Au Japon, une équipe de chercheurs travaille sur une machine humanoïde capable d’interagir avec des humains et même de leur enfiler leurs chaussettes.
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Temps de lecture : 3min
Au Japon, une équipe de chercheurs travaille sur une machine humanoïde capable d’interagir avec des humains et même de leur enfiler leurs chaussettes.
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Les robots sont déjà présents dans nos usines, ils seront bientôt dans des maisons de retraite. C’est en tout cas la promesse d’une équipe de chercheurs japonais. Ils ont développé un robot, appelé Airec, ce qui signifie en français, robot alimenté par l’intelligence artificielle pour l’étreinte et les soins. Les premiers résultats ont été dévoilés en février 2025. Il ressemble à un robot de film de science-fiction d’environ 1m50 de haut. Il a une toute petite tête blanche équipée de caméras à la place des yeux, un corps assez étroit et deux bras articulés très puissants. En particulier, ce robot humanoïde dispose de deux grandes mains équipées de nombreux capteurs pour interagir avec les humains, ce qui constitue une part importante de sa technologie.
Les entreprises ont déjà recours à des robots dans les usines pour l’assemblage de voitures ou d’appareils électroniques, mais les interactions entre les machines et les humains sont rares. Les chercheurs visent à ce que Airec soit capable de soulever une personne de son lit pour la placer dans une chaise roulante, de lui administrer un médicament, de plier ses vêtements ou même de lui enfiler ses chaussettes. Toutes ces tâches exigent des mains et des bras capables d’ajuster en permanence leur force, d’où l’intervention de l’intelligence artificielle.
Celle-ci est utilisée pour entraîner le robot à reconnaître tous les objets, leur poids et leur résistance. Ainsi, il apprend à ajuster la pression de ses mains lorsqu’il touche un sachet de médicament en poudre, un verre transparent, ou lorsqu’il prend une personne dans ses bras pour la remettre au lit.
Les chercheurs se concentrent sur l’utilisation de robots en maison de retraite, car le Japon s’interroge sur la manière de prendre en charge ses personnes âgées à l’avenir. Avec l’arrivée à l’âge de 75 ans ou plus des baby-boomers, de nombreux individus devront intégrer une maison de retraite. Cependant, en raison de la baisse des naissances et du taux de chômage, il y a une pénurie de main-d’œuvre pour travailler dans les établissements. En 2025, le nombre d’offres d’emploi dans ce secteur est quatre fois supérieur au nombre de candidats.
Le robot est actuellement testé avec des humains à Tokyo, notamment à l’université de Waseda qui supervise son développement. Les concepteurs visent à l’améliorer d’ici 2030 pour qu’il puisse être pleinement intégré dans des maisons de retraite traditionnelles.
Les directeurs de ces établissements sont impatients, malgré le coût de chaque machine estimé à 60 000 euros. Il sera également nécessaire d’évaluer la réaction des personnes âgées, car lors de tentatives précédentes d’introduction de robots dans les maisons de retraite, les résidents ont manifesté une certaine méfiance et réticence. Sans abonnement, vous pouvez accéder à l’article complet sur le robot développé par une équipe de chercheurs japonais pour assister les personnes âgées. Le robot, nommé Airec, est alimenté par l’intelligence artificielle et promet d’offrir des soins et de l’étreinte.
La machine humanoïde en question dispose de deux mains géantes équipées de nombreux capteurs pour interagir avec les humains, ce qui constitue une partie importante de sa technologie.
Les entreprises ont déjà recours à des robots dans les usines pour l’assemblage de voitures ou d’électronique, mais les interactions entre les machines et les humains sont rares. Les chercheurs visent à ce que Airec soit capable de réaliser des tâches telles que soulever une personne de son lit pour la placer dans une chaise roulante, préparer un médicament, plier des vêtements, voire enfiler des chaussettes. Toutes ces fonctions nécessitent des mains et des bras capables d’ajuster en permanence leur force, d’où l’intervention de l’intelligence artificielle.
Cette dernière est utilisée pour entraîner le robot à reconnaître tous les objets, leur poids et leur résistance. Ainsi, il apprend à ajuster la pression de ses mains lorsqu’il manipule un sachet de médicament en poudre, un verre transparent, ou lorsqu’il soulève un être humain pour le repositionner dans son lit.
Les chercheurs se concentrent sur les robots en maison de retraite au Japon, où l’avenir de la prise en charge des personnes âgées suscite des interrogations. Avec l’âge avancé des baby-boomers, de nombreux individus âgés de 75 ans et plus pourraient avoir besoin de rejoindre une maison de retraite. Néanmoins, en raison de la baisse de la natalité et du faible taux de chômage, il n’y a plus suffisamment de main-d’œuvre pour travailler dans les établissements pour personnes âgées. En 2025, le nombre d’offres d’emploi dans ce secteur est quatre fois supérieur au nombre de candidats.
Le robot est actuellement en phase de test avec des humains à Tokyo, notamment à l’université de Waseda qui supervise son développement. Les concepteurs prévoient cependant encore cinq ans, jusqu’en 2030, pour améliorer la machine afin de la déployer pleinement dans les maisons de retraite traditionnelles.
Les directeurs de ces établissements se montrent impatients, même si le coût de chaque machine est de 60 000 euros. Il sera également crucial d’évaluer la réaction des résidents âgés, car lors de tentatives antérieures d’introduction de robots dans les maisons de retraite, ces derniers ont fait preuve de méfiance et de réticence.
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