La victime, une cliente de l’établissement née en 1991, avait été hospitalisée avec un pronostic vital engagé et plongée dans un coma artificiel.
«Le rapport d’autopsie de la première victime conclut à un syndrome asphyxique dans un milieu appauvri en oxygène«, a précisé le parquet, ce qui accrédite l’hypothèse d’une fuite d’azote dans la cabine de cryothérapie.
L’intoxication avait fait lundi dernier une autre victime : une employée de la salle de sport du 11e arrondissement de Paris. Pour rappel, les faits se sont déroulés vers 18h20 lundi dernier. La salle de sport, où se trouvaient 150 personnes, avait été évacuée peu après les faits.
Dès lundi soir, une source proche de l’enquête, s’appuyant sur les premiers éléments de l’enquête, avait évoqué l’hypothèse d’une fuite d’azote de la cabine de cryothérapie à l’origine de l’intoxication mortelle La cabine aurait fait l’objet d’une réparation lundi, selon cette source.«L’hypothèse d’une fuite d’azote ayant considérablement diminué le taux d’oxygène dans la cabine fait partie des différentes hypothèses en cours d’analyse», avait souligné par la suite le parquet.
Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte et confiée au commissariat de police du 11e arrondissement de Paris, en co-saisine avec l’inspection du travail. «Des constatations sur place ont été effectuées» et «les investigations, d’une particulière technicité, se poursuivent», selon le ministère public.
La cryothérapie est une «thérapie par le froid» qui consiste à placer une personne pendant 2 à 3 minutes dans des chambres ou des cabines dont la température peut descendre sous -110°C. La personne est immergée dans des baignoires d’eau glacée ou des chambres à azote. Initialement destinée aux sportifs de haut niveau afin de prévenir ou traiter les douleurs musculaires après l’exercice, cette pratique est proposée pour soulager des maladies inflammatoires ou neurologiques, et même utilisée en dehors de tout contexte pathologique.
Deja una respuesta