Le Japon expérimente la construction de gares en 3D pour réduire les coûts

To save money, a railway company has decided to replace the traditional construction of its stations with a 3D printing process. The new stations are now assembled in a single night.


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Le Shinkansen japonais, Osaka, Japon, le 12 décembre 2024. (AUGUSTIN PASQUINI / HANS LUCAS/ AFP)
Le Shinkansen japonais, Osaka, Japon, le 12 décembre 2024. (AUGUSTIN PASQUINI / HANS LUCAS/ AFP)

La société JR West gère les chemins de fer dans le centre-ouest du Japon, desservant de grandes villes comme Osaka et Kobe, mais aussi des régions rurales de plus en plus dépeuplées. Avec une population qui perd près d’un million d’habitants chaque année, la compagnie doit trouver de nouvelles solutions pour rentabiliser son service tout en répondant à la baisse de la main-d’œuvre. En effet, le nombre de charpentiers a été divisé par trois depuis 1980 : ils ne sont plus que 300 000 dans tout le Japon et dans dix ans, ils ne seront plus que 150 000.

Dans ce contexte, JR West a lancé une première mondiale en imprimant en 3D une petite gare dans la ville d’Arida, située dans la préfecture de Wakayama. En collaboration avec la start-up Serendix, spécialisée dans l’impression 3D, la gare a été conçue de manière simplifiée, ressemblant à un grand abribus.

Les éléments de la gare ont été imprimés dans un atelier, à l’aide d’un robot industriel, qui a coulé, couche après couche, les murs et le toit en béton léger, peint en blanc. Une fois imprimés, les éléments ont été transportés à Arida et assemblés en six heures, entre le dernier train du soir et le premier du matin, afin de ne pas perturber les usagers. Il ne reste plus qu’à aménager la gare avec des bornes automatiques de vente de billets et des portiques de contrôle. La gare fonctionnera ainsi sans personnel.

Ce procédé permet à JR West de réaliser des économies substantielles. La compagnie affirme que l’impression 3D coûte deux fois moins cher qu’une construction traditionnelle et permet de gagner plusieurs mois de travail. Habituellement, les ouvriers ne peuvent travailler que la nuit pour construire des gares traditionnelles, lorsque les trains ne circulent pas. JR West prévoit maintenant de tester cette technologie sur des gares plus importantes.

Désormais, les nouvelles gares sont assemblées en une seule nuit, un exploit réalisé par la société JR West au Japon. Cette compagnie gère les chemins de fer dans le centre-ouest du pays, desservant des villes importantes telles qu’Osaka et Kobe, ainsi que des régions rurales en déclin démographique. Face à une main-d’œuvre en diminution constante, JR West doit innover pour maintenir son service rentable.

Avec près d’un million d’habitants perdus chaque année, la compagnie doit s’adapter à la réalité du marché. Le nombre de charpentiers a chuté de façon significative depuis 1980, passant de 300 000 à seulement 150 000 prévus dans les dix prochaines années. Dans ce contexte, JR West a mis en place une solution novatrice en imprimant en 3D une petite gare dans la ville d’Arida, située dans la préfecture de Wakayama.

En collaboration avec la start-up Serendix, spécialisée dans l’impression 3D, la gare a été conçue de manière simplifiée, ressemblant à un grand abribus. Les éléments de la gare ont été imprimés dans un atelier à l’aide d’un robot industriel, qui a coulé les murs et le toit en béton léger, peint en blanc, couche après couche. Une fois les éléments imprimés, ils ont été transportés à Arida et assemblés en seulement six heures, entre le dernier train du soir et le premier du matin, afin de minimiser les perturbations pour les usagers.

Ce processus de construction rapide et efficace permet à JR West de réaliser des économies substantielles. La compagnie affirme que l’impression 3D coûte deux fois moins cher qu’une construction traditionnelle et permet de gagner plusieurs mois de travail. En effet, les ouvriers ne peuvent travailler que la nuit pour construire des gares traditionnelles, lorsque les trains ne circulent pas. JR West envisage désormais d’étendre cette technologie à des gares de plus grande envergure.

Cette avancée témoigne de l’importance de l’innovation dans le secteur des transports en commun, où les contraintes de main-d’œuvre et de coûts nécessitent des solutions créatives. En assemblant des gares en une seule nuit, JR West ouvre la voie à une nouvelle ère de construction rapide et efficace, offrant aux voyageurs des infrastructures modernes et fonctionnelles. To achieve savings, a railway company has decided to replace the traditional construction of its stations with a 3D printing process. The new stations are now assembled in a single night.


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Le Shinkansen japonais, Osaka, Japon, le 12 décembre 2024. (AUGUSTIN PASQUINI / HANS LUCAS/ AFP)
Le Shinkansen japonais, Osaka, Japon, le 12 décembre 2024. (AUGUSTIN PASQUINI / HANS LUCAS/ AFP)

La société JR West gère les chemins de fer dans le centre-ouest du Japon, desservant de grandes villes comme Osaka et Kobe, mais aussi des régions rurales de plus en plus dépeuplées. Avec une population qui perd près d’un million d’habitants chaque année, la compagnie doit trouver de nouvelles solutions pour rentabiliser son service tout en répondant à la baisse de la main-d’œuvre. En effet, le nombre de charpentiers a été divisé par trois depuis 1980 : ils ne sont plus que 300 000 dans tout le Japon et dans dix ans, ils ne seront plus que 150 000.

Dans ce contexte, JR West a lancé une première mondiale en imprimant en 3D une petite gare dans la ville d’Arida, située dans la préfecture de Wakayama. En collaboration avec la start-up Serendix, spécialisée dans l’impression 3D, la gare a été conçue de manière simplifiée, ressemblant à un grand abribus.

Les éléments de la gare ont été imprimés dans un atelier, à l’aide d’un robot industriel, qui a coulé, couche après couche, les murs et le toit en béton léger, peint en blanc. Une fois imprimés, les éléments ont été transportés à Arida et assemblés en six heures, entre le dernier train du soir et le premier du matin, afin de ne pas perturber les usagers. Il ne reste plus qu’à aménager la gare avec des bornes automatiques de vente de billets et des portiques de contrôle. La gare fonctionnera ainsi sans personnel.

Ce procédé permet à JR West de réaliser des économies substantielles. La compagnie affirme que l’impression 3D coûte deux fois moins cher qu’une construction traditionnelle et permet de gagner plusieurs mois de travail. Habituellement, les ouvriers ne peuvent travailler que la nuit pour construire des gares traditionnelles, lorsque les trains ne circulent pas. JR West prévoit maintenant de tester cette technologie sur des gares plus importantes.

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