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Youporn et Pornhub suspendent l’accès en France

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Aylo, the parent company of the pornographic websites Youporn, Pornhub, and Redtube, has announced that it will suspend access to the content on its platforms in France starting Wednesday, June 5th. The company’s goal is to protest against the mandatory age verification for users of pornographic sites.

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Dans les Hauts-de-France, des paysans cherchent des solutions entre agroforesterie et pommes de terre robustes pour faire face à un climat déréglé, des sécheresses plus fréquentes et une raréfaction de l’eau. Certains exploitent l’agroforesterie pour cultiver des sols capables de retenir l’humidité, tandis que d’autres se tournent vers des variétés de pommes de terre plus résistantes. Jérôme Hochin, paysan en agroforesterie dans le Pas-de-Calais, affirme que «l’arbre est notre meilleur allié» car il favorise le drainage de l’eau et sa rétention. Il cultive la moitié de ses terres en agroforesterie et souligne l’importance des arbres pour la biodiversité, notamment pour les oiseaux. Entre l’agroforesterie et la culture de pommes de terre robustes, des paysans cherchent des solutions dans un contexte où une réserve écologique accompagne les cultures. Un outil est utilisé pour favoriser la présence d’auxiliaires contre les ravageurs et les maladies sur les céréales, les plantes sarclées et la pomme de terre. L’agroforesterie permet de cultiver en bio, sans pesticides ni engrais chimiques, en favorisant un sol vivant et protecteur grâce à une diversité d’essences agencées. Dans un contexte de problématiques liées à l’eau et à la sécheresse, un sol riche en matière organique associée à des mycéliums est un avantage pour retenir l’eau en surface et la rendre disponible aux plantes. Malgré des conditions météorologiques sèches, le dispositif utilisé par les agriculteurs des Hauts-de-France permet de maintenir la fraîcheur de la terre. Ce sol vivant absorbe, restitue et draine l’eau pour assurer une qualité en sous-sol. Face aux défis posés par le changement climatique, certains agriculteurs se tournent vers des solutions telles que la culture de pommes de terre robustes, plus résistantes aux conditions climatiques difficiles. Des paysans cherchent des solutions entre agroforesterie et pommes de terre robustes, pour cultiver avec moins d’eau.
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Une proposition de loi très attendue en Île-de-France propose de permettre aux salariés de donner leur sang pendant leurs heures de travail sans perte de salaire. Ce texte transpartisan, récemment adopté à l’Assemblée nationale, vise à faciliter les dons de sang et de plasma dans la région. L’Établissement français du sang d’Île-de-France souligne que cette mesure, si elle est définitivement adoptée par le Sénat, contribuera à mieux répondre aux besoins croissants en produits sanguins. Proposition de loi pour le don de sang pendant les heures de travail sans perte de salaire à Paris
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«On ne fait pas notre métier par correspondance.» Pourquoi les magistrats ne se déplacent pas en prison pour interroger Mohamed Amra ? Notre métier ne se fait pas par correspondance. Cela aurait permis de mettre le personnel en sécurité et de montrer que les magistrats ont pris en compte ce qui est arrivé à nos collègues il y a un an.» La même indignation est exprimée par Joseph Rousseau, représentant FO au centre pénitentiaire de Caen : «Pourquoi les magistrats ne se déplacent-ils pas en personne ? En termes de sécurité, ce n’est pas logique ?» Les explications de P.Comte, V.Leroux et X.Gérard en vidéo : Sortir un détenu aussi dangereux que Mohammed Amra n’est pas anodin. «Une extraction d’un détenu dangereux, ça nécessite un gros dispositif : il faut faire venir les forces de l’ordre, plein de personnel qui demande pas mal de moyens», déplore Joseph Rousseau. Si nous n’avons pas pu obtenir de chiffres, tous s’accordent sur le fait qu’une extraction coûte bien plus cher qu’une visioconférence, déjà possible dans de nombreux établissements. «Pas besoin de faire sortir le détenu, ça ne coûte rien, tout est sur place. Et ce serait aussi un gain de temps pour tout le monde», regrette encore le syndicaliste. