Laure Beccuau n’a pas donné de détails alors que les deux principaux suspects sont présentés à un juge d’instruction pour leur placement en détention.
L’enquête connaît des «avancées majeures» selon les termes employés par la procureure générale de Paris. À l’occasion d’une conférence de presse donnée à 17 heures ce mercredi 29 octobre 2025, Laure Beccuau livre ses précisions sur le cambriolage du musée du Louvre.
Cette affaire survenue le dimanche 19 octobre et qui cause un «considérable émoi» sollicite plus d’une centaine d’enquêteurs «jour et nuit». Ces fonctionnaires ont en leur possession 189 scellés de toute nature saisis sur les lieux du vol et lors des deux perquisitions. Au total, 150 prélèvements d’ADN ont été effectués depuis le casse.
Ces analyses ont permis l’interpellation de deux suspects le 26 octobre 2025. Le premier, un Algérien de 34 ans a été intercepté par la police alors qu’il était en partance pour l’Algérie. Il est connu principalement pour des faits de délinquance routière. Ses traces d’ADN ont été retrouvées sur un des scooters utilisés par les cambrioleurs.
Le deuxième homme a été interpellé à proximité de son domicile après que son ADN a été retrouvée sur une des vitrines fracturées dans la galerie d’Apollon. Ce chauffeur de taxi clandestin de 39 ans est connu pour des faits de vols aggravés. Il ne tentait pas de quitter la France «comme l’ont affirmé plusieurs médias». Il était encore sous contrôle judiciaire pour une attaque à la voiture bélier contre un distributeur automatique de billets.
L’un comme l’autre «ont reconnu partiellement les faits» révèle la procureure de Paris qui précise qu’une demande de placement en détention provisoire a été requise. Les deux hommes sont donc «en ce moment présentés à un juge d’instruction». Ils risquent 15 ans de réclusion criminelle pour des faits de vols et 10 ans pour association de malfaiteurs.
Les vidéos du casse montrent que deux autres hommes pourraient être impliqués dans l’opération mais Laure Beccuau «n’exclut pas la possibilité d’un groupe plus large». Raison pour laquelle la procureure de Paris précise que des «personnes sont encore recherchées».
Plusieurs médias ont rapporté qu’un complice interne au musée du Louvre aurait pu permettre aux malfaiteurs de réussir leur coup. Une hypothèse balayée par la procureure de Paris.
Et pour les bijoux ? Laure Beccuau rappelle que les joyaux sont encore dans la nature mais «invendables». Toute personne qui tenterait de les acquérir se verrait poursuivie pour «recel de ce crime», met en garde la procureure.
La dernière information fournie par la procureure est celle de l’analyse des caméras de surveillance. Leur étude a permis de retracer le parcours effectué par les cambrioleurs immédiatement avant et après le casse. Arguant le souhait de maintenir la «séréniré» de l’enquete, la procureure n’a pas souhaité dévoiler quelconque information supplémentaire.
Le musée du Louvre a été la cible de cette action inédite, le dimanche 19 octobre. Les auteurs ont eu recours à un camion monte-charge dérobé à Louvres (Val-d’Oise), avant d’accéder au musée grâce à cet engin. Ils ont ensuite dérobé des bijoux du musée, avant de prendre la fuite sur des scooters vers l’est parisien.
Cependant, la magistrate a réfuté plusieurs fausses informations diffusées par certains médias ces derniers jours. Cependant, la magistrate a invalidé plusieurs fausses informations diffusées par certains médias ces derniers jours.
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