Lundi s’ouvre le procès de la société Aristophil, impliquée dans une escroquerie inédite de près d’un milliard d’euros, en proposant des investissements dans des manuscrits de grands auteurs avec des taux d’intérêt très attractifs. Cette affaire, jugée au tribunal correctionnel de Paris, rappelle le fonctionnement de l’escroquerie de l’homme d’affaires américain Bernard Madoff. Le procès de la société Aristophil, impliquée dans une escroquerie inédite de près d’un milliard d’euros, s’ouvre ce lundi.

Sans inscription. To bookmark this article, you need to log in or create a franceinfo account. No payment required. Without subscription. Investissez dans des manuscrits de grands auteurs avec des taux d’intérêt très attractifs grâce à la société Aristophil. L’affaire, jugée au tribunal correctionnel de Paris, rappelle le fonctionnement de l’escroquerie de l’homme d’affaires américain Bernard Madoff. Découvrez les détails de cette affaire qui a causé un préjudice d’un milliard d’euros et touché plus de 6 000 victimes.

Au début des années 2010, Jean-Marie Lecomte, aujourd’hui âgé de 81 ans, a été piégé par Aristophil. Président de l’Adilema, une association de victimes représentant 600 parties civiles, il témoigne de la manière dont la confiance des investisseurs a été exploitée pour les escroquer. Aristophil proposait des investissements dans des manuscrits de grands auteurs tels que Raymond Queneau, Charles Baudelaire, Napoléon, et Victor Hugo. Cependant, la surestimation des coûts de ces manuscrits a conduit à des pertes importantes pour les investisseurs, certains ayant investi jusqu’à un million d’euros.

Aristophil, une véritable entreprise avec un catalogue de 130 000 manuscrits originaux, a été le théâtre d’une escroquerie basée sur des promesses de taux d’intérêt élevés. Le fondateur de la société, Gérard Lhéritier, avait créé un système de lots et d’indivisions permettant aux investisseurs de devenir propriétaires de ces manuscrits. Cependant, la valeur des manuscrits était artificielle, et de nombreux investisseurs ont subi des pertes importantes lors de la revente.

L’escroquerie d’Aristophil a été comparée à une pyramide de Ponzi, où les derniers investisseurs payent pour les premiers. Le stock de manuscrits a été vendu aux enchères pour indemniser les victimes. Gérard Lhéritier et six complices sont accusés d’avoir entretenu cette escroquerie, qui a été alimentée par des complices tels qu’un libraire, un comptable, un notaire, et un professeur de droit.

Ce procès met en lumière une affaire qui a causé des dommages considérables à de nombreuses personnes, et met en garde contre les promesses trop belles pour être vraies dans le domaine des investissements. La justice devra déterminer la responsabilité de chaque accusé dans cette escroquerie de grande ampleur. Sans inscription.

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