Un individu a été assassiné vendredi dans une mosquée à La Grand-Combe. Le suspect en fuite est toujours recherché activement dimanche, tandis que plusieurs rassemblements en mémoire de la victime sont prévus. Un homme, en fuite, est toujours activement recherché par la police, alors que plusieurs hommages sont prévus pour rendre hommage à Aboubakar Cissé. Ce jeune homme a été tué à coups de couteau, vendredi, dans une mosquée à La Grand-Combe (Gard). Les enquêteurs explorent toutes les pistes, y compris celle d’un crime raciste ou islamophobe, le suspect, Olivier H., s’étant filmé en train d’insulter Allah. «La piste d’un acte antimusulman n’est pas négligée, bien au contraire. Il est hors de question de tolérer dans notre société ce genre d’actes», a déclaré le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui s’est rendu à Alès en début d’après-midi, dimanche 27 avril. Franceinfo fait le point sur ce que l’on sait à ce stade de l’enquête ouverte pour «assassinat» et sur les nombreuses réactions politiques. La victime a reçu «40 ou 50 coups de couteau», le suspect s’est filmé en insultant Allah Un fidèle musulman a été tué vendredi, vers 8h30, dans la mosquée Khadidja, une salle de prière située dans le hameau de Trescol, dans la petite commune gardoise de Grand-Combe, au nord d’Alès. Selon le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, la victime et son agresseur étaient «seuls à l’intérieur de la mosquée», lorsque les faits ont eu lieu. Les «deux hommes étaient occupés à prier, lorsqu’un des deux a porté plusieurs dizaines de coups de couteau à l’autre, avant de le laisser pour mort et de prendre la fuite», a expliqué le magistrat, ajoutant que la victime aurait reçu «40 ou 50 coups de couteau». Le corps de la victime n’a été découvert que «vers 11 heures, 11h30», «lorsque les autres fidèles sont arrivés pour la prière du vendredi à la mosquée», a précisé Abdelkrim Grini. Une autopsie doit permettre de préciser ces premières constatations. L’agresseur s’est filmé après son passage à l’acte, a rapporté le parquet d’Alès à France Télévisions, samedi, confirmant une information de l’AFP. Sur ces images tournées avec son téléphone portable et obtenues par France Télévisions, l’homme brandit son couteau et tient des propos injurieux contre «Allah» et contre la victime, que l’on voit agoniser au sol. Au vu des propos tenus, la piste islamophobe fait partie des hypothèses examinées par les enquêteurs, a annoncé le procureur. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) est en phase d’observation sur ce dossier, mais ne s’en est pas encore saisi. L’enquête pour assassinat a été confiée au groupement de gendarmerie du Gard et à la section de recherches de Nîmes ainsi qu’à la police judiciaire. La victime était un fidèle de la mosquée La victime, âgée de 23 ou 24 ans, «fréquentait régulièrement» cette mosquée située dans le hameau du Trescol, a précisé le procureur d’Alès à l’AFP. Aboubakar Cissé venait bénévolement chaque semaine faire le ménage dans la mosquée avant la prière du vendredi. Il était seul sur place quand le suspect est entré, a expliqué le magistrat. Selon plusieurs personnes interrogées sur place vendredi par l’AFP, Aboubakar Cissé était arrivé du Mali il y a quelques années. Le suspect est activement recherché Le suspect, Olivier H. n’a toujours pas été interpellé, dimanche, mais il a pu être identifié, notamment grâce aux images des caméras de surveillance dont est équipée la mosquée Khadidja, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. Né à Lyon en 2004, cet homme de nationalité française, issu d’une famille bosnienne, a une partie de sa famille dans le Gard. Contrairement à sa victime, l’homme «ne fréquentait absolument pas [cette mosquée] et n’y était a priori jamais venu auparavant», a précisé le magistrat. Sans emploi connu, il n’était apparemment pas connu des forces de l’ordre. «C’est quelqu’un qui n’avait pas d’activité particulière» et «qui était sous les radars», a déclaré dimanche le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini, lors d’un point-presse devant la sous-préfecture, au côté du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Ce dernier a précisé que «plus de 70 enquêteurs» étaient mobilisés «nuit et jour» afin de trouver le suspect. «Nous travaillons maintenant pour interpeller [le suspect]. Nous espérons le faire très vite», a réaffirmé le magistrat. «La piste d’un acte antimusulman est privilégiée, mais ce n’est pas la seule», a ajouté Abdelkrim Grini. Selon lui, d’autres éléments laissent penser que le mobile du crime pourrait être différent. Considéré comme «potentiellement extrêmement dangereux», selon le procureur d’Alès, l’homme est activement recherché. Dans «les propos décousus» que le jeune homme tient dans la vidéo qu’il a lui-même tournée juste après l’acte, Olivier H. semble en effet «manifester son intention de recommencer», a précisé samedi soir le magistrat à l’AFP. Interpellé samedi, le petit frère mineur du suspect a été placé quelques heures en garde à vue avant d’être relâché sans aucune charge en début de soirée, a précisé le procureur d’Alès, ajoutant que «toutes les pistes» restaient envisagées, dont celle d’un crime «raciste et islamophobe». Plusieurs hommages sont prévus dimanche A La Grand-Combe, une marche blanche a réuni environ 2 000 personnes, dimanche après-midi en hommage à Aboubakar, entre la mosquée Khadidja où s’est déroulé le drame et la mairie, selon la journaliste d'»ici Gard Lozère» sur place. Plus tard dans la journée, un rassemblement se tiendra à Paris, à 18 heures. Une minute de silence est prévue. Plusieurs figures de La France insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, Eric Coquerel ou Rima Hassan, ainsi que la numéro 1 des Ecologistes, Marine Tondelier, ont appelé à s’y rendre pour rendre hommage à la victime et manifester «contre l’islamophobie». De son côté, le Parti socialiste appelle à rejoindre cette mobilisation parisienne pour dire «non à la haine contre les musulmans» et «non au racisme». Des rassemblements sont prévus dans plusieurs autres villes. Des politiques dénoncent l’islamophobie Les réactions politiques se sont multipliées durant le week-end sur les réseaux sociaux, nombre d’entre eux dénonçant un acte islamophobe et raciste. Dimanche, Emmanuel Macron a adressé un message de soutien à la famille de la victime et «à nos compatriotes de confession musulmane». Assassinat islamophobe dans une mosquée du Gard: réactions et enquête

