Après la journée de “blocage” du 10 septembre, le jeudi 18 septembre sera marqué par des appels massifs à la grève. Transports, éducation, énergie… Voici les prévisions, secteur par secteur.
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Jeudi «sera très certainement une journée noire», a prévenu le ministre des Transports démissionnaire, Philippe Tabarot. Dans la foulée du mouvement national contre l’austérité »Bloquons tout», du 10 septembre, de nombreuses organisations syndicales appellent à une forte mobilisation ce jeudi 18 septembre, contre le budget 2026 et la politique d’Emmanuel Macron.
Transports, éducation, fonction publique…Tour d’horizon des mobilisations attendues dans les différents secteurs à la veille de la journée de grève du 18 septembre.
Métro, RER, Bus, Transilien, les transports franciliens devraient être fortement perturbés par un fort mouvement de grève, ce jeudi 18 septembre. A Paris, aucun métro, à l’exception des lignes automatiques (1, 4 et 14), ne circulera en dehors des heures de pointe, a indiqué la régie sur son site internet.
Sur le réseau SNCF, le trafic des trains et des RER sera «fortement perturbé» pour les RER D, RER E, ligne H, ligne N, ligne R et ligne U, et «perturbé» sur les RER A, B, et C, et les lignes K, L et V. Par ailleurs, certaines lignes franciliennes de bus pourraient être fermées.
En revanche du côté des aéroports français, le service sera quasi normal, puisque le principal syndicat de contrôleurs aériens, le SNCTA, a reporté sa grève.
Il sera par ailleurs sans doute difficile de circuler dans l’est parisien avec la manifestation prévue jeudi après midi entre Bastille et Nation en passant par République :
CARTE. Grève du 18 Septembre : quel est le parcours de la manifestation à Paris ?
A Paris, au moins 90 écoles seront fermées. Le mouvement de grève sera aussi très suivi dans les établissements scolaires franciliens. Le premier syndicat du primaire, le FSU-Snuipp prévoit qu’un tiers des enseignants du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) seront grévistes. A Paris, ce syndicat estime même à plus de 45% le taux de grévistes dans le premier degré, avec au moins 90 écoles fermées.
Dans les collèges et lycées, les syndicats appellent aussi à se mobiliser. La nomination de Sébastien Lecornu n’a «pas fait redescendre la colère», estime Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du secondaire.
L’ensemble des personnels hospitaliers sont appelés à la grève par l’intersyndicale. Du côté des médecins, la principale fédération syndicale, la coalition «Action praticiens hôpital» (APH) appelle à «soutenir» le mouvement. Dans les établissements de santé l’administration a toutefois le pouvoir de réquisitionner une partie des personnels pour maintenir la «continuité des soins».
Les pharmaciens, mobilisés contre une baisse du plafond des remises commerciales sur les médicaments génériques, sont appelés à une «fermeture massive» des officines et à manifester, selon les deux principaux syndicats du secteur, l’USPO et la FSPF. La première organisation syndicale des kinésithérapeutes, la FFMKR, appelle aussi à fermer les cabinets.
Dans la chimie, la CFDT, premier syndicat de la branche, s’attend à une mobilisation «très soutenue», a indiqué à Bruno Bouchard, le délégué fédéral de la FCE-CFDT en charge de la branche chimie. «On a référencé plus de 150 appels à la grève» dans des entreprises comme TotalEnergies, Sanofi, Arkema, Air Liquide, et Kem One a indiqué Jean-Louis Peyren, secrétaire fédéral de la CGT Chimie pour l’industrie pharmaceutique.
Dès jeudi matin, avant le départ de la manifestation parisienne, la CGT Chimie appelle à un rassemblement devant le site Sanofi de Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne, que le groupe a décidé de céder au sous-traitant pharmaceutique allemand Adragos.
La CGT a lancé un appel à la grève depuis le 2 septembre pour les salaires et l’abaissement de la TVA appliquée à l’énergie. Le mouvement se traduit par des piquets de grève dans les stockages de gaz, les terminaux méthaniers et devant les centrales nucléaires et hydrauliques, selon Fabrice Coudour, secrétaire général de la CGT-Energie, premier syndicat de la branche.
