France

Des graffitis antisémites ont été découverts sur le garage d’une maison dans une rue du centre-ville de Toulouse ce vendredi 25 juillet. La phrase «Kill all Jews» était clairement visible. Les réseaux sociaux se sont enflammés en réaction à cet acte, suscitant une vague d’indignation. Certains remettent en question la véracité de l’image, malgré sa confirmation. Des tags antisémites découverts sur un garage de maison, la réaction des réseaux sociaux.

Staff 0

Des tags antisémites ont été découverts dans une rue du centre-ville de Toulouse ce vendredi 25 juillet. «Kill all Jews», pouvait-on lire sur une porte de garage. L’affaire a déjà provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. D’autres crient au complotisme. La photo a pourtant été vérifiée.

La Quotidienne Société

De la vie quotidienne aux grands enjeux, recevez tous les jours les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.

France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter «La Quotidienne Société». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

S’agit-il d’un acte bien ciblé ou de la bêtise humaine ? Des tags antisémites ont été peints sur la porte d’une habitation en plein cœur de la ville rose. Ils ont depuis été effacés mais l’affaire a pris de l’ampleur sur le web.

C’est une voisine qui a découvert les inscriptions en rentrant chez elle avec ses enfants.
•
© FTV

«Je suis moi-même enfant de survivant de la Shoah, alors forcément ça me rappelle les heures les plus tristes des années 30. Et très honnêtement, ça fait peur». La jeune femme, prévient les occupants de la maison. Les tags ont depuis été effacés.

Vrai ou fake ? Polémique sur Twitter

L’affaire aurait pu en rester là. Sauf que la photo a été postée ce week-end sur les réseaux sociaux. À commencer par Marc Sztulman, conseiller régional et ancien secrétaire général du CRIF : «Ce qui est insupportable c’est à quel point ces actes sont devenus banals», réagit l’élu.

«Et ce qui me surprend encore plus encore c’est la capacité des gens à nier l’évidence. Combien de commentaires ont affirmé qu’il s’agissait d’un fake. Il y a cette volonté de ne pas voir le mal. Les gens sont encore dans des dérives complotistes».

La photo a effectivement bien été authentifiée. Et depuis ce samedi les réactions pleuvent. Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse affirme «qu’il faut refuser l’amalgame», alors que «les crimes sans limites ordonnés par le gouvernement Netanyahou nourrissent un climat de tension» et «choquent y compris en Israël».

Le président socialiste du conseil départemental de la Haute-Garonne Sébastien Vincini évoque «un acte odieux et inacceptable», alors que le chef de file des écologistes toulousains, Régis Godec, s’insurge contre «la progression documentée des actes racistes et antisémites en France», qu’il juge «préoccupante».

À l’heure où la famine fait des ravages à Gaza, les répercussions se font sentir de plus en plus dans l’hexagone.

However, the victims of these acts sometimes prefer to remain silent. A police patrol was dispatched, but it is impossible to know if the family targeted by the graffiti has decided to file a complaint.

On July 26, 2025, Régis Godec tweeted about the concerning rise in racist and antisemitic acts in France, which he deemed alarming. This tweet came in response to the discovery of antisemitic graffiti in Toulouse, sparking outrage and discussions on social media.

The President of the Socialist Departmental Council of Haute-Garonne, Sébastien Vincini, condemned the graffiti as an «odious and unacceptable act.» The incident, which occurred on July 25, involved hateful messages such as «Kill all Jews» painted on a garage door in the city center of Toulouse. The immediate response from the community was a mix of shock and disbelief, with some questioning whether it was a targeted attack or simply an act of ignorance.

A local musician and mother, who stumbled upon the graffiti, described the scene as «horrible.» The impact of such messages, especially for those with a personal connection to the Holocaust, was deeply unsettling. The tags have since been removed, but the repercussions of the incident continue to reverberate.

A neighbor discovered the inscriptions upon returning home with her children.
•
© FTV

Vrai ou fake ? Polémique sur Twitter

The incident gained traction when the photo of the graffiti was shared on social media over the weekend. The authenticity of the image sparked a debate online, with some questioning whether it was a genuine act of hatred or a fabricated hoax. As the discussion unfolded, it highlighted the importance of addressing and confronting antisemitism and racism in society.

Starting with Marc Sztulman, regional councilor and former general secretary of CRIF: «What is unbearable is how these acts have become commonplace,» reacts the elected official.

«And what surprises me even more is the ability of people to deny the evidence. How many comments have claimed that it was fake. There is this desire to not see the evil. People are still caught up in conspiracy theories.»

The photo has indeed been authenticated. And since this Saturday, reactions have been pouring in. Jean-Luc Moudenc, the mayor of Toulouse, asserts «we must reject amalgamation,» while «the limitless crimes ordered by the Netanyahu government fuel a climate of tension» and «shock even in Israel.»

The socialist president of the departmental council of Haute-Garonne, Sébastien Vincini, mentions «an odious and unacceptable act,» while the leader of the Toulouse ecologists, Régis Godec, condemns «the documented increase in racist and anti-Semitic acts in France,» which he finds «worrying.»

At a time when famine is wreaking havoc in Gaza, the repercussions are increasingly felt in France. But the victims of these acts sometimes prefer to remain silent. A police patrol was dispatched, but it is impossible to know if the family targeted by the graffiti has decided to file a complaint.

