Bloquer les métros, le périphérique : les transports sont dans le viseur des manifestants du mouvement «Bloquons tout». Ils espèrent mobiliser de nouveau lors de la journée de grève du 18 septembre prochain.
«Déborder les syndicats» pour exister. Les militants de «Bloquons tout» comptent sur une nouvelle journée de mobilisation, qu’ils espèrent massive. Parmi les idées qui fusent lors d’une réunion de militants jeudi dernier : actionner les alarmes dans le métro, bloquer le périphérique aux heures de pointe ou mobiliser dans les bars.
«Pourquoi on ne bloque pas le périph’ à 17h quand il y a beaucoup de voitures ?», interroge par exemple une jeune femme.
«C’est plus facile qu’à 6h, quand on se fait tout de suite repérer par les flics».
D’autres souhaitent «aller dans le 16e, à Neuilly… Ce sera la première fois que des bourgeois se font gazer», suggère une participante.
«Le 10 septembre, on a organisé une mission escargot à vélo», raconte un jeune homme. «On a roulé à deux à l’heure sur les boulevards des maréchaux. On a même bloqué la Brav M (la brigade de policiers motorisés) pendant 15/20 minutes». Nouveaux applaudissements et mains qui s’agitent en l’air pour acquiescer.
200 000 personnes se sont mobilisées en France contre l’austérité et les inégalités le 10 septembre dernier.
Parmi les actions préconisées par les initiateurs du mouvement, né sur les réseaux sociaux, un appel à boycotter la carte bancaire et à faire usage uniquement des espèces, avec l’objectif selon eux de déstabiliser les banques.
«Nous n’observons pas d’évolution significative. Les paiements et retraits sont globalement dans leur marge de fluctuation habituelle», a indiqué la Banque de France.
Côté syndicats, seuls la CGT et Solidaires ont soutenu ce mouvement. Ils appellent à leur tour tous les salariés à la grève le 18 septembre.
«C’était très important que la mobilisation (mercredi) soit réussie et que celle du 18 le soit encore plus avec encore plus de manifestations et de grèves», a estimé sur RTL Sophie Binet, patronne de la CGT, deuxième syndicat de France, après le mouvement du 10 septembre.
Le 10 a permis d’«exprimer des colères» et un «ras-le-bol» et «ce qui va compter maintenant, c’est la préparation et la réussite» de la mobilisation du 18 septembre, a, elle, estimé jeudi la cheffe de file de la CFDT, Marylise Léon, interrogée sur France Inter.
«Blocking the metro, the ring road: transportation is in the crosshairs of the ‘Block Everything’ movement. They hope to mobilize again on the day of the strike on September 18th.»
«Overflowing the unions» to exist. The activists of «Block Everything» are counting on a new day of mobilization, which they hope will be massive. Among the ideas that emerge during a meeting of activists last Thursday: triggering alarms in the metro, blocking the ring road at peak hours, or mobilizing in bars.
«Why don’t we block the ring road at 5 pm when there are a lot of cars?» for example, a young woman questions. «It’s easier than at 6 am, when we are immediately spotted by the cops.»
Others want to «go to the 16th arrondissement, to Neuilly… It will be the first time that bourgeois people get tear-gassed,» suggests a participant.
«On September 10th, we organized a snail mission on bikes,» recounts a young man. «We rode at two kilometers per hour on the boulevards des maréchaux. We even blocked the Brav M (the motorized police brigade) for 15/20 minutes.» New applause and hands waving in the air to agree.
200,000 people mobilized in France against austerity and inequalities on September 10th.
Among the actions recommended by the initiators of the movement, born on social media, a call to boycott credit cards and use only cash, with the goal of destabilizing banks.
«We do not observe any significant evolution. Payments and withdrawals are generally within their usual fluctuation range,» indicated the Bank of France.
On the union side, only the CGT and Solidaires supported this movement. They in turn call on all employees to strike on September 18th.
«It was very important that the mobilization (Wednesday) was successful and that the one on the 18th is even more so with even more demonstrations and strikes,» estimated Sophie Binet, head of the CGT, the second largest union in France, after the September 10th movement.
The 10th allowed to «express anger» and a «fed-up feeling» and «what will count now is the preparation and success» of the mobilization on September 18th, estimated Marylise Léon, leader of the CFDT, interviewed on France Inter on Thursday.
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