La loi Duplomb, permettant la réintroduction de certains pesticides interdits, doit être examinée à l’Assemblée nationale ce lundi. Les actions de protestation se multiplient à l’appel de la Confédération paysanne ou d’associations environnementales, comme ici en Seine-et-Marne. A Paris, une mobilisation a lieu ce dimanche.
C’est à Etampes que Marie-Thérèse a décidé de manifester, au côté de la Confédération paysanne et sous les fenêtres de la MSA, mutuelle sociale agricole, chargée d’instruire les demandes déposées par des paysans malades. Tout simplement parce qu’elle est directement concernée, son conjoint, ancien céréalier, étant atteint de la maladie de Parkinson : «Je me souviens quand on était jeune, quand il traitait en manipulant tous ces bidons avec une tête de mort. Je me suis toujours demandé pourquoi il y avait ce symbole, mais on nous disait que c’était homologué.«
Sur le point d’être présentée en commission mixte paritaire ce lundi 28 juin, une instance composée de 7 députés et 7 sénateurs, chargée de trouver une version définitive du texte la loi Duplomb, la loi pourrait autoriser à nouveau certains pesticides interdits, comme les néonicotinoïdes. Une loi qui favorise l’agriculture intensive, au détriment de la santé collective selon ses détracteurs.
Or rien que pour l’année 2023, le fonds d’indemnisation des victimes de pesticides enregistrait plus de 600 demandes, dont 10 concernaient des enfants exposés durant la période prénatale.
Michel est un ancien technicien agricole qui a survécu à un lymphome, reconnu maladie professionnelle. «J’ai employé du glyphosate, des désherbants avec du petit matériel mais sans les protections parce qu’au début, nous n’avions pas conscience du tout que ce soit dangereux à ce point-là.»
«Personnellement, je milite pour qu’il n’y ait aucun pesticide ni aucun produit de conservation en fait dans mes plantes», explique une fleuriste, qui a définitivement fait une croix sur les fongicides.
Dans un appel à mobilisation cosigné, entre autres, par l’union Nationale de l’Apiculture Française, la ligue des protections des oiseaux, France Nature Environnement, WWF France ou encore Extinction Rébellion, la Confédération paysanne appelle à faire «entendre une voix forte, paysanne, citoyenne, scientifique et écologique» et à des rassemblements partout en France.
A Paris, rendez-vous est donné dès 13 heures aux Invalides pour 24 heures de mobilisation.
«J’ai utilisé du glyphosate, des désherbants avec du petit matériel mais sans les protections parce qu’au début, nous n’avions pas conscience du tout que ce soit dangereux à ce point-là.»
«Personnellement, je milite pour qu’il n’y ait aucun pesticide ni aucun produit de conservation en fait dans mes plantes», explique une fleuriste, qui a définitivement fait une croix sur les fongicides.
Dans un appel à mobilisation cosigné, entre autres, par l’Union Nationale de l’Apiculture Française, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, France Nature Environnement, WWF France ou encore Extinction Rébellion, la Confédération paysanne appelle à faire «entendre une voix forte, paysanne, citoyenne, scientifique et écologique» et à des rassemblements partout en France.
À Paris, rendez-vous est donné dès 13 heures aux Invalides pour 24 heures de mobilisation.
«Au début, j’ai utilisé du glyphosate et des désherbants avec du petit matériel sans protection, car nous ne savions pas du tout à quel point c’était dangereux.«
«Pour ma part, je milite pour qu’il n’y ait aucun pesticide ni produit de conservation dans mes plantes«, explique une fleuriste qui a abandonné définitivement les fongicides.
Dans un appel à la mobilisation signé notamment par l’Union Nationale de l’Apiculture Française, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, France Nature Environnement, WWF France et Extinction Rébellion, la Confédération Paysanne appelle à faire entendre une voix forte, paysanne, citoyenne, scientifique et écologique, et à organiser des rassemblements partout en France.
À Paris, un rassemblement est prévu dès 13 heures aux Invalides pour 24 heures de mobilisation.
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