Je ne suis pas en mesure de reprendre mes fonctions.[embed]https://www.youtube.com/watch?v=Wdpt7A9mpH4[/embed]

En retrait de ses fonctions depuis décembre 2024 suite à un burn-out, la maire socialiste de Périgueux avait ouvert la porte à un retour au printemps. Dans une conférence de presse organisée ce vendredi, elle annonce finalement sa démission et cède sa place à son premier adjoint Emeric Lavitola, à un an des élections municipales.

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«Je passe la main.» C’est avec ces mots que le couperet est tombé, entre deux sanglots. La socialiste Delphine Labails, élue à la mairie de Périgueux en 2020 avec 40,55 % des voix, quitte définitivement ses fonctions municipales. «En mars, quand le médecin m’a dit : «vous savez, ce sera plus long que ce que vous imaginiez», j’ai commencé à réfléchir, détaille-t-elle. Soit j’étais en capacité de reprendre, soit je ne l’étais pas. Je ne l’étais pas (…) J’ai pris la décision de passer la main.»

Le 13 décembre 2024, l’élue avait annoncé sa mise en retrait, en raison d’un épuisement professionnel, pour une durée de trois mois minimum. À quelques jours de son retour prévu mi-mars, son médecin, ne constatant pas d’amélioration significative de son état de santé, avait prolongé son arrêt maladie. Dans la foulée, via un courrier envoyé aux membres de sa majorité, Delphine Labails affirmait malgré tout envisager «un retour progressif» au printemps. C’est désormais confirmé : l’élue ne reprendra pas son écharpe.

Son premier adjoint, Emeric Lavitola, qui assure l’intérim depuis quatre mois, devient donc officiellement maire de Périgueux, et ce, au moins jusqu’en mars 2026. Une évidence pour l’élue sortante. «Quand vous constituez votre équipe et que vous choisissez vos adjoints, vous choisissez le premier d’entre eux. C’est celui sur qui vous savez pouvoir compter s’il vous arrive quelque chose, estime Delphine Labails. Je ne pensais pas que je serais amenée à lui passer la main. Ceci dit, je le fais en confiance.»

Delphine Labails a annoncé sa démission aux côtés d’Emeric Lavitola, qui la remplace à la mairie de Périgueux.

© Colyne Rongère / France 3 Aquitaine

La désormais ex-maire de Périgueux tient toutefois à préciser qu’elle ira au bout de ses autres mandats locaux : «Cela ne veut pas dire que je quitte le navire (…) Je reste conseillère communautaire, première vice-présidente de l’agglomération et également conseillère régionale. Ces mandats seront d’autant plus mis à profit que je n’aurai plus qu’à me consacrer à cela.»

En décembre dernier, l’annonce de son burn-out avait fait l’effet d’une bombe. Alors qu’un audit commandé par Delphile Labails elle-même révélait le mal-être de certains agents municipaux, l’opposition s’était empressée de souligner plusieurs dysfonctionnements dans sa gestion de la ville, notamment en raison d’un management jugé trop centralisé et d’une supposée incapacité à déléguer.

Dès le lendemain de sa mise en retrait, Michel Cadet a été le premier à se lancer en annonçant ses ambitions municipales. Aujourd’hui encore, l’élu d’opposition reste le seul candidat déclaré, même si d’autres noms circulent à droite. Parmi eux, Clément Tonon, haut fonctionnaire au conseil d’État et chef de file d’Horizons dans le département ; Antoine Audi, ancien maire et candidat en 2020 ; Laurent Mossion, son ancien adjoint ; ou encore Patrick Palem, lui aussi candidat il y a cinq ans.

Aucun d’entre eux ne s’est encore déclaré pour 2026. The announcement of Delphine Labails’ resignation could sharpen ambitions and truly kick off the race for the mayor of Périgueux, less than a year before the first round of elections. Parmi les potentiels successeurs de Delphine Labails à la mairie de Périgueux, plusieurs noms circulent, tels que Clément Tonon, haut fonctionnaire au conseil d’État et chef de file d’Horizons dans le département ; Antoine Audi, ancien maire et candidat en 2020 ; Laurent Mossion, son ancien adjoint ; ou encore Patrick Palem, lui aussi candidat il y a cinq ans.

À ce stade, aucun d’entre eux n’a encore confirmé sa candidature pour l’élection municipale de 2026. Cependant, l’annonce de la démission de Delphine Labails pourrait bien raviver les ambitions politiques de ces figures locales et véritablement lancer la course à la mairie de Périgueux, à moins d’un an du premier tour.

En retrait de ses fonctions depuis décembre 2024 en raison d’un burn-out, la maire socialiste de Périgueux avait envisagé un retour au printemps. Cependant, lors d’une conférence de presse ce vendredi, elle a finalement annoncé sa démission et a passé le relais à son premier adjoint Emeric Lavitola, à un an des élections municipales.

«Je passe la main.» C’est ainsi que Delphine Labails a annoncé son départ, entre émotion et sanglots. Élue en 2020 avec 40,55 % des voix, elle quitte définitivement ses fonctions municipales, expliquant sa décision par son incapacité à reprendre ses responsabilités en raison de sa santé fragile.

Son premier adjoint, Emeric Lavitola, qui assurait l’intérim depuis quatre mois, est désormais officiellement maire de Périgueux jusqu’en mars 2026. Delphine Labails a exprimé sa confiance envers celui qu’elle a choisi comme adjoint, soulignant l’importance de pouvoir compter sur lui en cas de besoin.

Malgré sa démission de la mairie, Delphine Labails a affirmé qu’elle continuerait à remplir ses autres mandats locaux, notamment en tant que conseillère communautaire, première vice-présidente de l’agglomération et conseillère régionale. Son départ ouvre ainsi la voie à une période de transition politique à Périgueux, avec plusieurs personnalités locales potentiellement prêtes à se lancer dans la course à la mairie.

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