Jean-Noël Mirande embarque Stéphane De Groodt sur le Boulevard de la Seine. À l’occasion de la parution de son livre «En mémoire de mes souvenirs», l’humoriste et comédien est venu évoquer la trajectoire de sa vie.
«Dans sa tête, on est très jeune mais le temps vous rappelle à son bon souvenir». Raconter sa vie à 60 ans alors que l’on est toujours en pleine activité, la démarche de Stéphane De Groodt n’est pas banale, mais cet exercice d’introspection est complètement assumé : «il me semble intéressant de le raconter quand on est encore en activité, quand on est encore mobile, quand on est encore en mouvement. J’ai l’impression que lorsqu’on est arrêté et qu’on se retourne sur son passé, on a tendance à radoter. Et je voulais raconter les choses avec une énergie qui est encore là et je rapatrie une partie de ce qui m’est arrivé. On a tous vécu des drames, des bonheurs absolus et je voulais convoquer le lecteur par rapport à ce qui m’était arrivé.»
Rien ne prédestinait le natif de Bruxelles à une carrière dans à la télévision est au cinéma, lui qui se considérait comme inadapté aux relations sociales. «J’étais très gros, très mal dans mon corps et du coup très mal avec les autres. J’avais déjà des envies d’aller sur la lune, être pilote de course, comédien et ce n’est pas très crédible quand vous dites ça à vos camarades de classe. J’étais vraiment de côté, on me regardait de biais. Je me suis dit «vous ne me croyez pas ? Eh bien, vous allez voir ce que vous allez voir.» ça a commencé par mes parents qui ne croyaient pas à ce que j’allais faire, car déjà à l’école je doublais, triplais… c’était n’importe quoi. Je n’avais aucun bagage et j’ai compris plus tard qu’en plus de tout cela j’étais dyslexique. Ironie de la chose, je me suis retrouvé sous les projecteurs des années plus tard justement par l’usage des mots.»
Stéphane de Groodt publie «En mémoire de mes souvenirs» aux éditions de l’Observatoire
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© Editions de l’Observatoire
S’il est aujourd’hui un visage connu du petit et du grand écran, son passé de pilote automobile pendant 15 ans l’est beaucoup moins. Enfant, il est impressionné par ces «chevaliers des temps modernes qui allaient braver la mort», il a trouvé la même adrénaline sur les planches où le lever de rideau au théâtre suscite la même émotion que les feux qui passent du rouge au vert au départ d’une course. Comme Jean-Louis Trintignant, Paul Newman ou Steve McQueen qui partageait les mêmes passions.
Son livre est aussi pour Stéphane De Groodt de rendre un hommage aux personnes qui ont eu un impact décisif sur sa carrière. «Aux naissances, aux enterrements, à certains anniversaires, on peut parler aux gens, leur dire merci et leur dire qu’on les aime. Et puis quand on écrit un livre, c’est aussi l’occasion de dire merci à ces gens pour ce qu’ils ont fait pour moi».
Le comédien est actuellement à l’affiche de la pièce «La vérité» au théâtre Edouard VII. Stéphane De Groodt est étonné de constater que sa pièce a le plus de succès à Paris actuellement, et le petit garçon en lui est surpris après avoir traversé tant d’obstacles dans sa vie.
À découvrir également dans ce numéro de Boulevard de la Seine : la chanteuse Vanille, l’humoriste Zize Dupanier et le chanteur Antoine Le Provost.
Retrouvez Boulevard de la Seine sur france.tv/idf
Jean-Noël Mirande embarque Stéphane De Groodt sur le Boulevard de la Seine. À l’occasion de la parution de son livre «En mémoire de mes souvenirs», l’humoriste et comédien est venu évoquer la trajectoire de sa vie.
