Cette icône de la télévision est morte ce lundi à 76 ans.
Les parents de Thierry Ardisson sont originaires de Nice et de Saint-Laurent-du-Var. C’est à Juan-les-Pins que le jeune Thierry a débuté sa carrière dans le monde de la nuit.
Thierry Ardisson, également connu sous le nom de «l’homme en noir», est devenu une star de la télévision dans les années 1980 en introduisant un ton transgressif et en laissant derrière lui un patrimoine audiovisuel impressionnant. Il a avoué : «N’étant pas très à l’aise moi-même, je n’avais pas envie que les gens en face de moi le soient, d’où mon époque lunettes noires, où j’étais d’une agressivité incroyable». Il a toujours gardé le noir, car selon lui, cela «amincit».
Bien que peu évoqué, ses parents, Victor et Renée Ardisson, sont tous les deux nés dans les Alpes-Maritimes. «Nice a toujours été le repère de ma famille», avait-il confié à Nice-Matin en 2011.
C’est à Juan-les-Pins, une station balnéaire située sur la commune d’Antibes, que le jeune Thierry Ardisson a commencé à fréquenter le monde de la nuit. Ses parents se sont d’ailleurs rencontrés à Golfe-Juan, une commune voisine. Après avoir obtenu son bac à l’âge de 16 ans, il est parti à Juan-les-Pins et a rapidement rencontré des difficultés financières. Un homme lui a alors proposé un emploi de disquaire au Whisky à gogo, une célèbre boîte de nuit de l’époque.
Thierry Ardisson revient sur cette période de sa vie dans son autobiographie, «Confessions d’un baby boomer», publiée chez Flammarion, où il évoque également sa première relation homosexuelle vécue sur la Côte d’Azur. Après deux mariages et trois enfants, il s’est remarié avec la journaliste Audrey Crespo-Mara, avec qui il a notamment assisté au festival de Cannes.
Après une période difficile de trois ans, Thierry Ardisson a présenté avec succès «Tout le monde en parle» sur France 2 en 1998, aux côtés de Laurent Baffie. En 2006, il a rejoint Paris Première pour animer «93, Faubourg Saint-Honoré», des dîners filmés à son domicile. Il a ensuite lancé «Salut les Terriens !» sur Canal+ en 2006, puis sur C8 en 2016. Son émission s’est arrêtée en 2019 après un désaccord financier.
En 2022, il a brièvement animé «Hôtel du temps» sur France 3, où il interrogeait des stars décédées dont les visages et voix étaient recréés grâce aux nouvelles technologies. En 2024, il a imaginé le magazine de société «Nos grandes décisions» pour France 2, avec Hugo Clément aux commandes.
Thierry Ardisson est décédé à Paris des suites d’un cancer du foie, comme annoncé par sa famille dans un communiqué à l’AFP.
Cette icône de la télévision est morte ce lundi à 76 ans. Les parents de Thierry Ardisson ont vu le jour à Nice et à Saint-Laurent-du-Var. Le jeune Thierry a d’ailleurs fait ses premières armes dans le monde de la nuit à Juan-les-Pins.
Star cathodique à partir des années 1980, «l’homme en noir» a inventé un ton transgressif et lègue un impressionnant patrimoine audiovisuel.
«N’étant pas très à l’aise moi-même, je n’avais pas envie que les gens en face de moi le soient, d’où mon époque lunettes noires, où j’étais d’une agressivité incroyable«, reconnaîtra-t-il. Thierry Ardisson gardera le noir, qui «amincit«.
Il en parlait peu, mais ses parents, Victor et Renée Ardisson, étaient tous les deux nés dans les Alpes-Maritimes. «Nice a toujours été le repère de ma famille«, avait-il confié à Nice-Matin en 2011.
C’est dans la station balnéaire de Juan-les-Pins, sur la commune d’Antibes, que le jeune Thierry Ardisson commence à fréquenter le monde de la nuit. Ses parents se sont d’ailleurs rencontrés à Golfe-Juan, une commune toute proche.
«Quand j’ai eu mon bac, j’avais 16 ans, je suis parti à Juan-les-Pins […] et au bout de dix jours, je n’avais plus d’argent«. «Et je suis tombé sur un mec qui m’a dit : ‘Qu’est-ce que vous foutez là ? Vous voulez un boulot ?», racontait-il au micro de la radio France Bleu en 2022.
À 17 ans, il allait déjà dans une célèbre boite de nuit de l’époque, le Whisky à gogo, où le patron lui propose alors un poste de disquaire, l’équivalent de disc-jockey.
Il revient sur cette époque et sur sa première relation homosexuelle vécue sur la Côte d’Azur dans son autobiographie, Confessions d’un baby boomer, chez Flammarion.
Après avoir été marié deux fois et devenu père de trois enfants, il s’était remarié à la journaliste Audrey Crespo-Mara, avec qui il avait assisté notamment au festival de Cannes.
Thierry Ardisson et la journaliste Audrey Crespo-Mara au festival de Cannes en 2012.
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© ALBERTO PIZZOLI / AFP
Après trois ans de traversée du désert, ce défricheur, qui ne cachait pas avoir consommé en excès drogue et alcool plus jeune, présente en 1998 «Tout le monde en parle» sur France 2, talk-show à succès où il sonde des personnalités jusque dans leur vie privée, aux côtés du trublion Laurent Baffie.
Sommé de choisir entre le service public et Paris Première, il opte en 2006 pour la chaîne du câble et du satellite, où il anime «93, Faubourg Saint-Honoré», des dîners éclectiques filmés à son domicile.
Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année «Salut les Terriens !» sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l’émission s’arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher.
Jamais à court de concept, le vétéran du PAF revient brièvement en 2022 avec «Hôtel du temps» sur France 3, où il interroge des stars défuntes dont les visages et voix sont recréés grâce aux nouvelles technologies.
Et en 2024, il imagine le magazine de société «Nos grandes décisions» pour France 2, avec le trentenaire Hugo Clément aux manettes.
La chaine YouTube Arditube, qui lui est consacrée, a publié une vidéo d’hommage à sa carrière suite à son décès.
Thierry Ardisson est mort à Paris des suites d’un cancer du foie, ont annoncé son épouse et ses enfants dans un communiqué à l’AFP.
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