«C’est une opportunité incroyable en tant qu’étudiante d’avoir un appartement comme ça à Paris !» s’exclame Lola, qui vit dans un 51 m2 dans une résidence seniors. Vivre dans une résidence seniors est une expérience enrichissante !

La cohabitation intergénérationnelle en Île-de-France permet à des étudiants comme Lola d’accéder à un logement abordable en échange d’animations pour des seniors, répondant ainsi à la crise du logement étudiant et à l’isolement des personnes âgées.

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«Dancing Queen du groupe ABBA ! «, s’exclame spontanément un résident. Rolande, Réjane, Marcelle, Serge, moyenne d’âge plus de 80 ans, sont tout ouïe. À l’écoute des extraits musicaux que diffuse Lola, à peine 20 ans, qui orchestre cet après-midi l’animation du jour : un quiz sonore pour tester ses connaissances ou plutôt ici, ses souvenirs.

Voilà presque huit mois que Lola, étudiante en licence cinéma et audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle s’investit au sein du service animation d’une résidence seniors située dans le 13e arrondissement de Paris. Constitué de 120 appartements, du T1 au T3, ce complexe de logements occupés par des seniors âgés autonomes est géré par l’un ses principaux prestataires de solutions résidentielles avec services pour les personnes âgées en France.

«J’ai fait beaucoup de danse et de théâtre. Alors, je leur propose aussi des petits cours comme ça, à leur rythme, selon ce qu’ils peuvent faire. Et tous les jeudis, on a un atelier jardinage. Du coup, on fleurit la terrasse», explique Lola qui prépare des animations sur mesure.

Lola anime un quiz musical pour les résidents

© Jean Forneris France TV

L’étudiante propose des animations en fonction de ses compétences de ses envies. Avant Lola, «on a eu une jeune femme qui jouait de la flûte et faisant des études de comédies musicales», se souvient Celia Marie, en charge du service animation.

Durant la semaine, Lola consacre 15 heures de son temps à préparer et à encadrer des activités ludiques et culturelles en échange de quoi, la résidence seniors met gracieusement à sa disposition un de ces appartements. Un T2 s’est libéré il y a quelques jours et Lola vient tout juste d’emménager dans un 51 m2.

«Je suis originaire du Mans (dans la Sarthe). Je me suis dit que c’était une opportunité de ‘dingue’ en tant qu’étudiante de pouvoir avoir un appartement comme ça à Paris alors qu’à la base moi, je suis boursière», explique Lola. «Auparavant, j’ai fréquenté quelques plates-formes de recherche immobilière. J’ai fait des visites, mais soit mon dossier n’était pas pris, soit on me disait que je n’avais pas de garant», souligne-t-elle.

La résidence seniors du 13e arrondissement a déjà accueilli deux étudiantes dans les mêmes conditions et leurs premiers pas dans l’animation sont parfois timides. «Les étudiants au départ ont des appréhensions à cause de la différence d’âge. C’est leur premier job. Je pense que quand on arrive avec un public comme ça et qu’on est jeune. Ça peut être très impressionnant. On se retrouve face à 10 personnes âgées, C’est vraiment le premier pas dans la vie professionnelle», ajoute Celia.

Depuis neuf ans, ce prestataire spécialisé dans l’hébergement pour seniors accueille des étudiants comme Lola moyennant quelques heures de services rendues par semaine. En Île-de-France, une dizaine d’étudiants ont trouvé refuge dans ces résidences.

Selon Anne Brown, directrice des Animations & Bien-être chez Domytis, «Nous avons reçu 350 candidatures sans compter les autres qui se sont adressés directement à nous sans passer par le formulaire internet.»

Elle explique que le principal critère d’embauche est d’avoir envie de rencontrer la population de personnes âgées et de passer du temps avec elle. Le but principal du poste d’assistant animation est de travailler en collaboration avec l’animateur de la résidence pour organiser des activités sociales telles que des échanges, des discussions, des jeux et des rencontres individuelles.

En Île-de-France, où la situation du logement étudiant est particulièrement tendue, le groupe résidentiel Domytis s’est impliqué dans la question du mal-logement des étudiants. Le rapport de la Cour des comptes souligne les inégalités territoriales persistantes en matière de logement étudiant.

Avec 75 000 étudiants à la recherche d’un logement cet été en Île-de-France, l’offre du CROUS reste insuffisante. Les étudiants issus de familles modestes rencontrant les plus grandes difficultés pour se loger.

La cohabitation intergénérationnelle, encadrée par la loi Elan depuis 2018, est devenue une solution populaire pour les étudiants cherchant un logement abordable en échange de services. Des plateformes en ligne comme Colette mettent en relation des étudiants avec des actifs ou des retraités pour ce type de contrat solidaire.

Un exemple concret est celui de Capucine, une étudiante de 19 ans qui partage sa vie avec Christine, 66 ans, à Colombes. Cette forme de cohabitation offre à Capucine un logement abordable et une compagnie agréable, tandis que Christine apprécie la présence d’une jeune personne dans sa maison.

Lola, une résidente senior à Paris, qualifie cette expérience de vie comme un exercice de patience, comparant parfois les interactions avec les personnes âgées à celles avec des enfants vieillissants. «En fait, les résidents retrouvent plein de notions de quand ils étaient enfants (…) C’est le cycle de la vie», conclut-elle.

«Dancing Queen du groupe ABBA ! «, s’exclame spontanément un résident. Rolande, Réjane, Marcelle, Serge, moyenne d’âge plus de 80 ans, sont tout ouïe. À l’écoute des extraits musicaux que diffuse Lola, à peine 20 ans, qui orchestre cet après-midi l’animation du jour : un quiz sonore pour tester ses connaissances ou plutôt ici, ses souvenirs.

Voilà presque huit mois que Lola, étudiante en licence cinéma et audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle s’investit au sein du service animation d’une résidence seniors située dans le 13e arrondissement de Paris. Constitué de 120 appartements, du T1 au T3, ce complexe de logements occupés par des seniors âgés autonomes est géré par l’un ses principaux prestataires de solutions résidentielles avec services pour les personnes âgées en France.

«J’ai fait beaucoup de danse et de théâtre. Alors, je leur propose aussi des petits cours comme ça, à leur rythme, selon ce qu’ils peuvent faire. Et tous les jeudis, on a un atelier jardinage. Du coup, on fleurit la terrasse», explique Lola qui prépare des animations sur mesure.

Lola anime un quiz musical pour les résidents

© Jean Forneris France TV

L’étudiante propose des animations en fonction de ses compétences de ses envies. Avant Lola, «on a eu une jeune femme qui jouait de la flûte et faisait des études de comédies musicales», se souvient Celia Marie, en charge du service animation.

Durant la semaine, Lola consacre 15 heures de son temps à préparer et à encadrer des activités ludiques et culturelles en échange de quoi, la résidence seniors met gracieusement à sa disposition un de ces appartements. Un T2 s’est libéré il y a quelques jours et Lola vient tout juste d’emménager dans un 51 m2.

«Je suis originaire du Mans (dans la Sarthe). Je me suis dit que c’était une opportunité de ‘dingue’ en tant qu’étudiante de pouvoir avoir un appartement comme ça à Paris alors qu’à la base moi, je suis boursière», explique Lola. «Auparavant, j’ai fréquenté quelques plates-formes de recherche immobilière. J’ai fait des visites, mais soit mon dossier n’était pas pris, soit on me disait que je n’avais pas de garant», souligne-t-elle.

La résidence seniors du 13e arrondissement a déjà accueilli deux étudiantes dans les mêmes conditions et leurs premiers pas dans l’animation sont parfois timides. «Les étudiants au départ ont des appréhensions à cause de la différence d’âge. C’est leur premier job. Je pense que quand on arrive avec un public comme ça et qu’on est jeune. Ça peut être très impressionnant. Nous sommes face à 10 personnes âgées, c’est vraiment le premier pas dans la vie professionnelle», ajoute Celia.

Depuis neuf ans, ce prestataire spécialisé dans l’hébergement pour seniors accueille des étudiants comme Lola moyennant quelques heures de services rendus par semaine. En Île-de-France, une dizaine d’étudiants ont trouvé refuge dans ces résidences. «On a eu 350 candidatures sans compter les autres qui se sont adressés directement à nous sans passer par le formulaire internet», estime Anne Brown, directrice Animations & Bien-être chez Domytis.

«Notre gros critère d’embauche ? C’est d’avoir envie de rencontrer cette population de personnes âgées et de passer du temps avec elle, parce que le fond finalement de ce poste d’assistant animation, c’est de travailler en étroite collaboration avec l’animateur de la résidence pour organiser des temps d’échange, de discussions, de jeux, des rencontres individuelles. C’est la sociabilité qui compte !» explique Anne Brown.

Comme des dizaines de structures privées ou associatives, de plateformes en ligne en Île-de-France, le groupe résidentiel Domytis s’est opportunément emparé du sujet sensible du mal logement des étudiants. Il faut dire que la situation est particulièrement tendue en Île-de-France qui accueille le quart des étudiants français.

En juillet dernier, dans un rapport public consacré aux politiques publiques de soutien au logement des étudiants, la Cour des comptes pointait «la persistance d’inégalités territoriales, qui se sont peu résorbées depuis douze ans».

En cette rentrée 2025, en Île-de-France, 75 000 étudiants étaient cet été à la recherche d’un logement. L’offre du CROUS reste insuffisante avec seulement une chambre proposée pour 64 candidats.

Dans notre région, un étudiant dépense en moyenne 868 € par mois pour se loger. Les étudiants issus de familles aux revenus modestes, inscrits en première année de Licence ou de Master, rencontrent les plus grandes difficultés à se loger.