«Dans sa tête, on est très jeune mais le temps vous rappelle à son bon souvenir». Raconter sa vie à 60 ans alors que l’on est toujours en pleine activité, la démarche de Stéphane De Groodt n’est pas banale, mais cet exercice d’introspection est complètement assumé : «il me semble intéressant de le raconter quand on est encore en activité, quand on est encore mobile, quand on est encore en mouvement. J’ai l’impression que lorsqu’on est arrêté et qu’on se retourne sur son passé, on a tendance à radoter. Et je voulais raconter les choses avec une énergie qui est encore là et je rapatrie une partie de ce qui m’est arrivé. On a tous vécu des drames, des bonheurs absolus et je voulais convoquer le lecteur par rapport à ce qui m’était arrivé.»
Rien ne prédestinait le natif de Bruxelles à une carrière dans à la télévision est au cinéma, lui qui se considérait comme inadapté aux relations sociales. «J’étais très gros, très mal dans mon corps et du coup très mal avec les autres. J’avais déjà des envies d’aller sur la lune, être pilote de course, comédien et ce n’est pas très crédible quand vous dites ça à vos camarades de classe. J’étais vraiment de côté, on me regardait de biais. Je me suis dit «vous ne me croyez pas ? Eh bien, vous allez voir ce que vous allez voir.» ça a commencé par mes parents qui ne croyaient pas à ce que j’allais faire, car déjà à l’école je doublais, triplais… c’était n’importe quoi. Je n’avais aucun bagage et j’ai compris plus tard qu’en plus de tout cela j’étais dyslexique. Ironie de la chose, je me suis retrouvé sous les projecteurs des années plus tard justement par l’usage des mots.»
S’il est aujourd’hui un visage connu du petit et du grand écran, son passé de pilote automobile pendant 15 ans l’est beaucoup moins. Enfant, il est impressionné par ces «chevaliers des temps modernes qui allaient braver la mort», il a trouvé la même adrénaline sur les planches où le lever de rideau au théâtre suscite la même émotion que les feux qui passent du rouge au vert au départ d’une course. Stéphane De Groodt emprunte le même chemin que des légendes telles que Jean-Louis Trintignant, Paul Newman ou Steve McQueen, partageant avec eux les mêmes passions. Son livre est un hommage aux personnes qui ont eu un impact majeur sur sa carrière, lui permettant de leur exprimer sa gratitude. Il considère qu’écrire un livre est une occasion de dire merci à ceux qui l’ont soutenu et aimé tout au long de sa carrière.
Actuellement à l’affiche de la pièce «La vérité» au théâtre Edouard VII, Stéphane De Groodt est émerveillé par le succès de la pièce à Paris, une consécration pour lui après les obstacles rencontrés dans sa vie. Dans ce numéro de Boulevard de la Seine, découvrez également des interviews avec la chanteuse Vanille, l’humoriste Zize Dupanier et le chanteur Antoine Le Provost.
Jean-Noël Mirande conduit Stéphane De Groodt sur le Boulevard de la Seine pour discuter de son livre «En mémoire de mes souvenirs» et retracer son parcours de vie. À 60 ans, Stéphane De Groodt choisit de raconter sa vie alors qu’il est toujours en pleine activité, estimant que c’est le moment opportun pour partager son histoire avec une énergie et une vivacité qui lui sont propres. Malgré des débuts difficiles et le sentiment d’être inadapté socialement, Stéphane De Groodt a su surmonter les obstacles pour se frayer un chemin dans le monde de la télévision et du cinéma.
Son parcours atypique, marqué par des désirs de grandeur et des difficultés personnelles, a façonné l’homme et l’artiste qu’il est aujourd’hui. Dyslexique et mal dans sa peau, Stéphane De Groodt a su prouver à ses détracteurs qu’il était capable de réaliser ses rêves, malgré les obstacles sur son chemin. Son témoignage inspirant invite le lecteur à réfléchir sur la persévérance et la détermination nécessaires pour atteindre ses objectifs.
Retrouvez Boulevard de la Seine sur france.tv/idf pour découvrir davantage d’interviews et d’histoires inspirantes.
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