La CFE-Energie, premier syndicat d’EDF et deuxième syndicat des industries électriques et gazières, a appelé à débrayer pendant une heure ou à venir dans les cortèges syndicaux.
Les salariés du secteur sont invités à faire grève par une intersyndicale. Celle-ci dénonce «les attaques répétées» contre les «droits» et le «pouvoir d’achat» des salariés.
Elle demande au gouvernement de réduire plutôt les bénéfices des grandes entreprises.
Les commerçants sont «très inquiets» face aux «mouvements de blocage», s’est alarmé la semaine dernière le président du Conseil du commerce de France (CDCF). Ce dernier anticipe des «impacts plus graves» que pour le mouvement du 10 septembre, où certains magasins ont dû fermer par mesure de sécurité.
Dans les rayons, l’impact devrait être limité, grâce à «un peu plus de stocks en magasins», a rassuré le patron du Groupement Mousquetaires/Intermarché, Thierry Cotillard.
Les huit syndicats représentatifs des 5,8 millions d’agents dans la fonction publique appellent unanimement à la grève contre les mesures d’économies, une mobilisation qui devrait s’avérer plus importante que le 10 septembre.
La dernière mobilisation significative remonte au 5 décembre 2024, quand près de 20% des agents de la FPE, éducation nationale en tête, avaient défilé notamment contre l’allongement du délai de carence.
Dans le viseur des organisations cette fois : la suppression de 3.000 emplois publics et le gel des rémunérations annoncé par le précédent gouvernement.
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Après la journée de “blocage” du 10 septembre, le jeudi 18 septembre sera marqué par des appels massifs à la grève. Transports, éducation, énergie… Voici les prévisions, secteur par secteur.
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Jeudi «sera très certainement une journée noire», a prévenu le ministre des Transports démissionnaire, Philippe Tabarot. Dans la foulée du mouvement national contre l’austérité »Bloquons tout», du 10 septembre, de nombreuses organisations syndicales appellent à une forte mobilisation ce jeudi 18 septembre, contre le budget 2026 et la politique d’Emmanuel Macron.
Transports, éducation, fonction publique…Tour d’horizon des mobilisations attendues dans les différents secteurs à la veille de la journée de grève du 18 septembre.
Métro, RER, Bus, Transilien, les transports franciliens devraient être fortement perturbés par un fort mouvement de grève, ce jeudi 18 septembre. A Paris, aucun métro, à l’exception des lignes automatiques (1, 4 et 14), ne circulera en dehors des heures de pointe, a indiqué la régie sur son site internet.
Sur le réseau SNCF, le trafic des trains et des RER sera «fortement perturbé» pour les RER D, RER E, ligne H, ligne N, ligne R et ligne U, et «perturbé» sur les RER A, B, et C, et les lignes K, L et V. Par ailleurs, certaines lignes franciliennes de bus pourraient être fermées.
En revanche du côté des aéroports français, le service sera quasi normal, puisque le principal syndicat de contrôleurs aériens, le SNCTA, a reporté sa grève.
Il sera par ailleurs sans doute difficile de circuler dans l’est parisien avec la manifestation prévue jeudi après midi entre Bastille et Nation en passant par République :
CARTE. Grève du 18 Septembre : quel est le parcours de la manifestation à Paris ?
A Paris, au moins 90 écoles seront fermées. Le mouvement de grève sera aussi très suivi dans les établissements scolaires franciliens. Le premier syndicat du primaire, le FSU-Snuipp prévoit qu’un tiers des enseignants du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) seront grévistes. A Paris, ce syndicat estime même à plus de 45% le taux de grévistes dans le premier degré, avec au moins 90 écoles fermées.
Dans les collèges et lycées, les syndicats appellent aussi à se mobiliser. La nomination de Sébastien Lecornu n’a «pas fait redescendre la colère», estime Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du secondaire.
L’ensemble des personnels hospitaliers sont appelés à la grève par l’intersyndicale. Du côté des médecins, la principale fédération syndicale, la coalition «Action praticiens hôpital» (APH) appelle à «soutenir» le mouvement. Dans les établissements de santé l’administration a toutefois le pouvoir de réquisitionner une partie des personnels pour maintenir la «continuité des soins».