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a lui-même souligné l’absurdité du système. «Faire sortir des types aussi dangereux, ce sont des risques majeurs. Il faut s’adapter», a-t-il déclaré sur RTL, plaidant pour des auditions par visioconférence ou des déplacements de juges. Pourtant, ce sont bien les magistrats qui décident des modalités de l’audition. Et pour Mohammed Amra, ils ont choisi le présentiel. Un choix soutenu par la défense. «Les magistrats professionnels en charge de l’information judiciaire ont estimé qu’il était nécessaire que l’interrogatoire de Monsieur Amra se tienne en présentiel – décision que ses avocats ne peuvent qu’approuver», indique Me Lucas Montagnier, avocat de Mohammed Amra. Du côté du barreau de Rouen, la visio ne fait pas l’unanimité. «On comprend les enjeux de sécurité, mais la visioconférence, ça ne marche pas bien et cette histoire risque de nous coûter la systématisation les visioconférences, estime Jérôme Hercé, avocat et ancien bâtonnier de Rouen. «On ne sera pas favorable, même si ça coûte cher.» Un juge a besoin de voir le prévenu, de percevoir ses réactions, son comportement. Et nous, avocats, dans tout ça ? On nous met où quand on fait une visio ? À côté du détenu ou du côté du juge ? On n’est pas là pour faire notre métier par correspondance. Jérôme Hercé, avocat et ancien bâtonnier de Rouen Face à la polémique, les magistrats sortent de leur silence. Alexandra Vaillant, secrétaire générale de l’Union syndicale des magistrats (USM), tient à rappeler que le recours à la visioconférence est déjà largement pratiqué. «On entend beaucoup de choses erronées. En l’état actuel du droit, elle est possible quasiment à toutes les étapes de la procédure pénale et se pratique régulièrement», souligne-t-elle. Mais dans les faits, le dispositif n’est pas si simple à mobiliser. «Avec nos moyens informatiques limités et souvent défaillants, ce n’est pas toujours l’idéal», explique-t-elle. Sur une affaire aussi sensible que celle de Mohammed Amra, la magistrate insiste : «Le fait d’être derrière un écran empêche de percevoir correctement les réactions d’une personne.
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On vous explique pourquoi une version moins contraignante est examinée au Sénat. Adoptée il y a un an, à l’unanimité, à l’Assemblée nationale, la proposition de loi destinée à «réduire l’impact environnemental de l’industrie textile» est examinée dès ce lundi 2 juin au Sénat. L’objectif du texte initial proposé par la députée Anne-Cécile Violland (Horizons) était de s’attaquer à l’industrie de la fast-fashion. Cependant, la commission du développement durable du Sénat a amendé ce texte, le rendant plus indulgent envers les enseignes européennes de fast-fashion. Selon la rapporteuse du texte et sénatrice de l’Oise (LR) Sylvie Valente Le Hir, cette nouvelle version cible principalement les géants chinois de la fast-fashion, tels que Shein et Temu, qui envahissent le territoire sans contrôle ni respect des normes. Cette décision ne convainc pas les mouvements écologistes, car elle ne s’attaque pas aux enseignes européennes de fast-fashion comme Zara, H&M ou Kiabi. Pour justifier ce choix, l’élu explique qu’il vise à protéger l’économie française. Cependant, ces enseignes européennes participent également à la promotion d’une mode éphémère, polluante et de mauvaise qualité, avec des vêtements fabriqués à bas coût en Asie. Malgré cela, la rapporteuse reconnaît que tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter des vêtements Made In France à 100 euros et que les consommateurs souhaitent conserver ces magasins. Face à ces modifications, la coalition de la fast-fashion, composée de plusieurs collectifs écologistes, dénonce une proposition de loi «largement affaiblie», notamment «sous la pression des lobbies». Une version moins contraignante est examinée au Sénat pour réduire l’impact environnemental des enseignes de fast-fashion.
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