Dans sa ville natale des Yvelines, la star NBA a organisé ce dimanche la première édition du «Hoop Gambit» : un événement qui mêle échecs et matches de basket.
Des échiquiers et des paniers. Loin des parquets NBA et de ses coéquipiers des Spurs de San Antonio, Victor Wembanyama a réuni ses deux passions lors d’un tournoi très particulier, ce dimanche au Chesnay : le basket et les échecs. Sur un banc du gymnase Pierre-Curvat, l’intérieur des Bleus s’est installé pour observer les basketteurs en plein match. Sur son dos, un maillot floqué «Hoop Gambit«, du nom de cet événement qu’il organise pour la première fois et dont il avait annoncé la tenue quelques jours plus tôt.
Au programme, une journée consacrée à des tournois 3X3 et de 1 contre 1 en basket. En parallèle, un autre tournoi, d’échecs, en sept rondes (des parties), est disputé là encore sous le regard du prodige tricolore.
«Voir quelqu’un comme Victor Wembanyama s’intéresser aux échecs et le mettre en avant, c’est vraiment énorme«, savoure Julien Song, Maître international et influenceur, qui a notamment partagé une partie avec l’intérieur de 21 ans à l’occasion d’une vidéo pour sa chaîne Youtube il y a peu. Cette passion «remonte à beaucoup de temps«, raconte Wemby, déjà aperçu l’hiver dernier en train de jouer avec d’autres amateurs de la discipline du côté d’un parc new-yorkais, «c’est un super exercice mental, que l’on soit sportif ou dans la vie de tous les jours«.
Avec «900 clubs en France pour 80 000 licenciés«, indique Adrien Duquesne, président de la Ligue Île-de-France, les échecs ont gagné en popularité, boostée en partie par la publicité réalisée par de nombreux passionnés comme le footballeur Ngolo Kanté, le tennisman Novak Djokovic, les pilotes Charles Leclerc et Lewis Hamilton, et donc Wembanyama. «Des événements comme celui-ci nous aident non seulement à avoir plus de licenciés mais aussi à combattre certains préjugés, comme celui qui dit que c’est un sport élitiste alors qu’il est très accessible«, appuie Adrien Duquesne.
Victor Wembanyama se dit lui ravi «de voir des choses saines promues comme cela» et «pense déjà à la prochaine édition«. Et si les ressemblances entre échecs et basket ne sont pas visibles au premier coup d’œil, il l’assure, «il y a des similarités, dans tout ce qui est calcul et théorie notamment, comment répondre à une certaine défense ou attaque«.
Venu en simple spectateur ce dimanche, là même où début janvier il avait inauguré deux terrains à l’occasion de la semaine NBA à Paris, Victor Wembanyama ne retrouvera de son côté officiellement les parquets que pour la prochaine saison avec les Spurs. Freiné en février par une thrombose veineuse à l’épaule, l’international français, qui manquera l’Euro avec les Bleus – organisé du 27 août au 14 septembre -, avait annoncé lundi dernier au journal l’Equipe avoir reçu le feu vert de sa franchise pour reprendre l’entraînement collectif. Alors à la vue des dizaines de joueurs réunis dimanche, «bien sûr que la compétition me manque«, conclut Wemby.
Opportunité de mettre en avant les similitudes entre ces deux disciplines, au-delà des préjugés. C’est l’opportunité de mettre en avant les similitudes entre ces deux disciplines, au-delà des préjugés.
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