Alors que la justice algérienne doit rendre sa décision en appel ce mardi 1er juillet au sujet de Boualem Sansal, le nouvel avocat de l’écrivain détenu en Algérie depuis sept mois a pu s’entretenir avec son client, a appris France Inter.
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Le nouvel avocat de Boualem Sansal, maître Pierre Cornut-Gentille, a obtenu un visa pour se rendre en Algérie et a pu s’entretenir avec son client lundi 30 juin après-midi, a appris France Inter auprès de l’éditeur Antoine Gallimard. La justice algérienne doit rendre ce mardi sa décision en appel au sujet de l’écrivain franco-algérien, emprisonné en Algérie depuis plus de sept mois. Le Parquet a requis la semaine dernière dix ans de prison.
Pierre Cornut-Gentille est à Alger depuis samedi. Lundi après-midi, il a pu voir son client en prison puis donner des nouvelles de l’écrivain à son éditeur, Antoine Gallimard. Antoine Gallimard rapporte qu’ils ont passé environ une heure ensemble pour discuter des différents aspects du dossier. Il ajoute que Boualem est en bonne santé, bien traité et a le moral. L’avocat de Boualem a également rencontré des personnalités juridiques à Alger.
Antoine Gallimard poursuit en disant que l’avocat recommande à Boualem Sansal d’accepter le jugement dans l’espoir d’une éventuelle amnistie. Les proches de l’écrivain attendent depuis plusieurs mois une grâce présidentielle. Après la rencontre, l’entourage de Boualem est partagé entre prudence et espoir, évitant toute déclaration qui pourrait irriter les autorités algériennes.
Agé de 80 ans, Boualem Sansal est atteint d’un cancer de la prostate selon ses proches. Son arrestation à Alger en novembre 2024 pour des accusations d’atteinte à l’intégrité du territoire a déclenché une lutte diplomatique entre l’Algérie et la France. Il a été condamné en première instance à cinq ans de prison, notamment pour des déclarations controversées faites en octobre à un média français d’extrême droite. Could you please rephrase that? Please rewrite this sentence. Please rewrite the following sentence to make it more concise:
Original: «The reason for his absence was due to the fact that he had a family emergency that required his immediate attention.»
Rewritten: «He was absent because of a family emergency that needed his immediate attention.»
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