Un homme a été tué vendredi dans une mosquée à La Grand-Combe. Le suspect, en fuite, est toujours activement recherché…

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L’auteur du meurtre d’Aboubakar est toujours en fuite, mais les enquêteurs ont progressé : l’homme a été identifié ainsi qu’une partie de sa famille. Une marche blanche est prévue ce dimanche après-midi en mémoire de la victime à La Grand-Combe, dans le Gard. Les images de vidéosurveillance ont permis de reconstituer le déroulement du meurtre survenu dans la mosquée de La Grand-Combe le vendredi 25 avril 2025. Le suspect, un jeune homme de 20 ans, a été filmé entrant dans la mosquée et attaquant la victime, Aboubakar, un jeune Malien de 23-24 ans. Ce dernier a été retrouvé mort après avoir reçu entre 40 à 50 coups de couteau. Le meurtrier présumé, identifié comme «Olivier H.», est un ressortissant français sans antécédents judiciaires. Une partie de sa famille vit dans le Gard. Les autorités ont qualifié l’enquête d’assassinat et ont souligné l’importance d’appréhender rapidement le suspect, considéré comme dangereux. Une marche blanche est prévue ce dimanche à 14h30 à La Grand-Combe en hommage à Aboubakar. Les habitants se mobilisent pour que le corps de la victime soit rapatrié auprès de sa famille. Un rassemblement contre l’islamophobie est également prévu à Paris ce dimanche soir. L’auteur toujours en fuite, enquête en cours, marche blanche pour la victime, selon le Premier ministre.

Alors que le meurtrier présumé d’Aboubakar demeure pour le moment introuvable, les enquêteurs progressent : l’homme a été identifié ainsi…

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Les «papys braqueurs» de Kim Kardashian se retrouvent devant la justice, accusés d’avoir volé 9 millions d’euros de bijoux à la star des réseaux sociaux en 2016. Leur rêve de retraite dorée risque désormais de se transformer en peine de prison à perpétuité. Retour sur ce «casse» du siècle. Le 3 octobre 2016, la nouvelle du braquage de Kim Kardashian dans son hôtel à Paris a fait le tour des médias en quelques heures. La star américaine a été victime d’un vol à main armée, avec un préjudice estimé à 9 millions d’euros, le plus important vol chez un particulier depuis des décennies. Cette affaire a rapidement attiré l’attention aux États-Unis, où Kim Kardashian est une célébrité incontournable. Mariée au rappeur Kanye West, elle est connue pour sa participation à l’émission de téléréalité «L’incroyable famille Kardashian» aux côtés de sa mère et de ses sœurs. Son compte Instagram, suivi par des millions d’abonnés, est rempli de photos d’elle en maillot de bain ou en tenues provocantes. Le vol s’est déroulé vers 3 heures du matin à l’hôtel «No Name» situé au 7 rue Tronchet, un lieu discret prisé par les célébrités. Selon les témoignages, trois hommes se sont fait passer pour des policiers pour pénétrer dans l’établissement. Le réceptionniste de nuit, un étudiant algérien, a été pris en otage et menacé avec une arme. Aujourd’hui, les braqueurs de Kim Kardashian comparaissent devant la justice, risquant une condamnation à la hauteur de leur audacieux vol. Les «papys braqueurs» de Kim Kardashian se retrouvent devant la justice, et l’histoire de ce «casse» du siècle est révélée. Les voleurs avaient pour objectif de localiser la chambre de la célèbre «femme du rappeur», sans connaître son nom. Après avoir été conduits jusqu’à elle par un réceptionniste complice, les malfaiteurs tentent de s’emparer de ses bijoux de grande valeur, dont une bague de fiançailles estimée à 4 millions de dollars. Malgré l’utilisation de câbles en plastique et de scotch pour la ligoter, Kim Kardashian parvient à s’échapper et à alerter la police. Les voleurs commettent plusieurs erreurs, laissant derrière eux des traces d’empreintes génétiques et étant repérés par les caméras de surveillance. Grâce à un travail minutieux de téléphonie, les enquêteurs identifient plusieurs numéros utilisés par les braqueurs, les mettent sous écoute et les surveillent. En janvier 2017, un vaste coup de filet est organisé pour les appréhender. Les braqueurs de Kim Kardashian devant la justice : retour sur le casse du siècle

Ils rêvaient de s’offrir une retraite dorée mais ils risquent aujourd’hui la prison à perpétuité. Les braqueurs de Kim Kardashian,…

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