Stress, impatience ou indifférence, les lycéens de France passent par beaucoup d’émotions ce lundi 2 juin, en attente des résultats d’inscription post-bac sur Parcoursup qui tombent à 19h. L’ambiance ce jour J devant un lycée marseillais.
The day after the results, the teacher is organizing a support and advice session to help her students in this final phase of Parcoursup, which ends on July 10. Le lendemain des résultats, la professeure organise une session d’aide et de conseil pour aider ses élèves sur cette dernière phase de Parcoursup, qui se termine le 10 juillet. Tous les élèves ont regardé une vidéo censée leur expliquer cette phase d’acceptation des vœux, mais elle était très obscure, et les a plus embrouillés qu’autre chose, rit-elle. Stress, impatience ou indifférence, les lycéens de France passent par beaucoup d’émotions ce lundi 2 juin, en attente des résultats d’inscription post-bac sur Parcoursup qui tombent à 19h. L’ambiance ce jour J devant un lycée marseillais.
D’abord la phase de recherche cet hiver, puis la formulation des vœux jusqu’en mars, et la finalisation des dossiers en avril… les inscriptions post-bac sur Parcoursup ont été un long processus. Mais les lycéens vont enfin en voir les résultats ce lundi 2 juin. Les cursus pour lesquels ils auront été acceptés, refusés ou mis en liste d’attente seront dévoilés à partir de 19h sur la plateforme en ligne. Pourtant, à la sortie du lycée Thiers à Marseille, les étudiants ne semblent pas inquiets.
À midi, un flot de lycéens s’échappe par les lourdes portes du bâtiment, dans le centre-ville de Marseille. Ils s’attardent à la sortie, forment des groupes, discutent, rient, fument leur puff : une journée comme les autres. «Je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas trop cette notion de stress aujourd’hui. J’ai bien dormi, tout va bien», rit Elfayad, qui s’attarde à la sortie de l’établissement. Du déni, ou de la confiance en ses capacités ? “Un peu des deux”, répond le lycéen, qui demande des prépas scientifiques. Son ami Lohoré le rejoint : “Je suis un peu stressé, mais ça va, je suis prêt à accepter ce qui va m’arriver”.
Ce sentiment semble partagé par la plupart des élèves : «ma journée se passe très bien. Je suis serein pour Parcoursup : dans tous les cas ce n’est pas très grave, advienne que pourra», explique Marceau, qui demande Sciences Po Paris. «C’est quand ça va tomber qu’on va commencer à stresser, mais pour l’instant ça va.»
Certains lycéens ont même hâte de connaître les résultats. «Je suis très impatiente», affirme Lili-May, qui demande des licences en musicologie. «C’est une étape de faite, comme ça c’est bon, j’ai plus besoin d’y penser, je peux me concentrer sur les épreuves qui arrivent.» Iris, qui sort du lycée, est d’ailleurs plus stressée par le bac que par Parcoursup : «Même si je n’ai pas mon premier vœu, les autres ne sont pas très sélectifs et j’ai des bonnes notes. Ce n’est vraiment pas ce qui me préoccupe aujourd’hui, les épreuves de TP demain, c’est vachement plus stressant» rit-elle. Les résultats Parcoursup restent conditionnés à l’obtention du bac, et les lycéens doivent encore passer plusieurs épreuves, dont la philosophie, les épreuves de spécialité et le grand oral.
Pourtant, dans le lot, quelques-uns sentent le stress monter depuis la veille. Dans son groupe d’amis, tous affirment ne pas être inquiets, avoir hâte des résultats, mais pas Joseph, plus agité. Il demande des grandes prépas parisiennes. Son premier choix : Louis le Grand. «J’avoue que je suis un peu plus dans le stress. J’ai regardé ce matin à minuit, puis à 6h. Après, c’était fermé, j’ai eu le seum. Il faut attendre 19h malheureusement», regrette-t-il.
Pour Valérie, professeure en économie gestion dans un lycée professionnel de la région, si la plupart des élèves ne sont pas stressés, c’est qu’ils ont été bien préparés. «Pour être serein, Parcoursup nécessite un réel accompagnement. Les élèves ont besoin d’un adulte pour les aider, ça les rassure», affirme-t-elle. Elle se charge d’ailleurs d’accompagner des jeunes de sa classe tout au long du processus. Un rôle que les professeurs en lycée professionnels doivent nécessairement prendre selon elle. La professeure explique que ce n’est pas que les parents ne s’occupent pas de leurs enfants, mais souvent, ils ne disposent pas des informations nécessaires pour les aider. Elle ajoute que ses élèves étaient plus stressés par la gestion de la nouvelle phase de Parcoursup que par les résultats en eux-mêmes. Ils avaient peur de ne pas faire le bon choix et étaient embrouillés par une vidéo explicative obscure. Pour les aider, la professeure a organisé une session d’aide et de conseil le lendemain des résultats, afin de les accompagner dans cette dernière étape de Parcoursup.
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