La préfecture de police de Paris a confirmé à l’AFP qu’une enquête était en cours pour «dégradations volontaires en raison de l’appartenance à une religion». Le mur de l’immeuble de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah à Paris a été couvert d’inscriptions hostiles envers Israël.

Il y a eu quatre grandes inscriptions avec une bombe de peinture noire sur le mur.



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Police nationale, illustration. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS via AFP)

Police nationale, illustration. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS via AFP)

Le mur de l’immeuble de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, située dans le 8e arrondissement de Paris, a été tagué, a appris dimanche 1er juin à l’Agence Radio France auprès d’une source policière.

Dans l’après-midi, sur le réseau social X, Arno Klarsfeld, fils aîné du couple Klarsfeld, avait partagé une photo des inscriptions où l’on voyait écrit «Free Palestine», «Fuck Israël». Il y a eu quatre inscriptions avec une bombe de peinture noire, sur six mètres de long sur deux mètres de haut, précise la même source policière. Une enquête a été ouverte.  

La veille, dans la nuit du vendredi 30 mai au samedi 31 mai, des jets de peinture verte avaient aussi été découverts sur les murs du Mémorial de la Shoah, ainsi que trois synagogues parisiennes.

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