Ça commence par un shifumi pour déterminer qui est le chat ou la souris. Dans cette compétition nationale de Chase Tag, les joueurs ont 20 secondes pour partir à la chasse. Et si on attrape, on prend sa place.

«Le Chase Tag, c’est complet. On a besoin de tout. Beaucoup de travail de sprint, du travail de changement de direction et après ça va être du travail intégré, c’est-à-dire sur la structure directement. Ils font tout en fait. Du cardio, vous avez vu l’intensité des Chase, c’est 20 secondes, mais c’est très énergivore», raconte Lukas Milesi, de l’équipe Kimeo de Lyon, vice-champion de France et du monde 2024.

Imaginé en Angleterre en 2012, lors du jeu du chat entre un père et son fils, le sport s’est développé en compétition avec une marque déposée.

Les 8 meilleures équipes de France s’affrontent aujourd’hui pour les qualifications au championnat du monde et de nombreux joueurs sélectionnés sont Essoniens, portés par l’héritage des Yamakasi et leur pratique du parcours.

«Dès 2016, on avait des athlètes d’art du déplacement qui avaient participé au championnat du monde à Londres et depuis il y a eu une petite culture autour du Chase Tag qui s’est formée. Désormais, on a un terrain de Chase Tag», explique François Terrien, co-organisateur et directeur de L’Art du déplacement Academy Evry.

Dans les gradins ou au bord du quad, l’attitude est la même : «Très concentré. Il ne faut pas louper une seule miette, sinon c’est compliqué. Et les joueurs, ils nous surveillent aussi», témoigne Davy Mawete, arbitre de Chase Tag.

Roubaix et les deux équipes d’Évry se sont qualifiés pour les mondiaux. Ils s’affronteront en octobre prochain à Évry, devenu le site de référence du Chase Tag en France.

Un reportage de Florie Castaingts, Philippe Alies et L. Dubos.

.

SOURCE

Staff

Web:

