Dérobée au Louvre, la couronne d’Eugénie était dans sa famille depuis des siècles. Volée au Louvre, la couronne d’Eugénie était dans sa famille depuis des siècles. Tous les bijoux qui ont été dérobés sont des bijoux qui étaient à racheter, c’est un comble. Car le risque de vol est grand, même pour les plus prestigieux musées comme le Louvre. Pas de quoi pour autant dissuader ce descendant de la famille impériale qui possède une très belle collection d’objets historiques. «Les exposer, c’est les faire vivre pour qu’ils durent.» Dans sa belle demeure de campagne à Cendrieux en Dordogne, Baudouin de Witt est un guide de musée hors pair. «Dans cette vitrine, ce sont tous les souvenirs qui viennent de Sainte-Hélène et qui appartenaient à Napoléon 1er et qui l’ont accompagné jusqu’à sa mort.» Les objets personnels de l’Empereur sont nombreux et résonnent dans l’esprit de tous les amateurs de la période Napoléon : sa longue-vue, son bougeoir, ses bas blancs, ses mouchoirs, ses couverts et même une mèche de cheveux. Dans l’une des vitrines, trône l’uniforme de son ancêtre, le roi Jérôme, petit frère de l’empereur, «une pièce unique qui n’a pas de prix».

Dix jours après le casse au musée du Louvre, les bijoux volés restent introuvables. À ce stade, seule la couronne de l’impératrice Eugénie a été retrouvée, très endommagée. Cette couronne appartenait à la mère de Baudouin de Witt, descendant de la famille Bonaparte, qui tient un musée Napoléon dans sa demeure à Cendrieux, en Dordogne.

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Le dernier bougeoir de Napoléon 1ᵉʳ, sa célèbre longue-vue ou encore ses bas blancs. Dans sa demeure de campagne, Baudouin de Witt expose ces objets, d’une grande valeur historique, ayant appartenu à la famille Bonaparte. Loin de la capitale et de son musée du Louvre, ce descendant de l’empereur a pourtant les yeux rivés sur l’actualité, depuis le casse historique, le 19 octobre dernier, dans le célèbre musée parisien. Certains des biens dérobés appartenaient à sa famille.

Peinture de l’impératrice Eugénie appartenant à la faille de Baudouin de Witt.

© France 3 Périgords

Dans le cambriolage du Louvre du 19 octobre dernier, les voleurs ont dérobé plusieurs bijoux d’une grande valeur, dont la couronne de l’impératrice Eugénie. L’objet est sans commune mesure : 1 354 diamants, 1 136 roses et 56 émeraudes sertis dans l’or ciselé de huit arceaux en forme d’aigle ou de palmettes.

C’est le seul objet dérobé qui a pu être retrouvé à l’extérieur du Louvre, abandonné par les braqueurs dans leur fuite. Cette couronne était le joyau de sa famille, confié au musée il y a une quarantaine d’années. «Cette couronne a été dans cette maison, je l’ai eu entre les mains et c’était quelque chose d’extraordinaire, se souvient Baudouin de Witt. Elle est toute petite, mais elle était magnifique. C’est un travail de joaillerie absolument parfait.»

La couronne a été bousillée, écrasée, et ça fait mal au cœur.

Baudouin de Witt,

descendant de la famille impériale de Napoléon Bonaparte

Un trésor acquis par l’État en 1988, et un objet irremplaçable selon le descendant de la famille impériale, car la couronne a été confectionnée au 19ᵉ siècle, «un siècle où la joaillerie française était fabuleuse». «C’est étonnant que l’État n’en ait pas tenu compte», indique-t-il, évoquant l’estimation des bijoux.

«C’est la disparition d’un souvenir de la famille et en plus d’un souvenir historique, mais aussi la disparition d’un savoir-faire, d’une part de l’histoire de France», regrette le descendant du roi Jérôme, petit frère de Napoléon Bonaparte, posant la question de la protection des objets dans les grands musées.

Il est ironique que tous les bijoux volés étaient destinés à être rachetés.» In his museum, there is no jewelry, but objects that have mainly historical value, «they are not monetizable,» specifies the collector.

Le dernier bougeoir de Napoléon 1ᵉʳ.

© France 3 Périgords

L’uniforme du roi Jérôme, petit frère de Napoléon Bonaparte, ancêtre de Baudouin de Witt.

© France 3 Périgords

Despite everything, as a cautious collector, he has of course thought of protecting these assets. In his small museum, Baudoin de Witt has carried out significant work: sealing his showcases, officially classifying his objects to avoid any temptation. «We are always worried, because there is always someone who thinks, oh, I’ll take them to sell them even though they are unsellable,» fears Baudouin de Witt.

Un tableau représentant Napoléon empereur est exposé dans ce musée périgourdin.

© France 3 Périgords

As for the robbery at the Louvre Museum, investigators are searching for the rest of the loot, estimated at 88 million euros.

La couronne de l’impératrice Eugénie, volée lors du cambriolage historique du Louvre le 19 octobre dernier, appartenait à la mère de Baudouin de Witt, descendant de la famille Bonaparte. Ce dernier possède un musée Napoléon dans sa demeure à Cendrieux, en Dordogne, où il expose des objets historiques ayant appartenu à sa famille, tels que le dernier bougeoir de Napoléon 1er, sa longue-vue célèbre ou encore ses bas blancs. Malgré sa situation éloignée de la capitale, Baudouin de Witt reste attentif à l’actualité, en particulier depuis le vol au Louvre, où certains biens dérobés étaient de sa propre lignée. C’est ironique que tous les bijoux volés étaient à racheter.» Dans son musée, le collectionneur ne présente pas de joaillerie, mais des objets ayant une valeur historique inestimable. Il précise que ces objets ne sont pas monnayables, soulignant ainsi l’importance historique et culturelle de sa collection.

Malgré l’absence de bijoux précieux, le musée de Baudouin de Witt regorge d’objets historiques fascinants. Parmi eux, on trouve le dernier bougeoir de Napoléon 1er, un artefact chargé d’histoire et de symbolisme. De même, l’uniforme du roi Jérôme, le petit frère de Napoléon Bonaparte, est exposé, témoignant de la grandeur et de la complexité de l’histoire impériale.

En tant que collectionneur averti, Baudouin de Witt a pris des mesures pour protéger ses trésors historiques. Des travaux importants ont été réalisés dans son petit musée, notamment le scellement des vitrines et la classification officielle des objets. Ces précautions visent à dissuader toute tentative de vol ou de revente, car, comme le souligne le collectionneur, ces objets sont invendables.

Malheureusement, malgré les précautions prises, le risque de vol persiste. Baudouin de Witt reste vigilant, conscient qu’il suffit d’une seule personne mal intentionnée pour compromettre la sécurité de sa collection. Il redoute que des individus peu scrupuleux puissent être tentés de s’emparer de ses trésors historiques pour les revendre illégalement.

En parallèle, les enquêteurs continuent de rechercher le reste du butin volé au Musée du Louvre, évalué à 88 millions d’euros. Le cambriolage de cette institution emblématique a suscité l’émoi et la consternation, et les autorités mettent tout en œuvre pour retrouver les objets volés et traduire les responsables en justice.

Dans ce contexte de vol et de trafic d’objets historiques, la préservation du patrimoine culturel revêt une importance capitale. Les collectionneurs comme Baudouin de Witt jouent un rôle essentiel en conservant et en mettant en valeur des objets historiques uniques, contribuant ainsi à la transmission de l’histoire et de la mémoire collective.

En exposant des pièces rares et précieuses, ces passionnés d’histoire permettent au public de découvrir et d’apprécier des trésors souvent méconnus. Le musée de Baudouin de Witt est un lieu de savoir et de découverte, où chaque objet raconte une histoire et témoigne d’une époque révolue.

En conclusion, la collection de Baudouin de Witt est un trésor historique précieux, jalousement préservé et protégé. Malgré les défis et les risques liés à la conservation d’objets historiques, le collectionneur reste déterminé à partager sa passion pour l’histoire et à préserver ces témoins du passé pour les générations futures.

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