Residents of the 6th arrondissement of Paris are standing up to Carrefour. They oppose the opening of a supermarket from the French food group in their neighborhood. The reason cited: its upcoming presence would penalize existing local businesses.
Carrefour City, on this small square in Paris: out of the question for these residents of the Vavin neighborhood in the 14th arrondissement. They have launched a petition, which has gathered 1,403 signatures (at the time of publication of this article).
The petition against the installation of this supermarket has already mobilized more than 1,400 people.
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© Guillaume Le Gouic / France Télévisions
Among the grievances: a zone that the signatories consider «protected«, and a risk of nuisances. Not to mention the alleged threat to local businesses, according to these neighborhood residents.
Among the dissatisfied, there is this resident who has been living in the neighborhood for 38 years. «I signed this petition to have a more cultural store in the neighborhood, like Oxybul at the time, the store for children’s games and toys. A gym, or a small restaurant why not, to keep the charm of the neighborhood,» justifies Sima Barak.
Local shopkeepers do not view this installation favorably. It is a real threat, says this fruit and vegetable seller. «The small businesses will lose customers,» notes Slim Boucetta, an employee of this greengrocer.
According to the president of this association of local merchants, there are already enough neighborhood supermarkets in this area.
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The association representing these merchants also agrees. «There are already three supermarkets in the neighborhood. It’s true that having another one would make it four within a 500-meter radius. «Cela fait déjà beaucoup«, déclare Simon Benbaruk, président de l’association des commerçants Vavin/Bréa.
Le 6e arrondissement est un quartier qui accueille de nombreux étudiants. Ces derniers pensent que l’ouverture de ce magasin les aidera. «En tant qu’étudiant, notre budget est limité. Nous ne pouvons pas nous permettre de dépenser 10 euros chaque midi chez un traiteur ou dans des boulangeries très chères. Même les boulangeries ne sont accessibles que deux fois par semaine : le reste du temps, ce sont les sandwichs triangle des supermarchés. Il y a toujours la queue. Ce magasin serait clairement un plus pour nous«, explique Léopoldine Viaud-Fèvre, une étudiante du quartier.
Le maire de l’arrondissement est en faveur de cette installation. Après avoir entendu les préoccupations des habitants, il a examiné les pour et les contre avant d’approuver le projet. «J’ai estimé que c’était la moins mauvaise solution, et que nous risquions d’avoir une enseigne de restauration rapide qui s’implante, compte tenu de la physionomie du secteur, sur une surface aussi importante«, se justifie Jean-Pierre Lecoq, maire (Les Républicains) du 6e arrondissement de Paris.
Interrogé, Carrefour exprime des regrets quant à cette polémique. Le groupe alimentaire français affirme vouloir fournir une alimentation de qualité. Si aucun autre problème ne se présente, la supérette ouvrira ses portes cet été.
«Les petits commerçants vont perdre de la clientèle», souligne Slim Boucetta, employé de ce primeur.
Pour le président de cette association de commerçants locaux, il existe déjà assez de supérettes de quartier dans ce périmètre.
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L’association qui représente ces commerçants abonde aussi dans ce sens. «Il y a déjà trois supermarchés dans le quartier. C’est vrai qu’en avoir un autre, cela en ferait donc quatre en l’espace de 500 mètres. Cela fait déjà beaucoup», complète Simon Benbaruk, président de l’association des commerçants Vavin/Bréa.
Le 6e arrondissement est un quartier qui accueille beaucoup d’étudiants. Eux estiment au contraire que l’implantation de ce magasin va les aider. «Comme étudiant, on a un budget qui est relativement limité. On ne peut pas se permettre de mettre 10 euros tous les midis, chez un traiteur et même dans les boulangeries qui sont très chères. Et même les boulangeries, ce n’est que deux fois par semaine : le reste du temps, ce sont les sandwichs triangle de supermarchés. Alors qu’il y a toujours la queue. Ce serait clairement un plus d’avoir ce commerce», relate Léopoldine Viaud-Fèvre, étudiante dans le quartier.
Le maire de l’arrondissement va plutôt dans le sens d’une installation. Après avoir entendu les réticences des habitants, il a pesé le pour et le contre. Avant d’autoriser finalement le projet. «J’estimais que c’était la moins mauvaise solution, et que nous risquions d’avoir une enseigne de restauration rapide qui s’implante, compte tenu de la physionomie du secteur, sur une surface aussi importante», se défend Jean-Pierre Lecoq, maire (Les Républicains) du 6e arrondissement de Paris.
Interrogé, Carrefour indique regretter cette polémique. Le groupe alimentaire français clame vouloir fournir une alimentation de qualité. S’il n’y a pas d’autre problème, la supérette ouvrira ses portes au cours de cet été.
Des habitants du 6e arrondissement de Paris vont-ils faire plier Carrefour ? Ils s’opposent à l’implantation d’une superette du groupe alimentaire français dans leur quartier. Motif invoqué : sa présence prochaine pénaliserait les commerces de proximité déjà existants.
Carrefour City, sur cette petite place de Paris : hors de question pour ces riverains du quartier Vavin dans le 14e arrondissement. Une pétition a été lancée et a réuni 1 403 signatures au jour de la publication de cet article. Parmi les signataires, certains estiment que la zone est «protégée» et craignent des nuisances, ainsi qu’une menace pour le commerce local. Certains habitants, comme Sima Barak, souhaitent un magasin plus culturel dans le quartier, tandis que les commerçants locaux voient l’installation de cette supérette comme une menace pour leur clientèle. L’association des commerçants locaux et le président de cette association partagent également ces inquiétudes. Cependant, les étudiants du quartier pensent que ce magasin pourrait les aider en offrant des options alimentaires plus abordables. Malgré les réticences des habitants, le maire de l’arrondissement a autorisé le projet, arguant que c’était la meilleure solution compte tenu des circonstances. Carrefour, le groupe alimentaire français derrière ce projet, espère ouvrir la supérette cet été.
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