Histoires liées
Paris & Île-de-France
Tous les 2 ans, la région de Cergy-Pontoise se transforme en un musée à ciel ouvert grâce au festival «Caps Attack». Pour cette 5e édition, environ trente street-artistes prennent possession des murs des villes pour les métamorphoser en fresques colorées. De l’ancienne fresque représentant l’abbé Pierre en black block, il ne reste plus qu’un œil. Après le récent scandale entourant cette icône déchue, le street-artiste Sly 2, déjà auteur de l’œuvre presque effacée, a voulu rectifier le tir en créant une nouvelle réalisation encore plus symbolique. Envoyer des messages percutants qui résonnent avec les passants à travers les murs de l’agglomération. L’Argentine Clara Wall, ne parlant pas un mot de français, espère interpeller un large public grâce à sa première création en Europe : un chœur et bientôt un cerveau sur le mur en face. Depuis la première édition du Festival Caps Attack en 2017, les street-artistes transforment les rues en un musée en plein air, avec pour seule règle de ne pas pouvoir contrôler le destin de leurs œuvres. D’ici la fin de ce week-end, une vingtaine de murs auront été magnifiés par ces œuvres monumentales. Un reportage de Maïla Mendy, Tania Watine et G. Bucur.
Staff
Paris & Île-de-France
Que vaut réellement le site du bassin de Bercy? Que vaut réellement le site du bassin de Bercy ? Une obligation pour tous, selon un maître-nageur, pour mieux compter le nombre de personnes. De plus, elle permet également de se reposer, ce qui est essentiel dans un bassin d’au moins 50 mètres de long et entre trois et quatre mètres de profondeur. À l’intérieur, l’eau est claire, bien qu’elle ait une légère teinte verte. Malgré le calme ambiant, une nageuse brise l’atmosphère en remarquant un mégot flottant. Après une brève baignade, l’auteur décide de sortir pour écrire cet article. Il souligne les petits détails pensés par la mairie de Paris, tels que les distributeurs de crème solaire et les boissons gratuites. En conclusion, la baignade a un caractère insolite et sympathique, renforcé par une fréquentation raisonnable. L’espace ne manque pas, entouré par le parc de Bercy et les tours de la Bibliothèque nationale de France.
Staff
Paris & Île-de-France
Le parisien Patrick Borg, âgé de 67 ans, est célèbre pour avoir doublé l’un des personnages principaux de la série animée japonaise Dragonball Z. Il est l’une des voix emblématiques de la série et est très apprécié des fans. Sa participation à la Japan Expo est très attendue par les plus de 200 000 fans de la culture japonaise présents à Villepinte. Son talent de doubleur a contribué à sa notoriété et il est devenu une figure incontournable de l’univers de Dragonball Z. Silvio Berlusconi m’a littéralement sauvé la vie !», s’exclama Patrick Borg, l’une des voix les plus emblématiques de la série animée japonaise Dragonball Z, lors de la Japan Expo 2025 à Paris. Dans cet univers où la J-Pop, les arts martiaux, les jeux vidéo et le cosplay règnent en maître, Patrick Borg est une véritable légende. Tout a commencé pour lui il y a plus de cinquante-cinq ans, alors qu’il était né dans le quinzième arrondissement de Paris. Élevé dans le quatorzième, il a grandi non loin de la rue d’Alésia, où ses parents tenaient un magasin de corseterie médicale. Son père, René Borg, réalisateur de la première saison des Shadoks, l’a introduit dans le monde du doublage de dessins animés japonais, marquant ainsi le début d’une carrière exceptionnelle. Au fil des années, Patrick Borg a prêté sa voix à de nombreux personnages de séries télévisées telles que Bones, Buffy contre les vampires et Alerte à Malibu, ainsi qu’à des films cultes tels que Transformers, Iron Man 2 et Entretien avec un vampire. Cependant, c’est son travail dans le doublage de dessins animés japonais qui a forgé sa renommée et attiré des fans du monde entier à la Japan Expo. Son parcours est marqué par des rencontres fortuites et des opportunités inattendues, comme lorsque Jean Mercure l’a repéré à l’âge de onze ans pour rejoindre le théâtre de la ville de Paris. Grâce à son talent et sa passion pour le doublage, Patrick Borg est devenu une figure incontournable de l’animation japonaise, suscitant l’admiration et le respect de nombreux fans. Aujourd’hui, alors qu’il signe des autographes et prend des photos avec ses admirateurs, Patrick Borg se remémore avec émotion les moments qui ont marqué sa carrière et sa vie. Grâce à des rencontres fortuites et des occasions uniques, il est devenu l’une des voix les plus reconnaissables de l’animation japonaise, apportant joie et émerveillement à des générations de fans à travers le monde. Patrick Borg m’a sauvé la vie !», le parcours de ce parisien, l’une des voix emblématiques de la série animée japonaise Dragonball Z in french, respecting the context of Mais pour moi, c’était avant tout la voix de Steve McQueen dont il assurait le doublage, notamment pour la série Au nom de la loi. Donc, au moment de lire mon texte, j’ai fermé les yeux pour me concentrer et j’ai d’abord été incapable de prononcer un mot car j’avais l’impression d’avoir Steve McQueen lui-même dans la pièce à côté de moi.» Tout en continuant ses études, il alterne des petits rôles au théâtre et quelques travaux de doublage. «Sauf qu’à l’époque, il n’y avait qu’une chaîne, donc peu de séries et peu d’opportunités. Donc, lorsque je faisais un ou deux doublages dans le mois, j’étais content.» En 1982, après avoir vécu quelques années aux Etats-Unis, Patrick est de retour à Paris, où il retrouve la petite chambre de bonne qu’il avait eu l’intelligence de conserver, «rue de Douai, un étage au-dessus de l’appartement du guitariste Marcel Dadi, au dernier étage, avec les toilettes sur le palier.» Les temps sont durs. Il réussit malgré tout à se refaire un petit carnet d’adresses et finit par retrouver sa place dans le petit milieu du doublage. «Et puis en 1985, Silvio Berlusconi obtient un canal télé, crée la Cinq et là, c’est l’explosion. Une grande partie de la programmation est basée sur des séries, jeunes et moins jeunes, achetées à tours de bras. Et là, on se met à bosser comme des dingues, parfois sept jours sur sept tellement il y avait de boulot.» C’est d’ailleurs grâce à un collègue doubleur n’arrivant plus à tout faire qu’il décroche l’opportunité qui va changer sa vie. En 1988 débarque sur la première chaîne Dragonball, dessin animé japonais d’arts martiaux pleins de personnages déjantés. C’est un succès immédiat. Deux ans plus tard, la diffusion de Dragonball Z, la suite, démarre. Le personnage principal est Son Gokû et son doublage est alors assuré sur les premiers épisodes par Thierry Redler. «Mais il était débordé car il avait alors accepté de jouer dans Les filles d’à côté, une série pour TF1. Il me refile donc le bébé en quelque sorte, surtout qu’à l’époque c’était vu comme un boulot comme un autre. Jamais aucun d’entre nous n’avait prévu le succès et l’impact que cela aurait. Le patron du studio de doublage qui m’a embauché appelait avec un peu d’ironie, tout cela, des ‘japoniaiseries’.» Au final, l’aventure dura sept saisons, avec au total 291 épisodes. Et même si Patrick a continué à travailler après, notamment dans l’animation en réalisant des doublages pour d’autres séries, dont Dragonball Super, suite de Dragonball Z, il restera pour toujours «LA» voix de Son Gokû. Et même s’il vit désormais sur l’île de Ré, tout en continuant d’être invité à des conventions à droite et à gauche, il ne regrette rien. «De voir encore aujourd’hui des adultes venir me voir et me dire parfois avec des larmes dans les yeux combien ils sont émus de me rencontrer n’a pas de prix.» L’un des fans se prénomme d’ailleurs… Emmanuel Macron, lequel a tenu une heure avant notre entrevue, à saluer «cette voix avec laquelle il a grandi».
Staff

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *