With its 180 meters in height, the Triangle Tower will soon rival the Montparnasse Tower. Already 35 out of the 44 floors have been built. Built around an ecological promise, this skyscraper is threatened by the opening of an investigation and suspicions of corruption.
In the Paris sky, this glass lady will now be a prominent figure. A triangle that rises 180 meters high on the edge of the ring road at the Porte de Versailles, in the 15th district of Paris.
90,000 square meters are built, three-quarters of which are offices. A skyscraper costing 700 million euros.
Every day, on this construction site, between 7am and 10pm, more than 650 workers are hard at work. And everything is progressing rapidly.
«Today we are at the level of the 35th floor. The exterior shape, the structure, and the facades are expected to be completed by the end of the year. We are starting all the interior finishes, architectural elements, decoration, and all the internal climate systems for a final delivery in early 2027», explains Mourad Akl, General Manager of the Triangle project, Unibail-Rodamco-Westfield.
La tour Triangle a coûté 700 millions d’euros.
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© France Télévisions
At street level: shops, a daycare center halfway up, a hotel, and restaurants. Next, a cultural center and offices will be built. The tower will have a total of 44 floors.
The entrance hall, with an extra-large ceiling height, will be an open space to the public, like in a shopping center. But building this vertical small town is not without constraints.
«The difficulty of this structure is managing deformations. It’s a triangle. We have a core that is in the center, and floors that are more or less north and south. So the distances are different. Avec ses 180 mètres de hauteur, la tour Triangle va bientôt tutoyer la tour Montparnasse. Car déjà 35 des 44 étages ont été construits. Edifié autour d’une promesse écologique, ce gratte-ciel est menacé par l’ouverture d’une enquête et de soupçons de malversations. «C’est comme un bateau : de temps en temps, ça bouge un peu plus à droite, de temps en temps, un peu plus à gauche», indique Jean Di Paolo, chef de chantier de la Tour Triangle-Besix. L’enjeu de ce bâtiment pharaonique est environnemental. Selon les promoteurs du projet, tout est fait pour limiter l’impact de l’édifice : des ascenseurs qui récupèrent l’énergie, un vitrage spécifique et pour limiter la facture de climatisation, des panneaux solaires sur la façade sud. «C’est une façade qu’on appelle ‘la double peau’, qui va bloquer 90 % des apports solaires tout en laissant pénétrer la lumière naturelle au quotidien pour limiter les besoins en éclairage artificiel. C’est une enveloppe qui est deux à trois fois plus efficace que les façades classiques», affirme Mourad Akl, directeur général du projet. Et aux voisins et aux passants qui trouvent que la tour scintille et éblouit beaucoup, ce dernier répond : «On est sur des degrés de réflexion entre 25 et 28. Et donc, dans la lignée d’un immeuble comme le tribunal de grande instance dans le 17e arrondissement.» Réalisée sans appel d’offres ni concours d’architectes, une plainte a été déposée par l’association Anticor en 2020. En avril dernier, le parquet financier auditionnait Elisabeth Borne, ancienne directrice de l’urbanisme à Paris. «Une instruction a été ouverte au parquet national financier en 2021. On attend avec impatience que le procureur de la République financier décide d’ouvrir une procédure en jugement qui nous permettra ensuite de voir cette affaire jugée», espère Olivier Rigaud, cofondateur du Collectif contre la Tour Triangle. En attendant, dans les étages, les aménagements se poursuivent avec le choix en ce moment du mobilier de l’espace d’accueil. Un reportage de F. Hovasse, M. Tafnil et E. Peraud. Mourad Akl, directeur général du projet Triangle, Unibail-Rodamco-Westfield, explique : «On attaque toutes les finitions intérieures, les corps d’état architecturaux, la décoration, et tous les systèmes climatiques à l’intérieur pour une livraison finale début 2027.»
Au niveau de la rue, des commerces, une crèche à mi-hauteur, un hôtel et des restaurants seront présents. Ensuite, un centre culturel et des bureaux verront le jour. La tour Triangle comprendra un total de 44 étages.
Le hall d’entrée, avec une hauteur sous plafond XXL, sera un espace ouvert au public, similaire à un centre commercial. Cependant, la construction de cette petite ville verticale n’est pas sans contraintes. Jean Di Paolo, chef de chantier de la Tour Triangle-Besix, mentionne : «La difficulté de cette structure est la gestion des déformations. C’est un triangle. On a un noyau dur qui se trouve au centre, et des planchers qui se trouvent plus ou moins nord et sud. Donc les distances sont différentes. C’est comme un bateau : de temps en temps, ça bouge un peu plus à droite, de temps en temps, un peu plus à gauche.»
L’enjeu de ce bâtiment pharaonique est environnemental. Selon les promoteurs du projet, tout est fait pour limiter l’impact de l’édifice : des ascenseurs qui récupèrent l’énergie, un vitrage spécifique, et des panneaux solaires sur la façade sud pour réduire la facture de climatisation.
Mourad Akl souligne : «C’est une façade qu’on appelle ‘la double peau’, qui va bloquer 90 % des apports solaires tout en laissant pénétrer la lumière naturelle au quotidien pour limiter les besoins en éclairage artificiel. C’est une enveloppe qui est deux à trois fois plus efficace que les façades classiques.»
Concernant les critiques sur la réflexion excessive de la tour, Mourad Akl répond : «On est sur des degrés de réflexion entre 25 et 28. Et donc, dans la lignée d’un immeuble comme le tribunal de grande instance dans le 17e arrondissement.»
Malgré la réalisation de la tour sans appel d’offres ni concours d’architectes, une plainte a été déposée par l’association Anticor en 2020. En avril dernier, le parquet financier auditionnait Elisabeth Borne, ancienne directrice de l’urbanisme à Paris. Olivier Rigaud, cofondateur du Collectif contre la Tour Triangle, espère : «Une instruction a été ouverte au parquet national financier en 2021. On attend avec impatience que le procureur de la République financier décide d’ouvrir une procédure en jugement qui nous permettra ensuite de voir cette affaire jugée.»
En attendant, les aménagements dans les étages se poursuivent avec le choix en ce moment du mobilier de l’espace d’accueil. Ce gratte-ciel, construit sur la base d’une promesse écologique, est maintenant menacé par l’ouverture d’une enquête et des soupçons de malversations.
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