Les eurodéputés exhortent la Commission européenne à adopter une position plus ferme à l’égard des États-Unis, sous peine de subir des conséquences néfastes. Les eurodéputés demandent à la Commission européenne d’adopter une position plus ferme envers les États-Unis, faute de quoi nous serons désavantagés.

Tout juste revenu de nouvelles négociations avec le président des États-Unis, le commissaire européen au commerce Marcos Sefcovic a rendu visite aux eurodéputés réunis à Strasbourg, tous plutôt pessimistes face à l’issue des discussions.





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Le commissaire européen au commerce Marcos Sefcovic à Strasbourg le 8 juillet 2025 (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)
Le commissaire européen au commerce Marcos Sefcovic à Strasbourg le 8 juillet 2025 (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

La date-butoir était initialement fixée à ce mercredi 9 juillet. Mais la signature d’un accord commercial avec les États-Unis pourrait finalement attendre le 1er août, à en croire Donald Trump qui assure cette fois qu’il n’y aura pas de nouveau report de date. De nouvelles négociations entre Européens et Américains se sont tenues à un rythme soutenu ces derniers jours, et c’est le scénario d’un accord dit «asymétrique» qui semble se profiler.

En clair : il s’agirait d’un accord déséquilibré au bénéfice des États-Unis, ce qui ne semble pas du tout réjouir les eurodéputés réunis cette semaine en session plénière à Strasbourg. À peine rentré des États-Unis, le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic a rendu visite hier aux élus du Parlement européen. Confiant à ses proches collaborateurs «essayer de survivre» au rythme effréné des négociations avec les Américains, le commissaire sait devoir affronter un grand scepticisme de la part des eurodéputés.

C’est le cas notamment de Céline Imart, du Parti populaire européen à droite, pessimiste sur l’issue des négociations. «Ou on est perdants, ou on est très perdants», analyse-t-elle. «Aujourd’hui, il va falloir négocier des accords sectoriels de la manière la plus intelligente possible.

Il est particulièrement important de penser aux secteurs des spiritueux et de l’aéronautique, où une approche zéro droits de douane est essentielle. Selon Céline Imart du Parti populaire européen, laisser ces secteurs vulnérables aux négociations entraîne la perte d’emplois, la disparition d’entreprises familiales et une crise profonde pour les territoires.

D’autres députés, comme l’écologiste belge Saskia Bricmont, appellent à des négociations fermes avec les États-Unis et à la menace de représailles commerciales. Selon elle, l’Union européenne doit prendre des contre-mesures et imposer ses propres règles pour montrer aux États-Unis que c’est un échange équitable. Il est crucial de ne pas laisser Donald Trump dicter sa loi dans des négociations qui sont déjà mal engagées pour l’Union européenne. Les Européens semblent désormais se fixer pour dernier objectif de limiter les dégâts, après avoir cherché en vain un accord «zéro droit de douane». Tout juste revenu de nouvelles négociations avec le président des États-Unis, le commissaire européen au commerce Marcos Sefcovic a rendu visite aux eurodéputés réunis à Strasbourg, tous plutôt pessimistes face à l’issue des discussions.

La date-butoir était initialement fixée à ce mercredi 9 juillet. Mais la signature d’un accord commercial avec les États-Unis pourrait finalement attendre le 1er août, à en croire Donald Trump qui assure cette fois qu’il n’y aura pas de nouveau report de date. De nouvelles négociations entre Européens et Américains se sont tenues à un rythme soutenu ces derniers jours, et c’est le scénario d’un accord dit «asymétrique» qui semble se profiler.

En clair : il s’agirait d’un accord déséquilibré au bénéfice des États-Unis, ce qui ne semble pas du tout réjouir les eurodéputés réunis cette semaine en session plénière à Strasbourg. À peine rentré des États-Unis, le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic a rendu visite hier aux élus du Parlement européen. Le commissaire, confiant à ses proches collaborateurs, a demandé à essayer de survivre au rythme effréné des négociations avec les Américains, malgré le grand scepticisme des eurodéputés. Céline Imart, du Parti populaire européen, exprime son pessimisme quant à l’issue des négociations en déclarant : «Ou on est perdants, ou on est très perdants». Elle souligne l’importance de négocier des accords sectoriels de manière intelligente, en mettant en avant les secteurs des spiritueux et de l’aéronautique qui nécessitent une approche zéro droits de douane.

Selon Céline Imart, laisser ces secteurs en pâture aux négociations entraînerait la perte d’emplois, la disparition d’entreprises familiales et une crise profonde pour les territoires. D’autres députés appellent également à négocier avec les États-Unis tout en les menaçant de représailles commerciales. L’écologiste belge Saskia Bricmont demande à la Commission européenne d’être plus ferme face aux États-Unis. Elle affirme que l’Union européenne doit imposer ses propres règles pour montrer qu’elle ne se laissera pas dicter sa loi par Donald Trump.

Malgré les difficultés de la négociation avec les États-Unis, les Européens cherchent désormais à limiter les dégâts après avoir initialement visé un accord «zéro droit de douane». Il est clair que l’issue des négociations est incertaine, mais les eurodéputés restent déterminés à défendre les intérêts de l’Union européenne face aux pressions américaines. The anchor texts of the links in the

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