Le préfet de police a regretté l’absence d’intelligence artificielle dans la vidéosurveillance, affirmant que nous aurions pu rapidement traquer les voleurs.

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Le nouveau préfet de police de Paris, Patrice Faure, a regretté, ce mercredi 29 octobre, lors d’une table ronde sur la sûreté des musées, l’absence d’intelligence artificielle dans la vidéosurveillance, après le cambriolage du Louvre.

Il a déploré qu’il ne soit pas possible d’utiliser des caméras dotées d’intelligence artificielle pour suivre «les mouvements de matériaux», en l’occurrence celui des scooters des malfaiteurs. «Si nous avions eu cette autorisation, nous aurions pu traquer très rapidement (les voleurs) avec une possibilité d’interception qui aurait été bien plus favorable», a-t-il dit.

Il a souligné qu’il y avait «1.300 caméras au Louvre». «Pour autant, a-t-il dit, il y a un pas technologique qui n’a pas été franchi (…) Les caméras ne sont pas toutes numériques». À cet égard, Laurence des Cars, la présidente du Louvre, avait évoqué en 2021 «le risque d’obsolescence» .

Patrice Faure a révélé en outre que l’arrêté préfectoral, valable 5 ans, autorisant le système de vidéosurveillance du Louvre était «caduc depuis le 17 juillet 2025».
«Il n’y a pas eu de demande de reconduction» par la commission idoine, a-t-il dit, soulignant toutefois que cette «infraction administrative» n’avait pas eu d’incidence sur le fonctionnement des caméras de surveillance du musée.

Patrice Faure s’est dit, toujours au cours de cette table ronde «fermement opposé» à l’installation d’un commissariat au sein du musée du Louvre, demandée par Mme des Cars, après le vol de bijoux.

Dimanche 26 octobre déjà, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez avait opposé une fin de non-recevoir à Mme des Cars concernant l’installation d’un tel commissariat. Patrice Faure a relevé en outre que s’il faisait droit à cette demande, chacun (musée, établissement public) lui réclamerait aussi un commissariat.

Dans la ligne du ministre, le nouveau préfet de police de Paris, qui a pris ses fonctions lundi, a fait valoir qu’il préférait concentrer ses efforts sur la protection «périmétrique». Il a affirmé qu’il y avait eu «1.080 interventions autour du Louvre depuis le début de l’année».

Concernant le casse du Louvre, dont le préjudice a été évalué à 88 millions d’euros, le nouveau préfet de police a révélé que «la première alerte» parvenue à la police était un «appel au 17 passé à 9h36 par un cycliste» voyant le monte-charge et les malfaiteurs.
Trois minutes plus tard, «à 9h39 les effectifs de police étaient sur place», a-t-il dit. En réponse à une question du président de la commission, Laurent Fafon, un collaborateur du préfet a précisé qu’il n’y avait eu qu’une minute entre l’appel au 17 et l’alarme Ramses à l’intérieur du musée.

À cet égard, Laurence des Cars, la présidente du Louvre, avait évoqué en 2021 «le risque d’obsolescence» .

Patrice Faure a révélé en outre que l’arrêté préfectoral, valable 5 ans, autorisant le système de vidéosurveillance du Louvre était «caduc depuis le 17 juillet 2025».
«Il n’y a pas eu de demande de reconduction» par la commission idoine, a-t-il dit, soulignant toutefois que cette «infraction administrative» n’avait pas eu d’incidence sur le fonctionnement des caméras de surveillance du musée.

Patrice Faure s’est dit, toujours au cours de cette table ronde «fermement opposé» à l’installation d’un commissariat au sein du musée du Louvre, demandée par Mme des Cars, après le vol de bijoux.

Dimanche 26 octobre déjà, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez avait opposé une fin de non-recevoir à Mme des Cars concernant l’installation d’un tel commissariat. Patrice Faure a relevé en outre que s’il faisait droit à cette demande, chacun (musée, établissement public) lui réclamerait aussi un commissariat.

Dans la ligne du ministre, le nouveau préfet de police de Paris, qui a pris ses fonctions lundi, a fait valoir qu’il préférait concentrer ses efforts sur la protection «périmétrique». Il a affirmé qu’il y avait eu «1.080 interventions autour du Louvre depuis le début de l’année».

Concernant le casse du Louvre, dont le préjudice a été évalué à 88 millions d’euros, le nouveau préfet de police a révélé que «la première alerte» parvenue à la police était un «appel au 17 passé à 9h36 par un cycliste» voyant le monte-charge et les malfaiteurs.
Trois minutes plus tard, «à 9h39 les effectifs de police étaient sur place», a-t-il dit. En réponse à une question du président de la commission, Laurent Fafon, un collaborateur du préfet a précisé qu’il n’y avait eu qu’une minute entre l’appel au 17 et l’alarme Ramses à l’intérieur du musée.

. In 2021, Laurence des Cars, the president of the Louvre, had mentioned «the risk of obsolescence.» Patrice Faure also revealed that the prefectural order authorizing the Louvre’s surveillance system, valid for 5 years, was «expired since July 17, 2025.» He stated that there had been no request for renewal by the appropriate commission, but clarified that this «administrative violation» had not affected the operation of the museum’s surveillance cameras.

During a roundtable discussion, Patrice Faure expressed his strong opposition to the installation of a police station within the Louvre, as requested by Mrs. des Cars following a jewelry theft. This stance was in line with Interior Minister Laurent Nuñez, who had already rejected the idea. Faure also pointed out that granting this request would lead to similar demands from other institutions.

The new Paris police prefect, who assumed office on Monday, emphasized a focus on «perimeter protection» rather than installing a police station inside the Louvre. He cited 1,080 interventions around the Louvre since the beginning of the year. Regarding the Louvre heist, with damages estimated at 88 million euros, the new police prefect disclosed that the initial alert to the police came from a cyclist calling 17 at 9:36 am after spotting the thieves and the elevator. Police were on site three minutes later at 9:39 am. In response to a question, a prefecture representative clarified that only one minute elapsed between the 17 call and the internal alarm at the museum.

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Staff

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