La Commission européenne propose de réduire de 90% des émissions d’ici 2040 pour atteindre la neutralité carbone en 2050, mais cette proposition ne fait pas l’unanimité parmi les dirigeants européens. La proposition de la Commission européenne visant à réduire de 90% des émissions en 2040 ne fait pas l’unanimité. Entre les différentes positions, notamment des gouvernements européens les plus à droite, cet objectif est jugé trop ambitieux. Certains pays critiquent ouvertement les ambitions climatiques de l’Europe, comme la Hongrie et la République tchèque, défendant leurs intérêts industriels. L’Italie suggère une réduction des émissions de 80 à 85% en 2040, tandis qu’Emmanuel Macron en France se montre sceptique sur la méthode et le calendrier proposés. Il estime que le débat doit être démocratique et inclusif, et non mené en catimini. Le président français insiste sur la nécessité d’un débat approfondi et collectif au niveau des 27 pays membres. Le débat devrait donc se poursuivre sur la base des propositions de la Commission européenne, en incluant des aspects environnementaux et énergétiques, notamment concernant le nucléaire en France.

Afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050, la Commission européenne propose de viser une réduction des gaz à effet de serre de 90% d’ici 2040. Les débats reprennent mercredi 2 juillet et s’annoncent épineux.





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Des drapeaux européens flottent à l'entrée du siège de la Commission européenne, le 19 mai 2023. (VINCENT ISORE / MAXPPP)
Des drapeaux européens flottent à l’entrée du siège de la Commission européenne, le 19 mai 2023. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

Si l’objectif «zéro gaz à effet de serre» à l’horizon 2050 reste une priorité au sein de l’Union européenne, le chemin pour y arriver fait débat. La Commission propose d’introduire un nouveau jalon dès 2040, où il faudra déjà avoir réduit les émissions de 90% par rapport à 1990, avec des «flexibilités» pour les Etats membres. Peut-être en prenant en compte l’achat de crédits carbone internationaux et le financement de projets vertueux en dehors de l’Europe.

Cette proposition pour atteindre la neutralité carbone est loin de faire l’unanimité parmi les dirigeants européens. Tout en se défendant de détricoter son Pacte vert, la Commission européenne cherche à introduire plus de souplesse dans la manière d’atteindre ses objectifs climatiques. -55% d’émissions de gaz à effet de serre en 2030, -100% en 2050.

Et entre les deux, il y a ce fameux objectif de réduction de 90% en 2040, qui continue de susciter des réserves.

Certains gouvernements européens, plus à droite, jugent cet objectif trop ambitieux. Des Etats tels que la Hongrie de Viktor Orbán ou la République tchèque critiquent ouvertement les ambitions climatiques de l’Europe, défendant ainsi leur industrie lourde. De son côté, l’Italie de Giorgia Meloni propose une réduction des émissions de 80 ou 85% en 2040.

En France, Emmanuel Macron se montre plus nuancé mais reste très sceptique quant à la méthode et au calendrier proposés par la Commission européenne. Il déclare être en faveur de ces objectifs pour 2040, mais estime que le débat n’est pas encore suffisamment mature sur cet objectif intermédiaire.

Le président français souligne également que ces discussions ne doivent pas se faire en secret. Il insiste sur la nécessité d’un débat démocratique à l’échelle des 27 pays membres de l’Union européenne. Il affirme qu’il serait irresponsable de laisser à son successeur une situation qui aurait été décidée en dehors de ce cadre collectif.

Ainsi, le débat devrait se poursuivre sur la base des propositions de la Commission européenne du 2 juillet. Il portera sur des questions environnementales et énergétiques, la France continuant à défendre son nucléaire décarboné. Can you please rewrite this sentence? Please rephrase this sentence. Please rewrite this sentence.

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