que justice soit rendue, que l’image de leur fils soit rétablie. Me Corbier d’Hauteville souhaite que les auteurs de ce crime ultra-violent et ceux qui n’ont pas dénoncé ce crime soient punis à la hauteur des faits qu’ils ont commis. Les débats devant la cour d’assises de l’Aveyron doivent durer six jours au total et le verdict sera rendu le 16 mai. Le procès des cinq accusés impliqués dans la mort de Hadrien Gand, un homme de 31 ans battu à mort lors d’un barbecue au bord de la rivière en juin 2021 à Villefranche-de-Rouergue, s’est ouvert le 7 mai 2025 devant la cour d’assises de l’Aveyron. Hadrien a été retrouvé inconscient après avoir reçu plusieurs coups à la tête et son corps a été retrouvé partiellement immergé dans l’eau le lendemain de l’incident.
Les cinq accusés comparaissent pour leur implication dans cette affaire. Deux d’entre eux sont poursuivis pour assassinat, tandis que les trois autres sont accusés de non-assistance à personne en danger. Les proches de la victime attendent des réponses sur le déroulement des événements et sur le rôle de chacun dans la mort de leur fils. Ils souhaitent que justice soit rendue et que les coupables soient punis à la hauteur de leurs actes.
L’avocat des parties civiles, Me Sylvain Alet, souligne que ceux qui sont poursuivis pour non-assistance auraient dû agir pour empêcher le décès de Hadrien. Il est crucial pour la famille de la victime de savoir ce qui s’est passé ce soir-là. Me Alet insiste sur le fait que ses clients ne cherchent pas la vengeance, mais veulent que la mémoire de leur fils soit rétablie et que les responsables de cet acte violent soient condamnés.
Lors des débats devant la cour d’assises, il est apparu que certains des accusés ont tenté de justifier leurs actes en propageant des rumeurs infondées sur la victime. Hadrien était décrit comme fragile socialement et aurait été victime de préjugés négatifs dans la communauté. Cependant, ces allégations sont infondées et ne correspondent pas à la personnalité réelle de la victime.
La défense tente de disculper les accusés en utilisant des excuses sans fondement, telles que des allégations de pédophilie de la part de la victime. Cependant, aucune preuve ne vient corroborer ces affirmations. La vérité sur ce qui s’est réellement passé cette nuit-là est cruciale pour la famille d’Hadrien et pour que justice soit rendue.
Le procès devant la cour d’assises de l’Aveyron devrait durer six jours au total, avec un verdict attendu pour le 16 mai. Les proches de la victime espèrent que la lumière sera faite sur cette tragédie et que les coupables seront tenus responsables de leurs actes. Les deux principaux accusés ont déjà commis un viol pour l’un et un homicide pour l’autre.
SOURCE
Deja una respuesta