Le dernier colombier militaire d’Europe se trouve à Suresnes.

Un tiers oléagineux, un tiers légumineux, un tiers de céréales, plus des compléments alimentaires.»

Pour le maréchal des logis Sylvain, nounou officielle en quelque sorte des oiseaux, le pigeon voyageur n’est pas tout à fait comme les autres car il a dans son cerveau «deux petites pierres électromagnétiques qui lui permettent de ressentir ou de visualiser les lignes électromagnétiques terrestres. Donc à partir du moment où on lâche le pigeon, il va tourner sur place, ou plutôt louvoyer comme on dit, avant de trouver sa direction. Et une fois trouvée, il va la suivre jusqu’à rentrer chez lui.«

S’il est utilisé en Europe à des fins militaires depuis au moins le XVIème siècle, c’est lors de la guerre de Prussie de 1870 que le pigeon voyageur est officiellement intégré à l’armée française où il devient officiellement un outil de communication.

Il jouera ensuite un rôle important durant les deux conflits mondiaux et sûrement notamment beaucoup employés par les armées britanniques et américaines lors des premiers qui ont suivi le débarquement du 6 juin 1944. Aujourd’hui, c’est avant tout pour entretenir la mémoire des services rendus à la nation que le ministère des armées maintient ce savoir-faire. Mais le maréchal des logis Sylvain, qui les entraîne quotidiennement, se tient toujours prêt, au cas où.

«Si je reçois l’ordre de retransmettre des messages avec des pigeons, j’en formerai à nouveau sans problème. J’ai encore tous les cahiers de cours de la Première Guerre Mondiale jusqu’en 1961! Je ne vois pas pourquoi cela ne marcherait plus aujourd’hui…«

Un scénario qui reste parfois peu probable: le dernier recours à ces oiseaux messagers datant de la guerre d’Algérie.

Le mont Valérien abrite une caserne où l’on retrouve des soldats d’un genre un peu particulier : des pigeons voyageurs, intégrés dans le 8ème régiment de transmissions. Plus de cent cinquante d’entre eux vivent ici, dans le dernier colombier militaire d’Europe.

Ils ont des facultés insoupçonnées, dont une vision acérée et un odorat bien plus développé que celui de chiens. Ils peuvent aussi repérer leur pigeonnier à quarante kilomètres de distance. Ces soldats d’un autre temps et surtout d’un autre genre sont des pigeons voyageurs.

L’armée les utilise depuis 1870, date à laquelle elle en a fait officiellement un outil de communication. Mais aujourd’hui, il ne reste plus qu’un seul pigeonnier militaire en Europe, dans la forteresse du mont Valérien.

Pour s’occuper de ces cent cinquante pensionnaires un peu particuliers, mais portant tous un matricule, un sous-officier, lui-même petit-fils de colombophile. Sa première tâche le matin? Nourrir ses troupes. «Un tiers oléagineux, un tiers légumineux, un tiers de céréales, plus des compléments alimentaires.»

Pour le maréchal des logis Sylvain, nounou officielle en quelque sorte des oiseaux, le pigeon voyageur n’est pas tout à fait comme les autres car il a dans son cerveau «deux petites pierres électromagnétiques qui lui permettent de ressentir ou de visualiser les lignes électromagnétiques terrestres. Donc à partir du moment où on lâche le pigeon, il va tourner sur place, ou plutôt louvoyer comme on dit, avant de trouver sa direction. Et une fois trouvée, il va la suivre jusqu’à rentrer chez lui.»

S’il est utilisé en Europe à des fins militaires depuis au moins le XVIème siècle, c’est lors de la guerre de Prussie de 1870 que le pigeon voyageur est officiellement intégré à l’armée française où il devient officiellement un outil de communication.

Il jouera ensuite un rôle important durant les deux conflits mondiaux et sûrement notamment beaucoup employés par les armées britanniques et américaines lors des premiers qui ont suivi le débarquement du 6 juin 1944. Aujourd’hui, c’est avant tout pour entretenir la mémoire des services rendus à la nation que le ministère des armées maintient ce savoir-faire. Mais le maréchal des logis Sylvain, qui les entraîne quotidiennement, se tient toujours prêt, au cas où.

«Si je reçois l’ordre de retransmettre des messages avec des pigeons, j’en formerai à nouveau sans problème. J’ai encore tous les cahiers de cours de la Première Guerre Mondiale jusqu’en 1961! Je ne vois pas pourquoi cela ne marcherait plus aujourd’hui…»

Un scénario qui reste parfois peu probable: le dernier recours à ces oiseaux messagers datant de la guerre d’Algérie. Please rewrite this sentence.

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