Pourquoi les élus franciliens boycottent l’inauguration du salon ?

Alors que l’édition 2025 du Salon du Bourget débute ce lundi, les élus de Seine-Saint-Denis ne seront pas présents à la cérémonie.

Société

De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.

France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter «Société». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, ainsi que les députés du département, ont annoncé leur refus de participer à l’ouverture du Salon du Bourget ce lundi. Organisé par le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), cet évènement est le plus ancien et le plus grand rendez-vous aérospatial au monde. Il se tient jusqu’au 22 juin en Seine-Saint-Denis.

La participation d’Israël, qui compte neuf exposants, a suscité de vives critiques et fait l’objet de recours en justice. Mardi dernier, le tribunal judiciaire de Bobigny a rejeté la requête de plusieurs associations qui demandaient l’exclusion des entreprises israéliennes du salon, invoquant un risque de perpétuation de crimes internationaux. La décision a été confirmée par la cour d’appel de Paris.

«On ne peut pas, d’un côté, se dire attaché aux droits humains, et de l’autre, dérouler le tapis rouge à un État mis en cause par la Cour pénale internationale alertant sur le risque d’actes génocidaires», a dénoncé Stéphane Troussel sur X. Comme lui, les députés de Seine-Saint-Denis – tous de gauche – ont précisé qu’ils ne prendraient pas part au traditionnel accueil protocolaire du président de la République et du Premier ministre.

Stéphane Peu (PCF) a dénoncé la réception des entreprises israéliennes sous le haut patronage de l’État français, accusant Israël de «poursuivre ses violations du droit international en commettant un véritable génocide à Gaza». De son côté, Éric Coquerel (LFI) – président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale – a confirmé que les députés insoumis partageaient cette position.

Israël est engagé depuis près de 20 mois dans des bombardements et des offensives terrestres contre la bande de Gaza. Les accusations de génocide et de crimes de guerre contre l’état hébreu sont désormais portées par des experts de l’ONU ainsi que des groupes de défense des droits humains.

Les élus de Seine-Saint-Denis dénoncent la présence d’entreprises israéliennes au Salon du Bourget, les accusant de perpétrer un génocide à Gaza. Le président socialiste du conseil départemental, Stéphane Troussel, ainsi que les députés du département, ont annoncé leur refus de participer à l’ouverture de cet événement aérospatial. Ils critiquent la décision d’inclure Israël parmi les exposants, malgré les accusations de violations du droit international et de crimes de guerre à Gaza.

La participation d’Israël au Salon du Bourget a suscité de vives critiques et des recours en justice. Malgré les demandes d’exclusion des entreprises israéliennes, les tribunaux ont rejeté ces requêtes, affirmant qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes pour justifier une telle exclusion. Stéphane Troussel et les députés de Seine-Saint-Denis ont donc décidé de boycotter l’événement en signe de protestation.

Stéphane Peu du Parti Communiste Français a condamné la réception des entreprises israéliennes, les accusant de continuer à violer le droit international en commettant un prétendu génocide à Gaza. De son côté, Éric Coquerel de La France Insoumise a également exprimé son soutien à cette position. Les députés insoumis ont confirmé qu’ils ne participeraient pas à l’accueil protocolaire du président de la République et du Premier ministre.

Depuis près de 20 mois, Israël mène des opérations militaires contre la bande de Gaza, suscitant des accusations de génocide et de crimes de guerre. Ces allégations sont soutenues par des experts de l’ONU et des organisations de défense des droits de l’homme. Les élus de Seine-Saint-Denis ont donc choisi de dénoncer le maintien des stands israéliens au Salon du Bourget, soulignant l’importance de ne pas soutenir des entreprises impliquées dans de telles violations. Ils dénoncent la présence des stands de l’état hébreu accusé de commettre un génocide à Gaza.

SOURCE

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *