Des barrières seront bientôt installées autour de la statue de la place de la République. Bientôt, des barrières seront installées autour de la statue de la place de la République pour protéger ce patrimoine public, qui subit constamment des dégradations», fustige-t-il. Bientôt des barrières autour de la statue de la place de la République ?

The Mayor of Paris Centre is considering measures to «protect the statue», as the monument located in the center of Place de la République is regularly covered in graffiti. These tags represent a significant cost for the city.

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Should access to the Statue of the Republic be fenced off? «It’s a really beautiful monument, it needs to be taken care of,» says Maud, a young woman sitting at the base of the sculpture this Thursday noon. «Every time there’s a protest, it’s covered in tags. I don’t find it very respectful, and it’s dirty. It’s a shame to deface the statue, but maybe I’m turning into an old reactionary,» she jokes.

On the other hand, Adèle, a friend facing her, prefers «the square to be lively«. «Graffiti, I don’t think it’s a big deal. I don’t see it as a degradation, this place is a symbol of the Republic, it makes sense. I hope there won’t be fences, it would be a shame not to be able to sit down anymore. And we know the taggers, they are the most motivated guys on the planet. If there are barriers, they would see it as a challenge, facing something oppressive. They would go over it and tag even more fiercely, with tags even higher,» theorizes the Parisian.

Inaugurated in 1883, the statue was designed as an allegory of the Republic.

© Pierre de Baudouin

The Mayor of Paris Centre, Ariel Weil, says he is «exasperated by those who deface the statue and the Place de la République«. «After every protest, it needs to be cleaned up. Stupid kids who can’t communicate tag anti-cop graffiti, wild posters, and hateful slogans. I am a big supporter of freedom of expression. «Ce patrimoine public, qui appartient à tout le monde, est constamment dégradé», dénonce-t-il.

Au-delà des coûts engendrés, l’édile y voit «une inversion sociale»: «Des gosses de riches forcent les agents de la Ville, qui sont souvent des prolétaires, à réparer derrière eux.» Il tient en tout cas à «ne laisser aucune satisfaction aux tagueurs».

«On nettoie vite, chaque fois que nécessaire. Les agents ont des techniques assez poussées, avec des moyens hydrauliques à haute pression qui permettent de retirer les traces sans dégrader le monument. Ils utilisent le moins de solvants possible pour ne pas attaquer la pierre», décrit l’élu. Il dit par ailleurs «porter plainte systématiquement», en incitant la police à «exploiter les caméras pour retrouver les tagueurs» et en appelant à «des peines exemplaires».

Pour ce qui est de l’accès à la place de la République, le maire évoque «des réflexions préliminaires pour protéger la statue». Alors que la place a déjà été réaménagée en 2013, l’élu ne veut pas d’un «nouveau grand projet». The mayor of Paris Centre is considering elevated platforms and barriers to protect statues, such as the one at the center of Place de la République, which are often covered in graffiti. This graffiti removal represents a significant cost for the city. Révision de la politique de confidentialité

Il affirme également qu’il encouragerait la police à utiliser les caméras pour retrouver les tagueurs et à imposer des peines exemplaires.

En ce qui concerne l’accès à la place de la République, le maire envisage des mesures pour protéger la statue sans pour autant lancer un nouveau grand projet. Il évoque la possibilité d’un plateau surélevé avec un jardin pour rafraîchir l’endroit et la fermeture temporaire pour certains événements.

L’opposition de droite, représentée par Aurélien Véron (LR), critique le laxisme de la majorité en matière de répression des tags, malgré les efforts déclarés par Ariel Weil. Certains individus vont même jusqu’à se filmer en train de le faire», critique Aurélien Véron, qui fait la distinction entre le street art et la dégradation des murs, et plaide pour un grand recensement des graffitis par procès-verbaux et la poursuite systématique des auteurs lorsque leur signature est repérée régulièrement.

Contactée, la Ville de Paris affirme que la lutte contre les incivilités dans l’espace public est essentielle pour garantir un cadre de vie propre et agréable. Près de 7 500 agents de la Direction de la propreté et de l’eau (DPE) travaillent quotidiennement pour la propreté et l’assainissement, et 650m² de tags sont enlevés chaque jour par les services de propreté pour un coût annuel de 6 millions d’euros pour la collectivité.

La Ville de Paris priorise également la lutte contre les tags sur les œuvres d’art présentes dans l’espace public. Des restaurateurs indépendants sont missionnés par la Ville pour intervenir sur les socles abîmés ou anciens.

Plateau surélevé, barrières… Le maire de Paris Centre réfléchit à des dispositifs pour protéger la statue de la République, alors que le monument situé au centre de la place de la République est régulièrement recouvert de graffitis, représentant un coût important pour la Ville.

Faut-il grillager l’accès à la Statue de la République ? «C’est un monument super beau, il faut en prendre soin», estime Maud, une jeune femme assise au pied de la sculpture. «À chaque manifestation, c’est tagué partout. Je ne trouve pas ça très respectueux, et c’est crade. C’est dommage de dégrader la statue, mais je suis peut-être en train de devenir une vieille réac'», ironise-t-elle. Adèle, une amie qui lui fait face, préfère au contraire que la place vive. «Des graffitis, je ne trouve pas ça grave. Je ne vois pas ça comme une dégradation, ce lieu est un symbole de la République, ça a du sens. J’espère qu’il n’y aura pas de grilles, ça serait dommage de ne plus pouvoir s’asseoir. Les tagueurs sont connus comme étant les individus les plus motivés de la planète. Pour eux, les barrières ne sont que des défis à relever, une opposition à la liberté. Leur détermination les pousse à surpasser les obstacles et à taguer encore plus intensément, avec des graffitis encore plus audacieux», analyse la Parisienne.

Le maire PS de Paris Centre, Ariel Weil, exprime son exaspération envers ceux qui dégradent la statue et la place de la République. Après chaque manifestation, il faut nettoyer. Des jeunes irrespectueux taguent des graffitis anti-flics, des affiches sauvages et des slogans haineux. Je suis un ardent défenseur de la liberté d’expression. Mais ce patrimoine public, qui appartient à tous, est constamment vandalisé», dénonce-t-il.

Au-delà des coûts engendrés, l’édile voit cela comme une inversion sociale : «Des enfants de riches contraignent les agents de la Ville, souvent des prolétaires, à réparer après eux.» Il tient à ne laisser aucune satisfaction aux tagueurs.

«On nettoie rapidement, chaque fois que nécessaire. Les agents utilisent des techniques avancées, avec des moyens hydrauliques à haute pression qui permettent d’effacer les traces sans endommager le monument. Ils minimisent l’utilisation de solvants pour ne pas altérer la pierre», explique l’élu.

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