Les pharmaciens, mobilisés contre une baisse du plafond des remises commerciales sur les médicaments génériques, sont appelés à une «fermeture massive» des officines et à manifester, selon les deux principaux syndicats du secteur, l’USPO et la FSPF. Les mobilisations de grève prévues pour le 18 septembre s’annoncent massives dans différents secteurs. Voici un aperçu des perturbations attendues dans les transports, l’éducation, la fonction publique, et d’autres domaines.
Dans le secteur des transports, notamment à Paris, les prévisions indiquent une forte perturbation du réseau métro, RER, bus et Transilien. En dehors des heures de pointe, seules les lignes automatiques (1, 4 et 14) fonctionneront. Du côté de la SNCF, les lignes RER D, E, H, N, R, et U seront «fortement perturbées», tandis que les lignes A, B, C, K, L, et V seront simplement «perturbées». Certains bus en Île-de-France pourraient également ne pas circuler. En revanche, les aéroports français ne devraient pas être affectés par la grève, car le principal syndicat de contrôleurs aériens a décidé de reporter son mouvement.
Concernant l’éducation, la mobilisation s’annonce également importante. Les enseignants et personnels de l’éducation nationale sont invités à se joindre à la grève pour protester contre les mesures d’austérité et les suppressions de postes annoncées. Les manifestations prévues devraient entraîner des perturbations dans de nombreuses écoles et établissements scolaires à travers le pays.
Dans la fonction publique, les huit syndicats représentatifs des 5,8 millions d’agents ont appelé à la grève pour dénoncer les mesures d’économies et les suppressions d’emplois prévues par le gouvernement précédent. Cette mobilisation, plus importante que celle du 10 septembre, devrait entraîner des perturbations dans les services publics et les administrations.
D’autres secteurs sont également concernés par les mouvements de grève. Les kinésithérapeutes, représentés par la FFMKR, ont appelé à fermer les cabinets en signe de protestation. Dans la chimie, la CFDT et la CGT annoncent des actions de grève dans plusieurs entreprises du secteur. Les commerçants, quant à eux, expriment leur inquiétude face aux possibles blocages et perturbations liés aux manifestations.
En somme, le 18 septembre s’annonce comme une journée de mobilisation sociale intense, avec des perturbations attendues dans de nombreux secteurs d’activité. Les revendications portent sur les salaires, les conditions de travail, les suppressions d’emplois, et les politiques d’austérité mises en place. Quel est le trajet de la manifestation à Paris lors de la grève du 18 septembre ?
À Paris, au moins 90 écoles seront fermées en raison de la grève. Le mouvement de grève sera également largement suivi dans les établissements scolaires d’Île-de-France. Le principal syndicat du primaire, le FSU-Snuipp, prévoit qu’un tiers des enseignants du premier degré seront en grève. À Paris, ce syndicat estime que plus de 45% des enseignants du premier degré seront en grève, ce qui entraînera la fermeture d’au moins 90 écoles.
Dans les collèges et lycées, les syndicats appellent également à la mobilisation. La nomination de Sébastien Lecornu n’a pas apaisé la colère, selon Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du secondaire.
Les personnels hospitaliers sont également appelés à la grève par l’intersyndicale. Les médecins de la coalition «Action praticiens hôpital» soutiennent le mouvement. Les pharmaciens et les kinésithérapeutes sont également mobilisés.
Dans le secteur de la chimie, la CFDT prévoit une mobilisation importante avec plus de 150 appels à la grève dans des entreprises telles que TotalEnergies, Sanofi, Arkema, Air Liquide et Kem One.
La CGT a lancé un appel à la grève pour les salaires et l’abaissement de la TVA appliquée à l’énergie. Les salariés du secteur de l’énergie sont également invités à se mobiliser.
Les commerçants sont inquiets face aux mouvements de blocage et anticipent des conséquences plus graves que lors du mouvement du 10 septembre.
Les huit syndicats représentatifs des agents de la fonction publique appellent unanimement à la grève contre les mesures d’économies, notamment la suppression de 3 000 emplois publics et le gel des rémunérations annoncé par le gouvernement précédent.
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