Incendie d’une maison départementale rebaptisée en l’honneur de Danièle Djamila Amrane-Minne

Il y a quelques semaines, le bâtiment avait déjà été tagué de croix celtiques, symbole de l’extrême droite. À la suite de ces actes de vandalisme à répétition, le département a porté plainte.

Des croix celtiques avaient été retrouvées non loin du bâtiment il y a quelques semaines.

© France 3 Paris Île-de-France

Selon le président PS du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, cet incendie montre «qu’une étape a été franchie.» Selon lui, les auteurs de l’incendie sont «des nostalgiques et des lâches. Il est temps qu’il en finisse avec cette vision passéiste et rance de l’histoire de notre pays.» Une enquête a été ouverte et privilégie pour l’heure la piste de l’incendie criminel.

Avec Denis Tanchereau

Il y a quelques semaines, le bâtiment avait déjà été marqué de croix celtiques, un symbole associé à l’extrême droite. En réaction à ces actes de vandalisme répétés, le département a décidé de déposer une plainte.

Selon le président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, cet incendie représente un franchissement de limite. Il qualifie les responsables de cet acte d’incendie de nostalgiques et de lâches, appelant à mettre fin à cette vision rétrograde et dépassée de l’histoire nationale. Une enquête a été ouverte et la piste d’un incendie criminel est privilégiée pour le moment.

Les faits se sont déroulés mardi à Bobigny, où le bâtiment du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis a été vandalisé avec des croix celtiques. L’édifice avait été rebaptisé en juillet dernier en l’honneur de Danièle Djamila Amrane-Minne.

Le bâtiment a subi des dégâts importants, avec la façade et le parvis gravement endommagés. Une partie du rez-de-chaussée a été détruite par les flammes lors de l’incendie qui s’est déclaré lundi soir à la maison départementale située dans le Parc de la Bergère à Bobigny. Cet endroit avait été renommé en mémoire de Danièle Djamila Amrane-Minne, une ancienne membre du Front de Libération Nationale algérien, historienne et professeure d’université, qui avait milité pour l’indépendance de l’Algérie. Franco-Algérienne amnistiée en 1962, elle est décédée en 2017.

En résumé, cet incendie et les actes de vandalisme précédents sont des attaques contre la mémoire et l’histoire du pays, selon Stéphane Troussel. Une enquête est en cours pour déterminer les responsables de ces actes condamnables.

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