SOURCE

Staff

Web:

Histoires liées
France
En raison de ce fort mistral, tous les massifs forestiers des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse sont fermés ce lundi 28 juillet. Des rafales de mistral dépassant les 100 km/h sont prévues, faisant de cette journée l’une des plus critiques de l’été. Ce lundi 28 juillet, le mistral souffle fort sur la région. Dans l’après-midi, les rafales atteignent jusqu’à 100 km/h dans les Bouches-du-Rhône. Une situation météorologique qui entraîne une chute brutale de la température de la mer Méditerranée – attendue autour de 15 à 16°C – et qui augmente considérablement le risque d’incendie. Dans un communiqué publié ce lundi, la préfecture des Bouches-du-Rhône a classé les 25 massifs forestiers du département en zone rouge, soit le niveau d’alerte maximal. Tous sont interdits d’accès et de circulation. Voici la liste des massifs forestiers concernés : Alpilles, Arbois, Calanques, Cap Canaille, Castillon, Chaîne des Côtes, Chambremont, Collines de Gardanne, Concors, Cote Bleue, Etoile, Garlaban, Grand Caunet, Lançon, Les Roques, Montagnette, Montaiguet, Pont de Rhaud, Quatre Termes, Regagnas, Rougadou, Sainte-Baume, Sainte-Victoire, Sulauze, Trevaresse. Le département est particulièrement exposé aux feux de forêt en raison de la combinaison de plusieurs facteurs : végétation desséchée, chaleur persistante, mistral violent et sols très secs. Même vigilance dans le Vaucluse, où tous les massifs forestiers sont fermés, à l’exception de ceux de l’Enclave des Papes et du Ventoux. Ainsi, les massifs concernés sont : Bollène-Uchaux, Dentelles de Montmirail, Rasteau-Cairanne, Colline du Pays Voconces, Plaine du Comtat, Vallée du Rhône, Petit Luberon, Monts de Vaucluse, Vallée d’Apt, Grand Luberon, Collines de basse Durance. L’accès y est interdit toute la journée, sauf exceptions très encadrées, comme les groupes accompagnés de professionnels formés ou les travaux strictement encadrés le matin entre 5h et 13h. Avec ce fort mistral, tous les massifs sont fermés dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.
Staff
France
Sylvie, riveraine évacuée Les autorités ont rapidement ordonné l’évacuation du camping, obligeant Sylvie et les autres vacanciers à quitter les lieteaux. «On a pris l’essentiel, nos papiers, nos animaux, et on est partis», explique-t-elle. La situation reste tendue pour les habitants de Sigean, qui voient le feu progresser dangereusement. Les pompiers luttent contre les flammes, mais la météo défavorable complique leur tâche. Les habitants évacués de l’incendie de Sigean près de Narbonne, pris de panique, témoignent en disant que «C’était impossible de respirer !» Sylvie, une sinistrée du camping Seasonova Ensoya à Sigean, prise d’un «gros stress», décide finalement d’évacuer le camping avec sa fille de huit ans avant même de recevoir des instructions. Elle est la dernière à quitter les lieux. Couvertes de cendres, elles se dirigent vers leur véhicule pour rejoindre le gymnase municipal Pierre de Coubertin qui a été ouvert pour accueillir les sinistrés, mais elles sont arrêtées par la fumée dense sur la route. Instinctivement, Sylvie décide alors de se diriger vers la plage pour permettre à sa fille de respirer un peu. Elles n’ont même pas eu le temps de prendre des vêtements avant de partir et se retrouvent en pyjama sur la plage. Rémy, un habitant de la rue Jules Ferry à Sigean, était aux premières loges lors du départ de l’incendie. Sur son balcon situé à environ 2 kilomètres du foyer, il observe les premières émanations de fumée vers 14 heures. Il décrit comment les fumées étaient d’abord blanches, puis de plus en plus noires et épaisses. «Les fumées étaient blanches au début, puis de plus en plus noires et de plus en plus grosses», raconte Rémy. Il avoue avoir eu peur en pensant que le feu était proche de chez lui et avoir pris sa voiture par curiosité pour aller voir.
Staff
France
Une orientation vers quelque chose de plus économe, telle que suggérée par la loi Duplomb, pourrait être pertinente pour les méga bassines en termes de stratégie d’adaptation. Les agriculteurs, confrontés au stress hydrique, pourraient bénéficier de réserves de substitution qui stockent l’eau en hiver pour une utilisation plus efficace pendant les périodes de sécheresse. Cette approche permettrait de limiter les pertes et de garantir une meilleure disponibilité de l’eau, en réponse aux nouvelles restrictions imposées par les autorités. Cependant, il est essentiel de mener des études approfondies pour démontrer la pertinence de ces méga bassines, en prenant en compte les différents facteurs tels que l’hydrologie, l’environnement, les usages et le climat, afin de garantir leur efficacité et leur durabilité. Pertinence des méga bassines : «L’orientation vers une approche plus économe pourrait être une stratégie d’adaptation, à condition d’une gestion collective de la ressource et d’un projet de territoire bien étudié.»
Staff
France
Le militant pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah a été libéré de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) après plus de 40 ans derrière les barreaux. La cour d’appel de Paris avait ordonné sa libération, faisant de lui le plus ancien détenu de France (41 ans). Le convoi est parti de la prison de Lannemezan aux alentours de 3h30 ce vendredi matin. Georges Ibrahim Abdallah, militant libanais propalestinien, a été libéré après avoir été condamné en 1987 à la réclusion à perpétuité pour complicité d’assassinat de deux diplomates. La vidéo de sa sortie de prison a été filmée par France 3 Occitanie. Il était libérable depuis 1999 mais ses demandes de remise en liberté avaient été rejetées jusqu’à cette année. La Cour d’appel de Paris a jugé sa peine «disproportionnée» par rapport aux faits commis. Sa libération était conditionnée à son départ du territoire français, et il a été ramené dans son pays d’origine, le Liban. Avant sa libération, un collectif de soutien avait prévu de se rassembler devant la prison, et des députés étaient venus lui rendre visite en février dernier. Georges Ibrahim Abdallah released from prison after over 40 years
Staff

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *