A Singapour, certains bâtiments sont recouverts d’une peinture qui capte l’humidité de l’air, créant ainsi une sensation de fraîcheur. Cette peinture, développée par des chercheurs locaux, agit de manière similaire à la transpiration de la peau humaine. Avec une température moyenne annuelle de 28 degrés, Singapour expérimente de nouvelles techniques pour rafraîchir les bâtiments, en utilisant des peintures innovantes. A Singapour, certains bâtiments sont recouverts d’une peinture qui capture l’humidité de l’air, mais les pouvoirs de ces peintures réfléchissantes sont limités. En effet, bien qu’elles renvoient efficacement la chaleur du soleil dans l’environnement, dans les régions humides comme Singapour, la vapeur d’eau présente en permanence dans l’air retient en réalité cette chaleur près de la surface des bâtiments. L’air chaud reste piégé autour des maisons, sans pouvoir s’échapper dans l’atmosphère, créant ainsi une chaleur étouffante dans la ville. Pour remédier à ce problème, les scientifiques de la Nanyang Technological University ont développé une peinture «transpirante» qui imite la peau humaine. Composée d’une structure poreuse et contenant une petite quantité de sel, cette peinture est capable de capter l’humidité de l’air et de la libérer progressivement sous forme de gouttelettes d’eau. Cette innovation permet de mieux protéger les bâtiments de la chaleur sans recourir à des machines ou à de l’électricité. Les premiers essais réalisés sur des habitations réelles à Singapour ont donné des résultats très encourageants.