Le maire de la commune de Saint-Dié-des-Vosges a été agressé et l’agresseur a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Il lui est reproché d’avoir donné deux coups à l’édile, un au niveau de l’omoplate et l’autre sur l’oreille. Le maire de la commune de Saint-Dié-des-Vosges a vu son agresseur condamné à huit mois de prison avec sursis.

Il lui est notamment reproché d’avoir asséné deux coups à l’édile, un au niveau de l’omoplate et l’autre sur l’oreille.

Le maire de Saint-Dié-des-Vosges, Bruno Toussaint, le 19 septembre 2024. (PHILIPPE BRIQUELEUR / MAXPPP)

Une peine inférieure aux réquisitions du ministère public. Un homme de 33 ans, poursuivi pour avoir agressé samedi le maire centre-droit de Saint-Dié-des-Vosges, Bruno Toussaint, a été condamné, mardi 15 juillet, à Epinal à huit mois de prison avec sursis probatoire pendant 18 mois. Sa peine est assortie d’une obligation de soins, de travail et d’effectuer 70 heures de travail d’intérêt général.

Samedi soir, des milliers de personnes étaient réunies à Saint-Dié-des-Vosges pour une fête organisée par la municipalité. Cet habitant de la commune, ancien employé municipal, a repéré l’édile et l’a agressé verbalement puis physiquement. Il lui est reproché des insultes mais aussi d’avoir bousculé le maire et son épouse, et d’avoir asséné deux coups à Bruno Toussaint, un au niveau de l’omoplate et l’autre sur l’oreille.

Les quatre policiers municipaux qui l’ont interpellé ont aussi déposé plainte pour «outrages». Alcoolisé au moment des faits, le prévenu avait tenu «des propos racistes» envers l’un des agents. A l’audience, l’homme, marié et père de quatre enfants, a reconnu les faits. Il a dit sa «honte», demandé des excuses aux victimes et pleuré à plusieurs reprises, expliquant avoir vécu une situation de «souffrance» au travail, après notamment avoir été «poussé à la démission» de son poste d’agent municipal en novembre.

Il dit avoir souhaité évoquer ce sujet avec le maire samedi, à quoi l’édile lui a proposé de prendre rendez-vous ultérieurement. Mais des courriers antérieurs étaient restés sans réponse. Connaissant aussi des difficultés financières, le prévenu a «été acculé et a pété un plomb», a résumé son avocate, Aurélie Harbil-Bonne. Le procureur Frédéric Nahon avait requis à son encontre deux ans de prison dont un an assorti de sursis probatoire pendant deux ans, avec maintien en détention.

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Le maire de Saint-Dié-des-Vosges, Bruno Toussaint, a été agressé verbalement et physiquement par un habitant de la commune, ancien employé municipal, lors d’une fête organisée par la municipalité. L’agresseur a été condamné à huit mois de prison avec sursis probatoire pendant 18 mois, avec une obligation de soins, de travail et de réalisation de 70 heures de travail d’intérêt général.

Lors de l’agression, l’homme a proféré des insultes, bousculé le maire et lui a asséné deux coups, un au niveau de l’omoplate et l’autre sur l’oreille. Les quatre policiers municipaux qui ont interpellé l’agresseur ont également porté plainte pour «outrages». L’agresseur, alcoolisé au moment des faits, a tenu des propos racistes envers l’un des agents.

En situation de souffrance au travail après avoir été poussé à la démission de son poste d’agent municipal, l’agresseur a expliqué qu’il avait été acculé et avait «pété un plomb». Il a exprimé sa honte, demandé des excuses aux victimes et pleuré à plusieurs reprises lors de l’audience. Marié et père de quatre enfants, il a reconnu les faits et a admis avoir agi de manière impulsive.

Le procureur avait requis deux ans de prison, dont un an assorti de sursis probatoire pendant deux ans, avec maintien en détention. L’avocate de l’agresseur a souligné les difficultés financières et professionnelles qu’il rencontrait, ainsi que l’absence de réponse à ses courriers adressés au maire. L’incident a mis en lumière les tensions et les conflits internes au sein de la municipalité de Saint-Dié-des-Vosges.

Cet événement met en évidence la nécessité d’une meilleure prise en charge des situations de détresse au travail et des conflits professionnels pour éviter de tels débordements. Il souligne également l’importance de la communication et du dialogue entre les employeurs et les employés pour prévenir les situations de crise. La condamnation de l’agresseur rappelle que la violence n’est jamais la solution et que des solutions alternatives doivent être trouvées pour résoudre les conflits de manière pacifique et constructive.

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