Une nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et l’Union européenne se profile alors que le président Donald Trump s’apprête à rencontrer la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, le dimanche 27 juillet à 17h30 (heure de Paris). L’enjeu de cette rencontre est crucial, car il s’agit de parvenir à un accord sur les droits de douane imposés par le dirigeant américain. La réunion au sommet se tiendra dans un luxueux complexe de golf appartenant à la famille Trump à Turnberry, en Ecosse. Donald Trump estime qu’il y a «une chance sur deux» pour que les deux parties parviennent à un accord, mais il a également averti que des taxes massives seront imposées en cas d’échec.
Le président américain a menacé de taxer tous les produits de l’UE à hauteur de 30% en l’absence d’un accord. Cette menace pèse sur les importations en provenance de l’Union européenne à partir du 1er août. Cette nouvelle mesure a été annoncée le 12 juillet, surprenant les dirigeants européens qui pensaient être proches d’un accord. Le commerce transatlantique de biens et de services a atteint 1 680 milliards d’euros en 2024, selon Bruxelles, soulignant l’importance des négociations en cours.
De leur côté, les Européens se préparent à une éventuelle contre-attaque. En cas d’échec des pourparlers, l’UE a dévoilé une liste de marchandises américaines qui seraient taxées pour un total de 93 milliards d’euros, à partir du 7 août et en plusieurs étapes. L’Union européenne envisage également de taxer les services américains, notamment dans le secteur technologique, et elle est prête à utiliser son «bazooka» : un instrument anti-coercition qui pourrait entraîner le gel de l’accès aux marchés publics européens ou le blocage de certains investissements.
Parallèlement, l’administration Trump a annoncé plusieurs accords commerciaux avec d’autres pays, dont le Royaume-Uni et le Japon. Le président a déclaré que Tokyo prévoit d’investir «550 milliards de dollars» aux Etats-Unis, mais les détails de ces accords ne sont pas encore connus, et aucun texte n’a été rendu public.
En résumé, les négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne sont à un tournant crucial, avec des enjeux économiques majeurs pour les deux parties. Il est essentiel que les dirigeants parviennent à un accord pour éviter une escalade des tensions et des représailles commerciales qui pourraient avoir des répercussions mondiales. Suivez notre direct pour rester informé des derniers développements. Le 12 juillet, Donald Trump a agité une nouvelle menace au-dessus de l’Europe, alors que les dirigeants pensaient être proches d’un accord, tandis que le commerce transatlantique a atteint 1 680 milliards d’euros en 2024, selon Bruxelles.
L’UE se prépare à riposter. En cas d’échec des négociations, les Européens ont dévoilé une liste de marchandises américaines qui seraient soumises à des taxes totalisant 93 milliards d’euros, à partir du 7 août et en plusieurs étapes. L’UE envisage également d’imposer des taxes sur les services américains, y compris ceux du secteur technologique, et elle serait prête à utiliser son «bazooka» : l’instrument anti-coercition qui permet, entre autres, de geler l’accès aux marchés publics européens ou de bloquer certains investissements.
Washington a déjà annoncé plusieurs accords, mais sans fournir de détails. L’administration Trump prétend avoir conclu des «deals» avec le Royaume-Uni et plusieurs pays d’Asie, dont le Japon le mardi 22 juillet. Le président affirme que Tokyo prévoit «550 milliards de dollars» d’investissements aux États-Unis, mais sans préciser, et aucun texte d’accord n’a été publié.
SOURCE
Deja una respuesta