Dès lors, la formule de cohabitation intergénérationnelle séduit. Encadrée depuis 2018 par la loi Elan, elle permet à ces étudiants de trouver un logement au loyer abordable moyennant quelques menus services.

Un contrat solidaire proposé par exemple par la plateforme en ligne Colette qui met en relation des étudiants avec des actifs voire des retraités.

À Colombes, dans les Hauts-de-Seine, Capucine, étudiante, partage depuis un an sa vie avec Christine 66 ans. Une maison avec jardin, Capucine s’acquitte d’un loyer de 500 euros par mois. «Il y a toujours quelqu’un, on n’est jamais seul à la maison et puis il y a un peu moins cette charge où je dois tout faire tout le temps toute seule», se réjouit-elle.

«Ça me fait une compagnie, je ne suis pas toute seule dans cette grande maison parce que quand mes enfants sont partis, j’ai ressenti un vide évidemment», renchérit son hôte, Christine.

«C’est une expérience de vie !», déclare de son côté Lola qui devrait rester jusqu’en juin 2026 dans sa résidence seniors à Paris, «Ça m’a ‘vachement’ fait travailler ma patience. Parce que des fois, quand ils ne comprennent pas quelque chose, il faut leur expliquer. Il faut être calme. C’est un peu comme des enfants mais qui ont vieilli. En fait, ils retrouvent plein de notions de quand ils étaient enfants (…) C’est le cycle de la vie», conclut-elle.

La cohabitation intergénérationnelle en Île-de-France permet à des étudiants comme Lola d’accéder à un logement abordable en échange d’animations pour des seniors, répondant ainsi à la crise du logement étudiant et à l’isolement des personnes âgées.

La Quotidienne Société

De la vie quotidienne aux grands enjeux, recevez tous les jours les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.

France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter «La Quotidienne Société». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

«Dancing Queen du groupe ABBA ! «, s’exclame spontanément un résident. Rolande, Réjane, Marcelle, Serge, moyenne d’âge plus de 80 ans, sont tout ouïe. À l’écoute des extraits musicaux que diffuse Lola, à peine 20 ans, qui orchestre cet après-midi l’animation du jour : un quiz sonore pour tester ses connaissances ou plutôt ici, ses souvenirs.

Voilà presque huit mois que Lola, étudiante en licence cinéma et audiovisuel à la Sorbonne Nouvelle s’investit au sein du service animation d’une résidence seniors située dans le 13e arrondissement de Paris. Constitué de 120 appartements, du T1 au T3, ce complexe de logements occupés par des seniors âgés autonomes est géré par l’un ses principaux prestataires de solutions résidentielles avec services pour les personnes âgées en France.

«J’ai fait beaucoup de danse et de théâtre. Alors, je leur propose aussi des petits cours comme ça, à leur rythme, selon ce qu’ils peuvent faire. Et tous les jeudis, on a un atelier jardinage. Du coup, on fleurit la terrasse», explique Lola qui prépare des animations sur mesure.

Lola anime un quiz musical pour les résidents

© Jean Forneris France TV

L’étudiante propose des animations en fonction de ses compétences de ses envies. Avant Lola, «on a eu une jeune femme qui jouait de la flûte et faisant des études de comédies musicales», se souvient Celia Marie, en charge du service animation.

Durant la semaine, Lola consacre 15 heures de son temps à préparer et à encadrer des activités ludiques et culturelles en échange de quoi, la résidence seniors met gracieusement à sa disposition un de ces appartements. Un T2 s’est libéré il y a quelques jours et Lola vient tout juste d’emménager dans un 51 m2.

«Je suis originaire du Mans (dans la Sarthe). Je me suis dit que c’était une opportunité de ‘dingue’ en tant qu’étudiante de pouvoir avoir un appartement comme ça à Paris alors qu’à la base moi, je suis boursière», explique Lola. «Auparavant, j’ai fréquenté quelques plates-formes de recherche immobilière. J’ai fait des visites, mais soit mon dossier n’était pas pris, soit on me disait que je n’avais pas de garant», souligne-t-elle.

La résidence seniors du 13e arrondissement a déjà accueilli deux étudiantes dans les mêmes conditions et leurs premiers pas dans l’animation sont parfois timides. «Les étudiants au départ ont des appréhensions à cause de la différence d’âge. C’est leur premier job. Je pense que quand on arrive avec un public comme ça et qu’on est jeune. Ça peut être très impressionnant. On se retrouve face à 10 personnes âgées, C’est vraiment le premier pas dans la vie professionnelle», ajoute Celia.

Depuis neuf ans, ce prestataire spécialisé dans l’hébergement pour seniors accueille des étudiants comme Lola moyennant quelques heures de services rendues par semaine. En Île-de-France, une dizaine d’étudiants ont trouvé refuge dans ces résidences.

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