«Pour la première fois depuis des années, nos droits sont réellement en danger», ont déclaré les organisateurs de la Marche des Fiertés à Paris, soulignant ainsi le contexte politique inquiétant marqué par une montée de la transphobie à l’échelle internationale, menaçant ainsi les droits des personnes LGBT+. La marche a pris une tonalité très politique, avec des slogans dénonçant «l’internationale réactionnaire» et des appels à l’unité de toutes les personnes LGBT+ face à cette menace. La présidente de SOS Homophobie, Julia Torlet, a affirmé lors de son discours au micro près du musée du Louvre : «Nous sommes dans un contexte menaçant, politiquement terrible. Il est nécessaire de nous rassembler, tous, lesbiennes, queers, intersexe, trans, gay.» Le représentant de l’association Aides a également mis en garde contre cette «internationale réactionnaire» présente aux Etats-Unis, en Hongrie, en Italie et en Russie. Au-delà des festivités habituelles, la marche parisienne a été marquée par des tensions liées au contexte international, avec des interdictions de manifestations et des polémiques autour de la présence de groupes identitaires. Malgré ces défis, la communauté LGBT+ reste mobilisée pour défendre ses droits et faire entendre sa voix, que ce soit à Paris, à Budapest ou ailleurs dans le monde. Nos droits sont véritablement menacés pour la première fois depuis des années, lors de la marche des fiertés à Paris contre une «internationale réactionnaire».

Les organisateurs de cette édition 2025 soulignent un contexte politique inquiétant, «une remontée de la transphobie au niveau international», qui menace leurs droits des personnes LGBT+ .

L’essentiel du jour : notre sélection exclusive

Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l’info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.

France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter «L’essentiel du jour : notre sélection exclusive». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Faire résonner jusqu’à Washington et Budapest des slogans dénonçant «l’internationale réactionnaire»: la «marche des fiertés» annuelle de Paris pour la défense des droits des personnes LGBT a débuté samedi après-midi dans une tonalité très politique.

Si les chars bariolés, les maquillages et les tenues colorées rappellent le caractère jovial de ce défilé annuel, parti vers 14H30 de la rue de Rivoli vers Nation par une température caniculaire, les organisateurs avaient moins le cœur à la fête lors de leur prise de parole avant le départ.








France 3 Paris Ile-de(France



©France TV

«Nous sommes dans un contexte menaçant, politiquement terrible. Pour la première fois depuis des années nos droits sont réellement en danger», a affirmé au micro la présidente de SOS Homophobie, Julia Torlet, micro à la main près du musée du Louvre. «Il est nécessaire de nous rassembler, tous, lesbiennes, queers, intersexe, trans, gay...», a-t-elle ajouté.

«Le danger est là. Une internationale réactionnaire arrive sous nos yeux, aux Etats unis, en Hongrie, en Italie, en Russie», a lancé le représentant de l’association Aides, mot d’ordre – «contre l’internationale réactionnaire» également repris sur la banderole de tête du cortège où figuraient de nombreux drapeaux et ballons arc-en-ciel.

Au-delà des thèmes retenus pour cette journée annuelle (migrants, personnes transgenres, santé), la marche parisienne a été rattrapée par des tensions liées au contexte international – déclarations de Donald Trump aux Etats-Unis, interdiction de la «Pride» à Budapest. Tensions liées aussi à une affiche jugée clivante par certains ou la venue annoncée mais dénoncée par les organisateurs d’un collectif identitaire, Eros, se présentant comme un organe de lutte «contre les dérives idéologiques woke et LGBT».

«Le contexte est difficile, car il y a des personnes LGBT . On tente d’interdire, la marche à Budapest, un collectif d’extrême droite tente de manifester avec nous à Paris», déplore ainsi auprès de l’AFP «Vivi» Strobel, porte-parole de l’association Bi’Cause.

Une quinzaine de membres du collectif Eros se sont rassemblés à l’écart du cortège, a constaté une journaliste de l’AFPTV. Quelques dizaines de forces de l’ordre les encadraient, empêchant tout contact avec les manifestants de la marche.

En Hongrie, la marche des fiertés de Budapest a été interdite par la police, mais elle se tient tout de même, également samedi. Ses organisateurs espèrent battre des records de mobilisation, avec 35.000 participants attendus, en défi au Premier ministre nationaliste Viktor Orban.

La marche parisienne organisée par l’Inter-LGBT, qui comprend une cinquantaine d’associations membres, se terminera par un podium, où se produiront des artistes pendant plusieurs heures. Les marches des fiertés sont organisées localement par des associations partout en France, souvent en juin, en lien avec les émeutes de Stonewall, mobilisation fondatrice du mouvement LGBT+, qui ont éclaté dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, à New York.

Les organisateurs de cette édition 2025 soulignent un contexte politique inquiétant, «une remontée de la transphobie au niveau international», qui menace leurs droits des personnes LGBT+.

