Blaise Metreweli, 47 ans, a été la première femme à être nommée à ce poste en 116 ans d’existence.

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Il était surnommé «le boucher». Au Royaume-Uni, le grand-père paternel de la future patronne du renseignement extérieur britannique, le célèbre MI6, était un espion nazi, selon la presse britannique. La nomination de Blaise Metreweli, 47 ans, avait déjà fait parler outre-Manche mi-juin puisqu’elle était devenue la première femme à diriger le Secret Intelligence Service, en 116 ans d’existence.
Si peu de choses ont été divulguées de son passé ou de sa vie personnelle, alors qu’elle a effectué l’essentiel de sa carrière dans l’anonymat des services de renseignement, c’est le passé de son aïeul qui fait polémique aujourd’hui.
Une enquête du tabloïd The Daily Mail, publiée le 26 juin, reprise par des médias britanniques au Royaume-Uni et en Allemagne, affirme que son grand-père, Constantine Dobrowolski, aurait contribué activement à la Shoah.
Durant la Seconde Guerre mondiale en Ukraine, un déserteur de l’armée russe devenu espion nazi, surnommé «le boucher» par certains commandants de la Wehrmacht, a été impliqué dans «l’extermination des Juifs», comme il l’avait lui-même admis dans des correspondances retrouvées par le journal.
La petite-fille de cet individu, Blaise Metreweli, actuelle patronne du MI6, n’a jamais rencontré son grand-père paternel, car sa grand-mère a fui la guerre avec son fils nouveau-né pour se réfugier au Royaume-Uni. Le ministère britannique des Affaires étrangères, en charge du renseignement extérieur, souligne que l’ascendance de Blaise est marquée par des conflits et des divisions, et que seule une partie de son histoire est connue.
Malgré cet héritage complexe, le ministère affirme que c’est précisément cette histoire qui a motivé l’engagement de Blaise à prévenir les conflits et à protéger la population britannique des menaces contemporaines provenant d’États hostiles.
La principale intéressée, elle, ne s’est pas exprimée sur ces révélations et doit prendre ses fonctions à l’automne.
Blaise Metreweli, 47 ans, a été la première femme à être nommée à ce poste en 116 ans d’existence.
Le déserteur de l’armée russe et espion nazi pendant la Seconde Guerre mondiale en Ukraine, connu sous le surnom de «le boucher» par certains commandants de la Wehrmacht, a joué un rôle central dans l’extermination des Juifs, comme le révèlent des correspondances retrouvées par un journal.
La BBC a contacté le ministère britannique des Affaires étrangères, qui supervise le renseignement extérieur britannique, et a confirmé que la petite-fille de cet individu n’a jamais rencontré son grand-père paternel. En effet, la grand-mère de Blaise Metreweli a fui la guerre avec son fils nouveau-né pour se réfugier au Royaume-Uni, où elle s’est remariée et a pris le nom de son époux, David Metreweli.
L’ascendance de Blaise est marquée par des conflits et des divisions, et son histoire familiale reste en partie méconnue, comme c’est souvent le cas pour les personnes d’origine est-européenne. Le ministère souligne que cet héritage complexe a motivé son engagement en faveur de la prévention des conflits et de la protection de la population britannique contre les menaces modernes provenant d’États hostiles.
Blaise Metreweli, la principale intéressée, n’a pas encore réagi à ces révélations et devrait prendre ses fonctions à l’automne.
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