Faire résonner jusqu’à Washington et Budapest des slogans dénonçant «l’internationale réactionnaire»: la «marche des fiertés» annuelle de Paris pour la défense des droits des personnes LGBT a débuté samedi après-midi dans une tonalité très politique. Si les chars bariolés, les maquillages et les tenues colorées rappellent le caractère jovial de ce défilé annuel, parti vers 14H30 de la rue de Rivoli vers Nation par une température caniculaire, les organisateurs avaient moins le cœur à la fête lors de leur prise de parole avant le départ.

«Nous sommes dans un contexte menaçant, politiquement terrible. Pour la première fois depuis des années nos droits sont réellement en danger», a affirmé au micro la présidente de SOS Homophobie, Julia Torlet, micro à la main près du musée du Louvre. «Il est nécessaire de nous rassembler, tous, lesbiennes, queers, intersexe, trans, gay..», a-t-elle ajouté.

«Le danger est là. Une internationale réactionnaire arrive sous nos yeux, aux Etats unis, en Hongrie, en Italie, en Russie», a lancé le représentant de l’association Aides, mot d’ordre – «contre l’internationale réactionnaire» également repris sur la banderole de tête du cortège où figuraient de nombreux drapeaux et ballons arc-en-ciel.

Au-delà des thèmes retenus pour cette journée annuelle (migrants, personnes transgenres, santé), la marche parisienne a été rattrapée par des tensions liées au contexte international – déclarations de Donald Trump aux Etats-Unis, interdiction de la «Pride» à Budapest. Tensions liées aussi à une affiche jugée clivante par certains ou la venue annoncée mais dénoncée par les organisateurs d’un collectif identitaire, Eros, se présentant comme un organe de lutte «contre les dérives idéologiques woke et LGBT».

«Le contexte est difficile, car il y a des personnes LGBT. On tente d’interdire, la marche à Budapest, un collectif d’extrême droite tente de manifester avec nous à Paris», déplore ainsi auprès de l’AFP «Vivi» Strobel, porte-parole de l’association Bi’Cause.

Une quinzaine de membres du collectif Eros se sont rassemblés à l’écart du cortège, a constaté une journaliste de l’AFPTV. Quelques dizaines de forces de l’ordre les encadraient, empêchant tout contact avec les manifestants de la marche.

En Hongrie, la marche des fiertés de Budapest a été interdite par la police, mais elle se tient tout de même, également samedi. qui sont en danger dans le monde entier, de Washington à Budapest», a également souligné Clémence Zamora Cruz, présidente de l’Inter-LGBT, organisatrice de l’événement. «Il est crucial de rester solidaires et de continuer à défendre nos droits, malgré les obstacles et les oppositions que nous rencontrons.»

Malgré ces tensions et ces enjeux politiques, les participants à la marche affichaient une détermination et une fierté palpables. «C’est important pour nous de montrer que nous n’accepterons pas d’être discriminés ou marginalisés. Nous avons le droit d’exister et de revendiquer nos droits, peu importe ce que certains politiciens tentent de nous imposer», a déclaré Antoine, un jeune participant arborant un drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel.

La marche parisienne s’est déroulée dans une ambiance festive et revendicative, avec des slogans criés, des pancartes brandies et des danses rythmées tout au long du parcours. Les artistes présents sur le podium ont également contribué à l’atmosphère festive de l’événement, en offrant des performances musicales et des discours engagés en faveur des droits des personnes LGBT+.

Au-delà de la mobilisation parisienne, les organisateurs de la marche des fiertés espèrent que cet événement servira de catalyseur pour d’autres actions et initiatives en faveur des droits des personnes LGBT+ en France et dans le monde. «Il est essentiel de rester unis et solidaires face aux attaques et aux discriminations que nous subissons. En marchant ensemble, en criant nos revendications, nous envoyons un message fort et clair : nous sommes là, nous existons, et nous continuerons à nous battre pour nos droits et notre liberté», a conclu Clémence Zamora Cruz.

«Nous essayons d’empêcher la marche à Budapest, un groupe d’extrême droite tente de se joindre à nous à Paris», se lamente «Vivi» Strobel, porte-parole de l’association Bi’Cause, auprès de l’AFP.

Une quinzaine de membres du collectif Eros se sont regroupés à l’écart du cortège, sous la surveillance de quelques dizaines de forces de l’ordre pour éviter tout contact avec les manifestants de la marche.

En dépit de son interdiction par la police, la marche des fiertés de Budapest se déroule également ce samedi, avec une mobilisation record attendue de 35 000 participants, en défi au Premier ministre nationaliste Viktor Orban.

La marche parisienne organisée par l’Inter-LGBT, regroupant une cinquantaine d’associations membres, se clôturera par un podium où des artistes se produiront pendant plusieurs heures. Les marches des fiertés sont organisées localement par des associations à travers la France, souvent en juin en lien avec les émeutes de Stonewall, événement fondateur du mouvement LGBT+ survenu dans la nuit du 27 au 28 juin 1969 à New York.

SOURCE

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *